Savoirs CDI: Note de lecture : Vu, lu, su, les architectes de l’information face à l’oligopole du Web de Jean-Michel Salaün. Salaün, Jean-Michel.
Vu, lu, su, les architectes de l’information face à l’oligopole du Web, La Découverte, février 2012. Jean-Michel Salaün est professeur à l’Ecole normale supérieure (ENS) de Lyon. Il était précédemment directeur de l’Ecole de bibliothéconomie et des sciences de l’information à l’université de Montréal (2005-2010) et est l’auteur de nombreuses publications dont Vu, lu, su, sous titré : les architectes de l’information face à l’oligopole du Web. Son dernier ouvrage est divisé en cinq grandes parties et présente une approche originale, dans la mesure où le réseau des réseaux (Internet ou le Web) est analysé comme un document.
En effet, Jean-Michel Salaün se base sur les travaux de la théorie du document [1] qui nous intéressent au premier chef en tant que professeur documentaliste. . [1] Niels Windfeld LUND, « Document theory », Annual Review of Information Science and Technology (ARIST), vol.43, 2009. Folksonomies. Le terme de folksonomie est apparu récemment sur le web pour désigner le phénomène d’indexation des documents numériques par l’usager.
On rencontre également fréquemment le mot tag qui désigne en quelque sorte un mot-clé. Le terme de folknologie est aussi employé, mais plus rarement. L’usage du mot folksonomie semble donc plus opportun. L’architecte de l’information Thomas Vander Wal a forgé ce terme en combinant la taxinomie (règles de classification, taxonomy en anglais) et les usagers (folk). Ce phénomène ne cesse de prendre de l’ampleur avec l’avènement des nouvelles technologies du web, dites « web 2.0 », qui donnent plus de possibilités d’expression à l’internaute.
Le phénomène est-il durable ou n’est-ce qu’un effet de mode ? Caractéristiques Les folksonomies constituent la possibilité pour l’usager d’indexer des documents afin qu’il puisse plus aisément les retrouver grâce à un système de mots-clés. Françoise Chapron, un temps d'avance... Le texte est découpé en trois chapitres abondamment documentés selon une perspective chronologique afin de nous amener à mieux comprendre la situation actuelle, quelque peu schizophrénique, vécue par les enseignants documentalistes.
La période de 1937 à la création du CAPES en 1989 retrace la lente maturation de la pédagogie documentaire, saisie comme le produit d'un héritage pédagogique et plus largement éducatif (finalités, valeurs), porté par l’Éducation nouvelle, et du besoin concret de pourvoir les établissements scolaires d'un service documentaire à la fin des années 50. La documentation émerge ainsi en laissant percevoir sa dimension duelle, celle de matière à gérer (la documentation « service ») et celle de matériau à (savoir) traiter (la documentation « recherche »), engendrant cette partition complémentaire que nous connaissons bien et qui sera bientôt source de tension, entre gestion et formation.
Dessin de Daz. 09-2015. @dazzdoc (BY NC SA) La #translittératie pour les Nuls. Hervé Le Crosnier. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Hervé Le Crosnier à Brest en octobre 2011 Hervé Le Crosnier est enseignant-chercheur à l'Université de Caen. Il dispense des enseignements sur les technologies du web (informatique) et la culture numérique (sciences de l'information). Ancien conservateur des bibliothèques, de 1984 à 1995, Hervé Le Crosnier a créé la liste de diffusion Biblio-fr qui a servi de forum aux bibliothécaires et professionnels du livre et de la documentation de 1993 à 2009[1]. Folksonomie. Paul Otlet et la bibliologie. Paul Otlet. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Politique documentaire. Politique documentaire et projet d’établissement : place du CDI et rôle du documentaliste Le contexte académique et national La référence au socle commun, l’obligation d’un projet dans chaque établissement et la mise en place des conseils pédagogiques amènent à repenser le rôle du CDI et la fonction du documentaliste.
Danah boyd : Ce qu’implique de vivre dans un monde de flux. A la Web 2.0 Expo qui se tenait mi-novembre à New York, la sociologue danah boyd a, comme à son habitude, fait une brillante présentation sur les conséquences qu’il y a à vivre dans un monde de flux, notamment en commençant à en dresser la liste des limites.
Explorons dans ses pas – partiellement, mais fidèlement -, son « Streams of Content, Limited Attention : The Flow of Information through Social Media » (Flux de contenus, attention limitée : le flot d’information dans les médias sociaux). Image : danah boyd sur scène à la Web 2.0 Expo à New York en novembre 2009, photographiée par James Duncan Davidson. Vivre dans des flux Nous vivons dans des flux, comme l’expliquait Nova Spivack, c’est-à-dire dans un monde où l’information est partout. « Cette métaphore est puissante », rappelle danah boyd. « L’idée suggère que vous viviez dans le courant : y ajoutant des choses, les consommant, les réorientant. » 4 fausses idées sur la révolution numérique.