Racisme – L'Écho des Sorcières. Pour les blancs qui s’opposent au racisme : comment arrêter d’avoir tout faux! Première traduction sur ce blog Ayant partagée le lien originel de ce texte en anglais sur Twitter, je me suis fait la réflexion qu’une traduction pourrait être utile, tellement l’article est dense et l’anglais un peu soutenu.
Ce texte traite de la position d’allié blanc opposant le racisme. Un corollaire pour le sexisme (que j’ai aussi partagé) existe chez le même auteur, mais les deux étant assez redondants et longs, j’ai décidé de traduire uniquement le premier. Je suis tombée sur cet article il y a un bon bout de temps de ça en naviguant sur les Internets, comme on dit… Bien que j’en ai lu plusieurs autres sur cette thématique (la thématique étant « Comment adopter un comportement correct d’allié? »), il me semblait important de relayer celui-ci… Pourquoi lui et pas un autre? Néanmoins, on pourrait me reprocher (Je pense déjà entendre des sœurs ;)) de ne pas avoir fait entendre ma propre voix sur le sujet, ou de ne pas relayer plutôt celles d’autres personnes noires.
Êtes-vous prêt à admettre que vous aussi, vous êtes raciste? Suis-je trop faible pour supporter le malaise inspiré par le vécu des autres?
Si vous m'aviez accusée d'être raciste il y a trois ans, avant la mort de Michael Brown et d'Eric Garner, avant le mouvement Black Lives Matter, j'aurais été scandalisée. Moi, raciste? Jamais de la vie! Comment osez-vous? Je suis de gauche. Je mentais. Plus précisément, je me mentais à moi-même. Je pensais sincèrement que je n'étais pas raciste. Tout a changé il y a deux ans.
Le déferlement des réactions sur les réseaux sociaux suite à la mort de Michael Brown et les émeutes de Ferguson ont attiré mon attention. En discutant avec une de mes meilleures amies, j'ai réalisé qu'elle portait en elle une douleur profonde qu'elle m'avait cachée pendant toutes ces années, et ça m'a bouleversée. J'ai contacté un autre ami proche que je connais depuis près de 20 ans. Une chose en entraînant une autre, j'ai fini par rejoindre un groupe Facebook destiné à mieux faire connaître aux Blancs les Noirs américains et leur vécu.
La décence, chèr-e-s blanch-e-s...(partie finale) [1ère partie] [2ème partie] [3ème partie] [4ème partie] [5ème partie] La déconstruction : admettre & écouter.
La décence, chèr-e-s blanch-e-s…( 5ème partie) La décence, chèr-e-s blanch-e-s…(4ème partie) [1ère partie] [2ème partie] [3ème partie] La maladresse « Ce n’est qu’une erreur… » « Ça arrive à tout le monde de merder.
. « Elle a merdé, elle s’est excusé, que demander de plus ? Comment minimiser l’impact d’un acte ou d’un propos raciste en une phrase. L’ethnocentrisme Juger un sujet avec son avis d’occidental, en oubliant les particularités culturelles des autres pays. Sauf que. La décence, chèr-e-s blanch-e-s...(3ème partie) [1ère partie] [2ème partie] Le Tone Policing « T’es agressive !
» « Pourquoi être si violente, c’est dommage.. » « J’aime beaucoup te suivre, mais tu es très dure dans ta façon de t’exprimer.. » Un incontournable. Le problème ? NB : Arrêtez d’utiliser MLK pour l’opposer à Malcom X et nous silencier. Pour illustrer, je conclus ce paragraphe avec une citation de Malcom X: La décence, chèr-e-s blanch-e-s... (2ème partie)
[1ère partie ici] Les White tears (Est-ce que quelqu’un voudrait penser aux blancs, s’il vous plaît ?)
Les white tears : monopoliser l’espace quand il s’agit d’aborder le racisme pour… pleurer sur sa condition de blanc. Un autre incontournable. Exemple : Suite à plusieurs commentaires racistes : « Ça ne sert à rien, on a beau s’excuser, ça ne vous conviendra jamais ». La décence, chèr-e-s blanc-he-s…( 1ère partie) [ Edit: Je n’ai pas besoin que l’on m’explique l’esclavage, je suis afro-descendante, mes ancêtres étaient de esclaves et j’ai pris la peine de me renseigner sur le sujet parce que je me sens concernée.
Et pour mettre les choses au clair: la traite négrière n’était pas motivé par le racisme. Mais par l’appât du gain ( ne pas payer des gens pour faire le sale boulot, quoi de plus rentable?) , c’est du capitalisme. Tout-e personne faisant cette digression verra son commentaire supprimé. Ne nous faites pas perdre notre temps, et le votre par la même occasion. ] (Dans cet article, je vais aborder des attitudes auquel je suis confrontée continuellement. Avant toute chose, je mets une définition claire et nette de ce qu’est le racisme : le racisme est une oppression institutionnelle et systémique subie par les racisé-e-s. La posture d’allié-e si décriée, est pourtant utile.