Mettez fin à la surpêche ! Les chasseurs imposent leur censure sur France-Inter. L’émission quotidienne de France Inter Service public du 6 septembre 2013 était consacrée à la chasse.
Mais l’un des intervenants prévus, Pierre Athanaze, a été censuré par le représentant du lobby cynégétique. Trois intervenants étaient en fin de compte présents lors de cette émission du 6 septembre : - Un « pour » : Pierre de Boisguilbert, chargé de com’ de la FNC (Fédération Nationale des Chasseurs) depuis 2010 (et accessoirement secrétaire général de la Société de Vénerie, association dédiée à la défense de la chasse à courre). Communicant talentueux, on comprend que la FNC l’ait choisi pour l’envoyer sur le front médiatique. Il oeuvre main dans la main avec Thierry Coste, conseiller politique de la FNC et lobbyiste professionnel. - Un « neutre », Christophe Baticle, sociologue à l’Université de Picardie, spécialisé dans les études sur la ruralité et la chasse. « Neutre » ?
- Un « contre », Dominique Py, administratrice à la FNE, responsable « Faune sauvage ». L'Europe envisage d'interdire la liberté de déplacement de certains militants. La presse allemande vient de révéler une étude commandée par l'Union Européenne : celle-ci voudrait dans les années à venir interdire le déplacement sur le territoire européen des militants et activistes de la cause animale.
L'Europe est donc en train de préparer une loi qui interdira le déplacement sur le sol européen des militants de la cause animale et ce dans le but d'empêcher le développement d'une internationale européenne de la cause animale. Cette étude, dont certains extraits viennent d'être publiés dans la presse allemande, exprime parfaitement bien ce que les militants de la cause animale représentent pour les institutions européennes : des activistes qualifiés de " criminels itinérants" ! Défendre les droits des animaux est donc perçu par l'UE comme une action criminelle que la loi doit punir pour éviter sa prolifération.
L'UE prend donc partie clairement pour ceux qui se servent des animaux comme biens économiques et donc se range du côté du capitalisme le plus violent. Je me fiche de savoir pourquoi vous mangez de la viande. Très chers lecteurs que j’aime, Certains d’entre vous commencent à sérieusement me les briser menues.
Vous voulez manger de la viande? Mangez-en. Vous avez le droit. Vous êtes mal à l’aise quand j’affirme que manger de la viande, c’est accorder plus de valeur au petit plaisir supplémentaire que vous procure un morceau de viande par rapport à un bol de lentilles, qu’a la vie d’un animal? Ho, comme c’est triste. Cet article pourrait ressembler à une attaque frontale contre les mangeurs de viande. Mais, si j’admets et je tolère que des gens tuent des animaux pour les manger alors qu’ils pourraient manger autre chose à la place (parce que je suis bien obligée de supporter cette injustice et parce que je ne peux m’élever contre des pratiques socialement admises sans admettre qu’elles soient socialement « normales » et agir en conséquence), donc si je tolère que les gens mangent de la viande, j’en ai plus que ma claque d’entendre leurs éternelles jérémiades et justifications.
Bonne nouvelle pour les vaches : les végans progressent en France. Pas de viande, pas de cuir, pas de lait, pas de laine, pas de cirque, aucun produit testé sur des animaux...
Il y a plus radical que les végétariens ou même les végétaliens : les végans, adeptes d’un mode de vie 100% végétal. Sur fond de scandale touchant l’élevage intensif et d’engouement pour le bio, cette nouvelle communauté plus ou moins soudée émerge en France. A l’origine, simple équivalent anglais du végétalisme français, le véganisme (de l’anglais « veganism », néologisme créé en 1944 par le britannique Donald Watson, fondateur de la « Vegan Society ») désigne depuis quelques années un mode de consommation plus global.
La viande mauvaise pour nos intestins. Pourquoi la viande ? La viande fait partie des aliments qui étaient pendant longtemps couteux à l’achat ce qui rendait leur consommation plutôt hebdomadaire que bi-quotidienne comme c’est le cas actuellement. Manger de la viande une à deux fois par semaine était un bon rythme. Aujourd’hui, manger de la viande deux fois par jour, au sein d’un plat “idéalement” composé de légumes et de féculents est une règle retrouvée sur pratiquement tous les menus des restaurants français. Les plats végétariens ou proposant des sources de protéines végétales étant encore très minoritaires.
L’industrialisation de l’alimentation a permis l’accès aux viandes pour “tous” à un prix plus abordable et d’une consommation occasionnelle de viande, nous sommes passés à une consommation pluri-quotidienne le plus souvent. Académie d'Agriculture de France - Viande bovine et santé. The sexual Politics of Meat : Carol J Adams. Politique sexuelle de la viande - Une théorie critique féministe végétarienne.
Publié en 1980 aux États-Unis, il est disponible en français depuis mai 2016. En voici les idées force : LE POUVOIR de DONNER des NOMS UNE RHÉTORIQUE IMPLACABLE Essayez dans un dîner en ville ou avec la famille de placer ces deux phrases : Je suis féministe ! Réponse invariable en vous coupant d'ailleurs grossièrement : Ah, tu n'aimes pas les zomes ? ET/OU Non, merci, je suis végétarienne, en repoussant le plat de viande.