From Halliburton to Walmart, these big corporations will make money off of climate change. This story was originally published by Mother Jones and is reproduced here as part of the Climate Desk collaboration. Climate change will have some pretty terrifying consequences. Experts have predicted everything from deadly heatwaves and devastating floods to falling crop production and even increased political instability and violence. But according to some of the world’s biggest companies, these future disasters could also present lucrative business opportunities. In a remarkable series of documents submitted to a London-based nonprofit called CDP, big-name corporations describe global warming as a chance to sell more weapons systems to the military, more air conditioners to sweltering civilians, and more medications to people afflicted by tropical diseases.
CDP, which stands for “Carbon Disclosure Project,” asks companies all over the world to disclose information about their greenhouse gas emissions and how the changing climate will impact their operations. Drilling for more oil. Keucheyan et la "seule forme d'écologie possible" (Hors-Série) A qui profite la crise écologique ? Essentiellement au capitalisme, selon Razmig Keucheyan, sociologue, interrogé par Judith Bernard dans l'émission Dans le texte diffusée sur le site Hors-Série, "Non content d'en être le responsable, le capitalisme cherche, à l'autre bout du processus, à tirer profit de ce changement climatique.
C'est ce que j'appelle la logique de la double peine", explique-t-il. Auteur de l'essai La nature est un champ de bataille, Keucheyan estime qu'une lutte écologique est encore possible mais devra venir du peuple : "La seule écologie possible est une écologie par en bas, l'éco-socialisme, notamment parce que la transition écologique ne se fera pas sans les gens.
Et pour qu'elle se fasse avec les gens, il faut que les gens soient impliqués dans des nouvelles formes de collectif. Pour prolonger, voir l'intégralité de l'émission, avec Razmig Keucheyan : "La nature est un champ de bataille" Non, transformer la nature en monnaie ne peut pas la sauver. Si la Conférence de Paris sur le climat de décembre doit échouer, ce sera pour des questions de gros sous.
Car sur le fond, tous les pays sont d’accord : plafonner la hausse des températures serait une bonne chose pour notre « maison commune » ; en revanche, lorsqu’il s’agit de mettre la main à la poche et d’aider les pays du Sud à se développer tout en maîtrisant leurs émissions de gaz à effet de serre, les choses se compliquent. Les promesses des pays riches s’évanouissent, preuve que si la nature et sa sauvegarde ont un prix, les Etats rechignent à s’en acquitter. Jean Gadrey et Aurore Lalucq, les deux économistes qui cosignent le livre, rappellent un précédent qui aurait dû nous alerter.
Il y a moins de dix ans, l’Equateur avait proposé de ne pas exploiter un gisement de pétrole découvert dans le parc naturel de Yasuni à la condition que les pays développés compensent le manque à gagner. La valeur de la nature Car comment fixer « le prix de la nature » ? Un bilan décevant. Inscrire la lutte contre le dérèglement climatique dans la Constitution. Ce 14 juillet 2015 est particulier, puisque la France accueille dans quelques mois la COP 21, le sommet international sur le climat, et qu’à cette occasion les yeux du monde seront braqués sur notre pays. La France doit ouvrir la voie.
Aussi, monsieur le président de la République, nous vous demandons d’inscrire dans la Constitution le respect des objectifs fixés par la communauté scientifique internationale. La lutte contre le dérèglement climatique est un objectif vital pour nos sociétés. C’est un combat qui va engager le destin de notre siècle et la France doit y prendre sa part. Elle pourrait être cette année l’un des premiers pays au monde, et le seul de son rang, à inscrire le respect des objectifs climat dans sa Constitution. L’eau, l’air et la terre sont des biens communs inaliénables. Car, à la vérité, elle n’appartient ni à la droite ni à la gauche, ni même aux seuls écologistes, mais au peuple de notre pays.
Monsieur le Président, le temps presse. Nature, le nouvel eldorado de la finance. La course au profit généralisé et le marché global ont largement contribué à la crise écologique actuelle. Pourtant, les mondes de l'économie et de la finance prétendent renverser la tendance et sauver la planète en la protégeant à leur façon, c'est-à-dire avec de l'argent. C'est bien l'émergence d'un nouveau marché, celui de la protection environnementale, que décrypte le documentaire de Sandrine Feydel et Denis Delestrac - l'auteur du Sable, enquête sur une disparition, récemment diffusé par ARTE. Encore embryonnaire il y a quelques années, ce marché est aujourd'hui l'un des plus prometteurs en terme de profit.
Son mode de fonctionnement est simple. De plus en plus de sociétés financières ou d'assurances, parfois précédées par les économistes, attribuent un coût à la nature. Combien vaut la forêt d'Amazonie ? La nature de l'argent. Nature, le nouvel eldorado de la finance. La Commission européenne va t-elle transformer la nature en registre comptable.
Interior : Beautiful clouds hover over... Hervé Kempf et Pascal Canfin : « Le capitalisme vert, ça n'existe pas ! » Watch, publish, share videos. Compenser les atteintes à la biodiversité : l’expérience américaine des banques de zones humides. 8 août 2012 (mis à jour le 4 octobre 2012) - Eau et biodiversité Commissariat général au développement durable Le point sur - Numéro 134 - Août 2012 Pour compenser les impacts négatifs que son projet cause à la biodiversité, et qu’il n’a pu ni éviter ni réduire suffisamment, un aménageur peut recourir à une « banque de compensation ».
Il achète alors des crédits d’habitats ou d’espèces équivalents à ces impacts. Alors que la France expérimente depuis 2008 cet outil économique innovant, le Ministère du développement durable a analysé la longue expérience des banques de compensation aux Etats-Unis, où elles représentent 26% des mesures compensatoires réalisées, afin d’en tirer les enseignements. Théâtre des idées - Une nouvelle ère écologique ? - Plateformes.
Droits de la nature : vers une reconnaissance de l'environnement comme bien commun de l'humanité ? La nature n'a pas de prix, les méprises de l'économie verte. La nature n'a pas de prix. La Terre mise aux enchères. La financiarisation de la nature. La financiarisation de la nature. L’économie verte, histoire d’une idée aspirée par le néolibéralisme. Commodity eco-certification skyrockets, but standards slip. Trends in commodity certification markets Market share for certified commodities. All figures courtesy of IISD's report The volume of commodities produced under various social and environmental certification standards jumped 41 percent in 2012, far outpacing the 2 percent growth across conventional commodity markets, finds a comprehensive new assessment of the global certification market.
The report — published by the International Institute for Sustainable Development (IISD), the International Institute for Environment and Development (IIED), the Finance Alliance for Sustainable Trade (FAST), Environment and Trade in a World of Interdependence (ENTWINED) and the Sustainable Trade Initiative (IDH) — provides an in-depth review of certification for the banana, biofuels, cocoa, coffee, cotton, forestry, palm oil, soy, sugar, and tea markets. Certification markets for highlighted commodities Cotton: 27.2 million tons of cotton with an export value of $20.2 billion was produced in 2012. Economie verte : ce qui a changé en vingt ans, Croissance verte. Comment s'enrichir en prétendant sauver la planète - Economie verte. Basta ! : Cela fait vingt ans, depuis le sommet de la Terre à Rio en 1992, que l’on se préoccupe davantage de la biodiversité. Quel bilan tirez-vous de ces deux décennies ? Christophe Bonneuil [1] : Ce qui a été mis en place en 1992 n’a pas permis de ralentir la sixième extinction actuellement en cours [2].
Le taux de disparition des espèces est mille fois supérieur à la normale ! Cette érosion de la biodiversité est essentiellement due à la destruction des habitats naturels, à la déforestation, aux changements d’usage des sols. La Convention sur la diversité biologique (CDB) adoptée à Rio il y a vingt ans se souciait certes de la biodiversité, mais son premier article indique clairement que la meilleure façon de la conserver suppose le partage des ressources liées à son exploitation. La CDB entérine dès cette époque la notion de brevets sur le vivant. Les États se sont-ils donnés les moyens de préserver la biodiversité ? Propos recueillis par Sophie Chapelle.