Lire les mythes pour guérir la peur d’apprendre. Instituteur en classe spécialisée et psychothérapeute, l’auteur propose dans un ouvrage récent [1] une analyse fort intéressante du cas des élèves qui « ont peur d’apprendre » et donne des pistes fondées sur une pratique pédagogique dans laquelle des références culturelles fortes (en l’occurrence les mythes grecs) sont des moyens de travailler avec les élèves en grand échec ?...
[2] Je suis contrarié à chaque fois que j’entends dire que les enfants dont j’ai la charge ne veulent pas savoir, alors que l’observation vous montre que l’avidité et la curiosité excessive, parce qu’impossible à différer, font partie des causes majeures de leur dysfonctionnement intellectuel. Je l’entends dire par des enseignants qui citent souvent le manque de curiosité comme explication première à ce désinvestissement massif devant les choses de l’esprit.
Les risques de la pensée Comment l’accès à la pensée et aux apprentissages pourrait-il être source de déstabilisation ? Le corps-carapace. Annexe4. Article Boimare. Pdf Conference de Monsieur Boimare. Lire les mythes pour guérir la peur d’apprendre. Boimare. La médiation culturelle. Les amphis pour l’adaptation et l’intégration scolaires Serge Boimare est directeur pédagogique du Centre Claude Bernard à Paris.
Instituteur spécialisé, rééducateur, psychologue-clinicien, il met en pratique, depuis plus de trente ans, une démarche psychopédagogique auprès d’enfants qui ont pour point commun de refuser avec force les apprentissages scolaires. Il est également consultant pour l’Education nationale. Serge Boimare travaille avec des élèves en très grande difficulté qui s’opposent très fortement aux apprentissages. Certains élèves mettent en place des stratégies d’évitement pour ne pas avoir à affronter les contraines liées aux situations d’apprentissage.
"La médiation culturelle permet aux élèves en grande difficulté d’approcher ce qui les inquiète, de mettre en forme leurs craintes, leurs peurs et puis de s’en distancier. " IUFM de l'Académie de Créteil - 28 septembre 2005 Double CD-audio disponible dans les CRD. Conf S. Boimare Mediation culturelle et empechement de penser. Article Boimare. Serge Boimare : La médiation culturelle au secours des enfants "empêchés de penser"… et des autres. Serge Boimare, psychopédagogue réputé, ancien instituteur, propose à l’école une démarche innovante pour entraîner tous les élèves vers le plaisir d’apprendre et tous les enseignants vers le plaisir d’enseigner.
Qui sont les élèves « empêchés de penser »? Comment peut-on les aider à sortir de leurs difficultés scolaires ? En quoi la méthode proposée profite-t-elle aussi aux « bons » élèves et à leurs professeurs ? Serge Boimare répond à toutes ces questions en détaillant une démarche innovante et profitable à tous pour retrouver le plaisir d’apprendre et celui d’enseigner. Boimare classe culturelle. Conter et d battre. Débattre à partir des mythes - À l’école et ailleurs. La pratique du débat en classe s’est largement développée depuis quelques années, encouragée à l’école primaire par les programmes de 2002 qui la préconisent notamment en éducation civique et en littérature, et qui donnent une importance particulière à la réflexion sur les valeurs.
Elle se nourrit aussi des « nouvelles pratiques philosophiques » qui, dans ou hors l’école, répondent au besoin de réfléchir collectivement sur des problèmes existentiels. À l’école, ces pratiques s’appuient souvent sur des ouvrages de littérature de jeunesse, ce qui pose parfois aux maîtres la question de savoir quand ils font du français et quand ils font de la philosophie.Au croisement de ces deux ensembles, cet ouvrage s’appuie sur un travail collectif auquel ont participé une vingtaine des classes et des professeurs de philosophie. Élisabeth Bussienne. Le mythe comme support à une réflexion philosophique avec les élèves. Michel Tozzi, professeur émérite en sciences de l'éducation à l'Université Montpellier 3, didacticien de la philosophie Pour animer en classe une discussion à visée philosophique, on part généralement d'une question forte posée par les enfants et les adolescents en classe.
Une question, car celle-ci met individuellement et collectivement en posture de recherche pour y répondre, amène plusieurs réponses possibles, et suscite donc l'échange. Une question qui émane des intéressés eux-mêmes, ce qui résout le problème de la motivation, car on a envie de chercher et de trouver une réponse à une question dès lors qu'on se la pose personnellement et vraiment. Pour des enfants jeunes, ces questions peuvent être recueillies spontanément, ou de manière plus formelle dans une "boite à questions" ; lorsqu'il y a un programme philosophique, comme en classe terminale de lycée, elles peuvent être formulées à partir de notions du programme. Le mythe fait indéniablement penser. Illustrons notre propos.
Débattre sur des mythes en classe relais. Frédérique Landoeuer, éducatrice spécialisée en classe relais La quasi-totalité des élèves admis en classe relais le sont pour des problèmes d'absentéisme, de comportement, d'incivilité, de refus scolaire, de démotivation dans l'apprentissage ou de déscolarisation.
L'âge moyen est de 13 à 16 ans. Le nombre d'élèves accueillis simultanément varie de 8 à 12 élèves. La durée de fréquentation est variable : de 1 à 6 mois.