Robert Crumb. Pour les articles homonymes, voir Crumb.
Robert Crumb en 2014 Son œuvre dépeint une certaine nostalgie de la culture américaine du début du XXe siècle qu'il n'a pu vivre. Crumb est un collectionneur de disques 78 tours, notamment féru de blues des années 1930. Ses dessins, dans lesquels il se met régulièrement en scène, représentent une satire de la culture américaine contemporaine. Icône de la génération hippie, réputé pour son travail subversif traitant de la sexualité et du racisme, il l'est aussi pour la précision de son dessin[2]. Dès 1972, à une époque où la bande dessinée était encore assez peu considérée, Crumb était décrit par l’Opus international en ces termes : « le premier dessinateur de l'underground américain est un Balzac proustien de la bande dessinée ». Plusieurs expositions lui ont été consacrées notamment à Angoulême en 2000, Cologne en 2004 et à Paris au musée d'Art moderne de la ville en 2012.
Biographie[modifier | modifier le code] — La Lettre de Dargaud, 1999 R. Sans titre. El don Guillermo / Food Porn. Pervers Pépère. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Pervers Pépère est une bande dessinée française créée par Marcel Gotlib en 1981, et parue dans le journal Fluide glacial. Le personnage[modifier | modifier le code] Pervers Pépère est un personnage créé par Marcel Gotlib qui, comme son nom l'indique, est un honorable vieillard doté d'une verdeur et d'une sexualité très imaginative. Pourvu d'un nez coulant constamment et d'un second degré très profond, ce vieux monsieur aux mœurs exacerbées passe ses journées à inventer d'ingénieux stratagèmes pour son plaisir, et le malheur des autres… Cependant, la perversité de Pervers Pépère est totalement au second degré : s'il poursuit une jeune femme dans une rue déserte, la nuit tombée, c'est pour mieux conclure… un essai digne du XV de France ; s'il engage la main innocente d'un enfant sous son manteau, c'est parce qu'il y a dissimulé un piège à souris.
Les publications[modifier | modifier le code] Pervers Pépère de Gotlib (1981) Tanino Liberatore - Galerie BD Erotique. "Le Caravage", chef-d’oeuvre de Manara. Si Milo Manara est internationalement réputé pour son habilité à dessiner les femmes et pour ses récits érotiques, le lecteur a parfois tendance à oublier que le maître italien développe bien d’autres passions, comme celle de l’Histoire (Par ex L’Histoire de France en bande dessinée dont il a signé de nombreux chapitres), et plus particulièrement la Renaissance italienne.
L’auteur italien apprécie l’ambiance de cette époque, avec le renouveau artistique qui la caractérise. Il avait déjà exploré le sujet dans divers récits courts, tel que Mors tua vita mea, publié en français dans Journal Intime (Himalaya), et récemment (enfin) réédité chez Glénat sous le titre d’Envoûtantes Chimères. Dans ce récit, Manara mettait Véronèse en scène, dans une noria de créations, de désirs, de passions, de trahison, de passage dans les prisons et de morts atroces. Le bandard fou. Moebius collection du musée de la bande dessinée Chaque semaine, nous vous proposons de découvrir une planche remarquable issue de la collection du musée, ou une planche inédite.Le procédé Hozoom d’IGS-CP vous permet d’agrandir des détails de la planche grâce à sa loupe interactive, ou encore d’afficher le résultat en plein écran.
Cette histoire « porno mais graphique » date de 1974 (l’année même où paraît l’album de la série Blueberry Ballade pour un cercueil). C’est le moment où Moebius, qui existe confidentiellement depuis les années 60 et les premières pages publiées sous ce pseudonyme dans Hara Kiri, éclate alors enfin dans Pilote et L’Echo des Savanes. Epoxy (bande dessinée) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Pour les articles homonymes, voir Époxy. Epoxy est une bande dessinée érotique créée en par Paul Cuvelier (dessin) et Jean van Hamme (scénario)[1]. Il s'agit de la première œuvre publiée de Jean van Hamme. Epoxy est une jeune femme qui évolue dans un univers mythologique en étant complètement nue. Chaque séquence de son voyage initiatique est coloriée différemment afin d'en mieux marquer les étapes. Alors qu'elle navigue seule à bord d'un voilier au large d'îles grecques, Epoxy est jetée à la mer à la suite d'un accident avec un yacht qui la repêche aussitôt dans un filet. Epoxy perd connaissance et se retrouve dans le noir complet.
Parue en 1968, Epoxy est l'une des premières bandes dessinées pour adultes publiées sans encourir les foudres de la censure. Barbarella. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Barbarella est une héroïne de bande dessinée créée en 1962 par Jean-Claude Forest. Barbarella[modifier | modifier le code] Voyageant de planète en planète, Barbarella est une héroïne de science-fiction dessinée sur le modèle de Brigitte Bardot[1]. Peu farouche, elle incarne pour son créateur la femme moderne à l'ère de la libération sexuelle. « Barbarella est une fille libre, sauvage, indépendante.
Ce n'est pas une suffragette pour autant, ni un gendarme. Elle rencontre des extraterrestres souvent séduisants et expérimente la « machine excessive », un orgasmotron. Après la sortie du film, Éric Losfeld réédite Barbarella avec en première et quatrième de couverture deux photos extraites du film. Collection Eros. Editeur DYNAMITE.