« L’état d’urgence a des effets désastreux sur la cohésion sociale » LE MONDE CULTURE ET IDEES | • Mis à jour le | Propos recueillis par Camille Bordenet (propos recueillis par) Christine Lazerges, professeure de droit pénal et présidente de la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH), détaille les conséquences de la logique de suspicion inaugurée par l’état d’urgence.
Certaines mesures de l’état d’urgence rendent-elles difficile le contrôle de la justice administrative ? La faiblesse initiale du nombre de recours, eu égard au nombre de mesures ordonnées, s’explique très vraisemblablement par la mauvaise connaissance qu’ont ces personnes des voies d’accès à la justice administrative. Pour beaucoup d’entre elles, se faire assister d’un avocat n’est en outre pas une démarche naturelle. En matière de perquisition, le nombre de recours formés devant le juge administratif est infime : une mesure contestée sur les 3 284 ordonnées au 3 février 2016 !
Urvoas ministre de la Justice, ou l'épilogue d'une déchéance des libertés - Politique. En nommant Jean-Jacques Urvoas au ministère de la Justice, François Hollande confie la Chancellerie à un homme qui n'a eu de cesse d'accompagner et de soutenir la dérive sécuritaire, au détriment des droits et libertés.
Rire, ou pleurer ? On avait du mal à le croire, lorsque l’annonce s’est affichée sur nos écrans. Après la démission surprise de Christiane Taubira du ministère de la Justice, qui aurait dû intervenir beaucoup plus tôt, le président de la République a choisi de nommer Jean-Jacques Urvoas garde des sceaux. Le débat sur l'état d'urgence expliqué en GIFs. ETAT D'ALERTE - AU COEUR DES ABUS. État urgence/Recensement. Recensement des joies (ou pas) de l'état d'urgence en France Avertissement Cette page contient des liens, des situations et des récits comportant de l'islamophobie et faisant état de violences policières.
Objectifs de cette page Recenser les articles de presse qui parlent de possibles abus / dérapages liés à l'état d'urgence. Il sera utile notamment lorsqu'on aura à traiter la modification constitutionnelle annoncée par le gouvernement pour une extension / pérennisation de l'état d'urgence. Conseils aux participant -e- s Les faits sont classés par ordre chronologique des faits dont il est question (et non pas la date de l'article). Merci d'essayer de rester dans l'objectif de cette page ! ==> Crowdsourcing initial sur ce pad : (à utiliser pour proposer des liens à ajouter sans avoir besoin de s'inscrire sur le wiki) Communiqués de La Quadrature du Net[edit] 14 novembre 2015[edit] 15 novembre 2015[edit] 16 novembre 2015[edit] 17 novembre 2015[edit] 18 novembre 2015[edit] 19 novembre 2015[edit] Comment des hommes ordinaires deviennent des extrémistes. Après les attentats qui ont marqué l’année 2015, nombreux sont ceux à s’être exclamés que nous vivions dans “un monde de fous”.
Pourtant, pour le sociologue Gérald Bronner, les terroristes islamistes – et les extrémistes en général – ne sont “ni fous, ni désocialisés, ni même idiots”. Dans son livre La pensée extrême. Comment des hommes ordinaires deviennent des fanatiques réédité en janvier 2016, il fait le pari audacieux de casser les stéréotypes sur les fanatiques. Tout en critiquant les interprétations “pseudo sociologiques” de l’extrémisme, qui le cantonnent à des déterminants sociologiques et économiques en oubliant son caractère éminemment idéologique, Gérald Bronner rappelle que le fanatisme ne se limite pas à l’islamisme. La pensée extrême peut autant être exprimée par un jeune peintre japonais, qui s’est jeté du haut d’un immeuble en 1959 pour s’écraser sur une toile posée sur la chaussée, que par des groupes sectaires. Les extrémistes, ni incultes ni pauvres.
Administration, police, communication... Daech, les rouages d'un quasi-Etat. On le sait désormais, les tueries nocturnes de vendredi ont été revendiquées par Daech.
Cette année a justement paru aux Etats-Unis un livre sur le sujet, écrit par le palestinien Abdel Bari Atwan, lequel est considéré comme l’un des grands journalistes du Moyen-Orient. Intitulé «Islamic State: The Digital Caliphate», («L’Etat Islamique: le califat numérique»), l’ouvrage décrit par le menu les rouages de l'Etat islamique, sa machine de propagande, son territoire grand comme l’Angleterre, son budget impeccablement géré, sa politique dans les zones syriennes sous contrôle. Atwan explique, entre autres, comment le service de communication de l’EI emploie une armada de journalistes, photographes et monteurs pour produire, dans le cadre de sa politique internationale de la terreur, les vidéos diffusées sur le darknet. En juillet, la «New York Review of Books» faisait l’éloge de ce livre, précieux pour comprendre qui sont ceux qui nous attaquent. Anne Crignon 1. 2. « Ils haïssent nos libertés » Ceux qui sont incapables de se souvenir du passé sont condamnés à le répéter.George Santayana Peu de temps après le 11-Septembre, le président de l’époque, George W.
Bush n’avait aucun doute lorsqu’il expliqua la raison pour laquelle les terroristes avaient agi comme ils l’avaient fait : « Ils haïssent nos libertés : notre liberté de culte, notre liberté d’expression, notre liberté de voter, de nous assembler et d’exprimer nos désaccords ». Retour en 2015 : le président Barack H. Obama a les mêmes certitudes quant aux motivations des assassins de Charlie Hebdo : « Le fait que ce soit un attentat contre des journalistes, un attentat contre notre presse libre, souligne aussi à quel point ces terroristes craignent la liberté d’expression et la liberté de la presse ».
Ajoutons à cela ce qu’on peut lire dans les médias commerciaux — tout le monde, du New Yorker à Vox et Slate semble être sur la même ligne — et l’on serait tenté d’en conclure que Bush et Obama ont raison. Je vous explique. Vos guerres, nos morts. Ce sont les nôtres qui sont morts la nuit dernière.
À la terrasse d’un restaurant, dans un bar, dans la rue, dans une salle de concert. Morts parce que des assassins ont décidé de frapper en plein Paris et de tirer dans la foule, avec pour objectif de faire le plus de victimes possible. 11h30. Sarkozy vient de déclarer : « Nous sommes en guerre ». Pour une fois je suis d’accord avec lui. Vous êtes en guerre, vous les Sarkozy, Hollande, Valls, Cameron, Netanyahou, Obama. Et vous nous avez entrainés là-dedans, sans nous demander notre avis.