background preloader

Enseignement supérieur et recherche

Facebook Twitter

Université: une réforme sociale. Et si l’on arrêtait de croire que le dispositif d’entrée à l’université participait d’un modèle social français de promotion méritocratique ?

Université: une réforme sociale

L’affaire, absurde, du tirage au sort au sortir de la procédure APB a permis à la fois de mettre au jour un dysfonctionnement majeur et d’appeler à une transformation en profondeur de l’accès aux études supérieures. Quelques chiffres suffisent pour illustrer mon propos. Il y a d’abord cette révolution majeure que constitue la massification de l’enseignement supérieur. On comptait quelque 300 000 étudiants en 1960 et 2,6 millions en 2016. Ajoutons que la singularité de la démographie française accroît la pression, tout spécialement, dans le très court terme, le contrecoup du boom des naissances autour de l’an 2000. Comment nos voisins européens orientent et sélectionnent les futurs étudiants à l’université. En France, le baccalauréat est le premier diplôme de l’enseignement supérieur.

Comment nos voisins européens orientent et sélectionnent les futurs étudiants à l’université

Ce sésame pour l’université et un rite de passage qui marque la fin des études secondaires. Cette année, 641 700 nouveaux bacheliers ont obtenu ce précieux viatique. Dans le système actuel, tout bachelier, quel que soit son bac et sa série (général, technologique, professionnel, scientifique, économique, littéraire…), peut en principe demander à accéder de droit à n’importe quelle licence ou aux études de santé à l’Université publique. Quand les nouvelles pédagogies bousculent l’enseignement supérieur. Longtemps réservées à quelques initiés, les questions pédagogiques occupent aujourd’hui une place centrale dans l’enseignement supérieur. « L’accélération est mondiale avec des pays moteurs comme Singapour, la Finlande ou la Suisse qui font depuis longtemps de la recherche et du développement sur le système éducatif », résume François Taddei, le directeur du Centre de recherches interdisciplinaires (CRI).

Quand les nouvelles pédagogies bousculent l’enseignement supérieur

L’université Paris 1 Panthéon Sorbonne vient d’inaugurer son « PMF Lab » d’innovations pédagogiques Investir pour faire réussir plus d’étudiants Si la pédagogie devient peu à peu un enjeu majeur c’est notamment parce qu’il faut bien imaginer comment les 350 000 nouveaux étudiants qui doivent rejoindre l’enseignement supérieur dans les dix ans vont pouvoir y réussir. 300 millions d’euros vont ainsi être consacrés au développement des pédagogies dans l’enseignement supérieur dans le cadre des « Nouveaux cursus à l’université ». Travail en « CoDesign » à Centrale Lyon Donner du sens. Julien Grenet : "L'algorithme d'Admission postbac est manipulable" Le recours – décrié – à des algorithmes est-il la meilleure solution pour gérer les affectations des élèves ?

Julien Grenet : "L'algorithme d'Admission postbac est manipulable"

Même si tous les algorithmes ne se valent pas, certains ont de très bonnes propriétés. Dont celle de favoriser la transparence des critères d’affectation des élèves dans les collèges, lycées ou établissements du supérieur. Cela permet de lever le soupçon d’arbitraire dans la prise de décisions. Beaucoup de pays ont eu recours aux algorithmes pour cette raison, comme le Chili, où la corruption faussait les affectations. Quant aux règles de priorité (résultats scolaires, distance, fratrie, critères sociaux…), elles traduisent des choix politiques. Autre propriété intéressante des algorithmes, celle d’inciter les élèves ou les parents à classer leurs vœux par ordre de préférence réelle.

Sélection à l'entrée de l'université : les doyens planchent sur les prérequis. À la rentrée 2018, le tirage au sort à l'entrée des licences ne devrait être qu'"un mauvais souvenir".

Sélection à l'entrée de l'université : les doyens planchent sur les prérequis

C'est du moins ce qu'espère Frédérique Vidal, la nouvelle ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, qui a annoncé qu'elle ne serait pas la ministre qui "pérennise[rait]" cette pratique "ni efficace, ni juste". Dans cette perspective, un système de prérequis devrait être expérimenté dans certaines filières. Système qui soulève de nombreuses interrogations : quelles licences pourraient être touchées, en quoi consisteront ces prérequis, et surtout seront-ils "indicatifs" ou "coercitifs" ? Il y a urgence : pour que la session 2018 d'Admission postbac puisse être paramétrée conformément aux décisions prises par le ministère, ce dernier devra trancher d'ici au début de l'automne.

Alors que plusieurs conférences de doyens (Staps, droit...) se réunissent la semaine du 19 juin 2017 pour évoquer le sujet, EducPros leur a demandé leur avis. Exclusif. Ce qu'imagine la ministre de l'Enseignement supérieur pour en finir avec le tirage au sort - L'Etudiant. Frédérique Vidal lance une grande concertation, lundi 17 juillet 2017, avec les représentants des universités et les syndicats pour mettre fin au tirage au sort.

Exclusif. Ce qu'imagine la ministre de l'Enseignement supérieur pour en finir avec le tirage au sort - L'Etudiant

Une réforme qui pourrait même toucher l'organisation de la licence. La ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche explique à l'Etudiant ses projets. Une concertation dédiée à l’instauration d’un Contrat de réussite étudiant débutera ce 17 juillet. Pourquoi une telle initiative vous paraît-elle indispensable ?

Theconversation. Menées tous les trois ans, TIMSS et PISA sont les sixièmes enquêtes de ce type depuis leurs débuts.

theconversation

Celles de 2015 confirment les principales tendances observées précédemment et apportent quelques faits nouveaux. Theconversation. Le premier cycle universitaire est à la croisée des chemins.

theconversation

Les effectifs augmentent. Dans certaines filières, les universités ne peuvent plus absorber le flux de nouveaux bacheliers. L’impact de l’augmentation démographique est aggravé par une inefficacité du système, conséquence d’un déficit d’orientation. L’orientation est en effet un enjeu clé, pour s’adapter et canaliser des publics étudiants qui changent. Pour sortir de la nasse, la licence doit évoluer, devenir complètement modulaire, s’appuyer massivement sur les outils numériques, accompagner les parcours étudiants, valoriser leurs compétences, permettre les passerelles. Licence, Paces, APB : pourquoi le système coince ? Comment le faire évoluer ? Le premier cycle universitaire est à la croisée des chemins.

Licence, Paces, APB : pourquoi le système coince ? Comment le faire évoluer ?

Les effectifs augmentent. Dans certaines filières, les universités ne peuvent plus absorber le flux de nouveaux bacheliers. L'impact de l'augmentation démographique est aggravé par une inefficacité du système, conséquence d'un déficit d'orientation. L'orientation est en effet un enjeu clé, pour s'adapter et canaliser des publics étudiants qui changent. Sélection à l'entrée de l'université : les doyens planchent sur les prérequis.