Les thermes romains. Les riches Romains, amateurs de fontaines et de bassins, possèdent des bains dans leur maison privée.
Les premiers thermes publics sont construits pour l'usage d'une population modeste puis se développent pour devenir un élément essentiel de l'urbanisme romain, symbole de puissance et de richesse. Ils illustrent le modèle de vie du citoyen, attentif aux soins du corps et avide d'échanges sociaux et amicaux. S'y accomplit un "rite de socialité" (P.
Veyne, Le Pain et le cirque, Sociologie historique d'un pluralisme politique, Paris, Seuil, 1976) qui participe à la diffusion de la culture romaine dans l'empire. La multiplication des thermes dépend du développement du réseau hydraulique. L'hypocauste (16) est perfectionné pour s'adapter aux vastes constructions publiques. Sous l'Empire, tout Romain se rend aux bains quotidiennement. Les plaisirs du bain dans l’antiquité romaine. Les plaisirs du bain dans l’antiquité romaine avec : Jean Noël Robert Latiniste, historien de Rome pour son ouvrage Les plaisirs à Rome , aux éditions Payot La pratique du bain à Rome est importée de Grèce, mais les Romains ne les ont pas imités… Les Romains ont développé un art singulier du bain.
Si les Romains construisent d’abord des bains c’est par obsession de la propreté corporelle… Dans les premières décennies de Rome, l’hygiène reste très rudimentaire. On se lave chaque matin les bras et les jambes. Dans la République et l’Empire romain, l’un des moments privilégiés de la journée du citoyen romain c’est la fréquentation des thermes. C’est une institution essentielle dans la vie quotidienne du Romain qui y passe une à deux heures par jour…. Au IIème siècle avant notre ère, apparaissent les bains publics, distincts pour les hommes et pour les femmes. Les bains ne deviennent mixtes qu’à la fin de l’Empire. Ces bains publics étaient très accessibles, d’abord ouvert les jours de marché. Entretien avec Bertrand Roussel, directeur des musées d’archéologie de Nice. La vie des Classiques s'est entretenue avec Bertrand Roussel (photographie ci-contre, crédits : Musée d’Archéologie de Nice / Cimiez).
Comment vous présenter ? Je m’appelle Bertrand Roussel et je suis le directeur des musées d’archéologie de Nice, ce qui comprend le musée de préhistoire de Terra Amata et le musée d’Archéologie de Nice / Cimiez, depuis 2012. Remontons le temps et arrêtons-nous d’abord dans une ferme niçoise de la colline de Cimiez dans les années 1950, une ferme particulière car l’édifice est…romain ? En effet, le frigidarium (salle froide) des thermes de Nord de l’antique Cemenelum, a été transformé, après l’abandon de la ville, en ferme, ce qui a permis la bonne conservation en élévation (10 m) de ses murs. Jusqu’au XXe siècle l’édifice semblait si impressionnant aux habitants du quartier que ces derniers l’appelaient « temple d’Apollon ». Cette ferme a été démolie par les archéologues pour ne laisser visible que les murs romains. Restent-ils des zones à fouiller ? Les plaisirs du bain dans l’antiquité romaine. Thermes Romains. Les thermes romains faisaient partie intégrante de la vie romaine.
Prendre un bain tous les jours, ou presque tous les jours, était très commun à Rome dans l'antiquité. Dans la Rome antique, les pauvres allaient aux bains publics plusieurs fois par semaine. Par contraste, dans l'Europe du 18e siècle, même les personnes appartenant à l'aristocratie se baignaient rarement. Les origines des thermes romains Les thermes romains suivaient la tradition de la Grèce antique. Comment les Romains de l'antiquité se baignaient Pour la plupart des Romains, prendre son bain se faisait en public. Une autre différence par rapport aux saunas et spas modernes: ces saunas ou thermes étaient des lieux où les Romains socialisaient, traitaient des affaires, faisaient la cour aux femmes ou tout simplement se détendaient. Les gens se baignaient non seulement pour l'hygiène corporelle mais aussi pour les bienfaits pour la santé associés à ces bains. ROMA-QUADRATA.
Thermes romains. Mosaïque de bains publics (Sabratha, Libye) dont l'inscription, SALVOM LAVISSE, peut se traduire par « se laver est bénéfique ».
Les thermes romains (en latin thermæ, du grec thermos, « chaud ») sont des établissements abritant les bains publics (en latin : balnea) de la Rome antique qui participent au maintien de la santé publique en permettant aux populations de se laver dans de bonnes conditions d'hygiène. Leur ouverture progressive à toutes les couches sociales en fait des lieux de grande mixité. Durant l'Empire romain, la pratique du thermalisme dans des établissements dédiés accessibles à tous et offrant plus de services que la simple fonction de bain devient une caractéristique de la culture romaine. Terminologie[modifier | modifier le code] De manière générale, il semble que ce soit la taille et l'intégration de l'établissement dans le paysage urbain qui soient les critères permettant de distinguer les balnea des thermae après le Ier siècle. Histoire[modifier | modifier le code]