Le quinquennat Sarkozy marqué par l'explosion de la dette sur fond de crise. Le quinquennat du président Nicolas Sarkozy s'est accompagné d'une explosion de la dette de la France, dont la crise est très majoritairement responsable même si les débuts du mandat ont été marqués par un certain laxisme budgétaire, estiment les économistes.
Dette publique, ceux qui ont enfoncé la France. Le Trésor français a emprunté 4,975 milliards d'euros à court terme. La France a emprunté mercredi 4,975 milliards d’euros à court terme sur les marchés.
Certes toujours négatifs, les taux qui lui ont été accordés ont néanmoins progressé. C’est en effet ce qu’a annoncé mercredi l‘Agence France Trésor (AFT), chargée de placer la dette française auprès des investisseurs. Volume adjugé inférieur au volume demandé Le Trésor français a ainsi levé 2,916 milliards d’euros à trois mois (13 semaines), à un taux de -0,570% contre -0,701% lors de la dernière opération comparable réalisée le 10 décembre 2018. Le volume adjugé s’avère nettement inférieur au volume demandé, de 7,416 milliards. Un emprunt de 1,099 milliard d’euros à six mois (22 semaines) a également été contracté à un taux de -0,596% contre le taux de -0,651% pratiquée pour le même type d’échéance le 10 décembre. Là aussi, le volume adjugé s’avère nettement inférieur au volume demandé, de 3,335 milliards. Des taux certes négatifs mais qui progressent.
Adair Turner: « Nos économies sont encore accros à la dette » La France profite de taux bas record pour s'endetter. C'est la chance de la France.
Ses déficits ont beau déraper et ses perspectives d'économies se réduire, elle a emprunté jeudi matin sur les marchés à un nouveau plancher historique pour des obligations de référence à échéance de dix ans. Paris a ainsi levé 4,297 milliards d'euros à échéance novembre 2024 au taux de 1,32%, effaçant le précédent record, qui datait du 3 juillet (1,77%). Paris ne doit évidemment pas ces conditions d'emprunt exceptionnelles à sa bonne santé économique, alors que la croissance est à zéro et que le chômage augmente. Notre pays profite du contexte extrêmement favorable dont bénéficie l'ensemble du marché de la dette en zone euro. Grâce en soit rendue aux politiques monétaires très généreuses mises en oeuvre par les banques centrales à travers le monde.
La Banque centrale européenne, qui réunit aujourd'hui son Comité de politique monétaire, ne fait pas exception. Dette française : jusqu'où pourra-t-on emprunter ? C'est un prêt d'envergure qui attend la France l'année prochaine : 195 milliards d’euros exactement, et encore, c’est un montant net.
En réalité, comme elle rachète ses propres emprunts (au moins les titres anciens, qui sont à taux plus élevés qu'aujourd'hui), le montant brut, c'est-à-dire ce qui va nous être prêté par les investisseurs, dépasse allègrement les 200 milliards. Cela fait de nous le quatrième emprunteur mondial, derrière les Etats-Unis, le Japon et l’Italie. Pour une fois, la France dépasse l’Allemagne. La dette allemande est maintenant nettement inférieure à celle de la France, bien que son économie soit plus grande de 25% environ.
Et l’Allemagne est en train de la rembourser, grâce à ses excédents. La dette de la France sur le point de franchir les 100% du PIB à cause de la SNCF. La SNCF fait exploser la dette de la France, désormais toute proche des 100% du PIB.
C'est un coup dur comptable. C'est l'Insee qui vient de changer la définition comptable de SNCF Réseau, l'entité en charge de gérer le réseau ferré. Jusqu'à présent, c'était considéré comme une entreprise publique normale avec des dépenses et des recettes. Sauf que les subventions publiques sont tellement importantes dans le rail, elles représentent désormais plus de la moitié des recettes, que l’on doit maintenant parler d'une administration publique concernant SNCF Réseau. Et cette domination change tout. Mais ce nouveau traitement comptable de SNCF Réseau n'a rien à voir avec la réforme de la SNCF du printemps dernier ? 3200 milliards d'euros : la dette française cachée dont on ne parle pas. FIGAROVOX/ANALYSE - Si la dette publique française fait l'objet de nombreuses polémiques, peu évoquent la dette hors bilan de l'état.
L'économiste Jean-Yves Archer dénonce notamment les 50 milliards d'euros du poste Logement. Jean-Yves Archer est économiste. Il dirige le Cabinet Archer et anime le think tank de recherche économique Archer 58 Research. Il est diplômé de l'E.N.A, promotion de 1985, et est titulaire d'un doctorat en Economie à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. En savoir plus sur son site. Le citoyen en qualité d'électeur tout autant que de contribuable sait largement qu'il existe une dette, générée par les gouvernements de gauche et de droite, qui dépasse les 2035 milliards et frôle par conséquent les 100% de notre PIB.