Un outil pour fouiller plus vite les disques durs saisis. Transfert technologique Deux PME, l'une en Islande, l'autre au Royaume Uni travaillent avec Inria dans le cadre d'un projet européen visant à développer des outils de vision par ordinateur pour aider les services de police à traquer les vidéos de propagande terroriste et les contenus pédopornographiques.
Ces outils conservent une mémoire visuelle de toutes les images qu'ils analysent. Ils peuvent ensuite repérer automatiquement des contenus visuellement similaires. Comme l'explique Laurent Amsaleg, chercheur au CNRS, la comparaison rapide de millions d'empreintes visuelles constituait le défi scientifique au cœur de ce partenariat. À chaque fois que la police saisit des images téléchargées ou produites par des pédophiles, pour les enquêteurs commence un travail fastidieux et éprouvant : l'examen et le classement de tous ces contenus. Interpol très intéressé Cette solution intéresse vivement Interpol. Fouiller de très grandes bases Repérer des logos d'organisations terroristes.
La police, bientôt capable de prédire les lieux des crimes ? Des chercheurs planchent sur un détecteur de mensonges sur les réseaux sociaux. Des chercheurs universitaires travaillent à l’élaboration d’un système capable d’identifier automatiquement – en déterminant si la source est fiable ou pas – les fausses informations qui se répandent comme une traînée de poudre sur les réseaux sociaux.
Les animaux du zoo de Londres erraient-ils dans la ville et la London Eye était-elle en feu lors des émeutes dans la capitale britannique en août 2011, comme l’ont affirmé des utilisateurs de Twitter et Facebook ? “Les réseaux sociaux grouillent de mensonges” qui peuvent avoir “des conséquences immédiates et considérables“, expliquent les chercheurs qui planchent sur ce projet ambitieux de “détecteur de mensonges” nouvelle génération. Cinq universités européennes, sous la direction de la faculté de Sheffield dans le nord de l’Angleterre, sont partenaires du programme baptisé “PHEME”, mené sur trois ans avec des financements de l’Union européenne.
AFP On en parle sur le forum. Articles similaires: Un outil d'aide à la décision juridique. Recherche - Collaboration rangizzz - Fotolia.com Peut-on extraire la logique contenue dans les normes et textes juridiques afin d'aider les magistrats à fonder leurs jugements ?
C'est tout l'objet d'une collaboration qui débute entre la Cour de Cassation, Inria, l'ENS Cachan, l'Université de Rennes 1 et l'Université de Turin, comme l'explique Guillaume Aucher, coordinateur du projet. “Un jugement, c'est un raisonnement. Et des raisonnements, les magistrats en construisent constamment pour étayer leurs assertions et décider de la conformité au droit. Située au croisement de la logique déontique et des systèmes normatifs, la discipline concernée mobilise “des informaticiens, des logiciens, mais aussi des philosophes, des chercheurs venus des sciences cognitives, quelques économistes, des linguistes...”
Un logiciel pour prévoir les crimes. Prévoir l’avenir, c’est le quotidien des météorologistes et de certains économistes.
Désormais, c’est au tour de la police d’anticiper l’avenir, pour savoir où et quand seront commis des actes de délinquances. Un logiciel, nommé PredPol, fournit ces informations aux policiers du Kent, au Royaume Uni, qui testent cette nouvelle arme. Le logiciel qui prédit les délits. Après avoir conquis plusieurs villes américaines, "PredPol" débarque au Royaume-Uni.
Le pouvoir de ce programme informatique ? Prévoir où et quand un crime aura lieu. Avec des résultats prometteurs. M le magazine du Monde | • Mis à jour le | Par Louise Couvelaire Santa Cruz, en Californie, août 2012. Minority Report, c’est pour demain. La peur du terrorisme a poussé l'Union Européenne à miser à fond sur les nouvelles technologies.
Depuis quelques années, les chercheurs financés par Bruxelles essaient de détecter les "comportements suspects" des individus via les réseaux de caméras de surveillance. Depuis quatre ans, les projets européens de recherche en matière de reconnaissance des comportements “suspects“ se multiplient. Parmi la centaine de projets du volet sécurité du FP7, le programme de recherche et développement de la Commission européenne, une demi-douzaine sortis tout droit d’un bouquin de science-fiction sont destinés à développer des technologies permettant de repérer un “comportement anormal“.
Les techniques de reconnaissance vocale permettront-elles un jour de donner une empreinte vocale ? Reconnaissance vocale On cherche depuis longtemps à confondre ou disculper des accusés via l’enregistrement de leur voix.
Malgré les progrès considérables en modélisation de la parole, on est néanmoins très loin de pouvoir identifier avec certitude des voix. Yves Laprie, responsable de l’équipe-projet Parole (Inria Nancy - Grand Est) fait le point sur les techniques de reconnaissance vocale, leurs utilisations et les recherches de son équipe. Où en est-on en matière de reconnaissance vocale? Le principal domaine d’application concerne la reconnaissance automatique de la parole. Comment modélise-t-on la parole ? Principalement par modélisation statistique à partir d’une base de données de parole, une technique postulée au début des années 1980.
De telles modélisations sont-elles utilisables pour identifier une voix ? Absolument pas. D’autres techniques permettront-elles un jour de définir une empreinte vocale, unique ? Sur quoi travaille l’équipe Parole ?