Le manifeste écologique de Nuit debout. La commission Ecologie/climat est l’une des commissions citoyennes installées par les participants au rassemblement Nuit debout de la place de la République.
Pour Rémi Fraisse Ce Manifeste est proposé par la commission Ecologie climat/Nuit debout. Il ouvre des possibles et pose des principes. Il est évolutif et participatif. Il sera suivi par des propositions de solutions. Pour Sarkozy, les participants à Nuit debout sont « des gens qui n’ont rien dans le cerveau » Le président des Républicains, Nicolas Sarkozy, en réunion électorale à Nice, mardi 26 avril, s’en est pris aux participants de Nuit debout, en particulier à la branche parisienne du mouvement qui a investi la place de la République : « Nous ne pouvons pas accepter que des gens qui n’ont rien dans le cerveau viennent sur la place de la République donner des leçons à la démocratie française. » Présent pour soutenir la candidate LR Marine Brenier, qui se présente les 22 et 29 mai à une élection législative partielle dans la 5e circonscription des Alpes-Maritimes, l’ancien chef de l’Etat a prévenu que « la situation du pays est bien plus grave que ce que l’on dit ».
[Vidéo Nuit Debout] Smockey : «Avant toute révolution, il y a l’insoumission» Au fait, que défend Frédéric Lordon ? Frédéric Lordon l’a encore répété ce mercredi soir, à un meeting organisé à la Bourse du Travail à Paris (vidéo en ligne ici) : il n’est pas le porte-parole de « Nuit debout ».
Mais pour quiconque l’a vu se faire apostropher par un « camarade » en meeting ou applaudir en AG, il est évident qu’il représente une référence intellectuelle forte pour nombre de ceux qui participent au mouvement. Pourtant, on ne peut vraiment pas dire que les ouvrages de Frédéric Lordon soient grand public. Ni qu’il soit un habitué des « grands » médias, qu’il méprise. Récemment, son refus de parler à Libération, « chantre de la modernité néolibérale », lui a valu un portrait vitriolé de la part du canard, où il apparaît comme un petit boxeur teigneux rétif au débat contradictoire.
Pourtant, Lordon n’est pas avare de sa parole. Petit tour d’horizon de ses positions si vous prenez le train Lordon en marche. Les violences en manifestation ? Cherchez les policiers en civil. Nuit debout bousculée par la violence. L’intervention télévisée de François Hollande n’a pas plu à quelques centaines de personnes qui l’ont entendue jeudi soir place de la République.
Selon l’AFP reprise par BFM, qui présente une video sur ce qui s’est déroulé, ces personnes sont parties de la place en direction de l’Elysée. Mais un cordon de police a dévié de leur itinéraire les manifestants, qui se sont dirigés vers le nord de la capitale.Toujours selon l’AFP, des jeunes, cagoulés pour certains, ont brisé sur leur passage, dans les 10e et 19e arrondissements, des vitrines, des abribus ou encore des véhicules Autolib. « Tout le monde déteste la police ! », « la rue elle est à nous ! », criaient des manifestants, défiant les CRS. Certains ont jeté des pavés, d’autres récupéré dans les poubelles des bouteilles en verre et autres projectiles.
Peu avant 23 heures, ils étaient vers la mairie du 19e, où la police leur intimait l’ordre de se disperser. Télécharger le commmuniqué de la préfecture : Le climat et l’écologie bien présents à Nuit debout. Paris, reportage Comme les jours précédents, la commission climat et écologie de la Nuit s’est réunie mardi 12 avril à 16 h, place de la République à Paris.
Au programme de la deuxième partie de l’après-midi, la rédaction du manifeste de la commission, la mise en place du tri sélectif sur la place et l’organisation d’activités pour la journée de dimanche, consacrée à la projection du film Demain et aux « solutions pour l’avenir », explique David, 30 ans, facilitateur de la commission et en recherche d’emploi dans la gestion de projet en développement durable. Trois groupes de travail sont constitués et disposent de 45 minutes pour avancer dans ces projets. Une quinzaine de participants s’attelle au peaufinage du manifeste, aidée par Arnaud, 27 ans, animateur du groupe de travail.
Quatre propositions sont examinées et départagées par un débat suivi d’un vote. Comment se réapproprier un imaginaire ? Frédéric Lordon : « Il faut bloquer pour que tout se débloque » Frédéric Lordon, économiste, a prononcé ce discours lors de l’assemblée générale de la Nuit Debout, samedi 9 avril place de la République.
Ecouter : Transcription : Où en sommes-nous ? Des paysans bio en soutien au mouvement Nuit Debout. « Ça nous interpelle, ce mouvement, qui s’interroge sur l’avenir et sur la manière de construire un projet », confie Dominique Marion, paysan bio depuis 1977 près de Royan (Charente-Maritime), en regardant l’assemblée générale qui se termine.
Nuit debout à Paris : « On continuera jusqu’à aboutir à quelque chose de concret » LE MONDE | • Mis à jour le | Par Violaine Morin Pour la sixième Nuit debout, ce mouvement né de l’occupation de la place de la République après la manifestation du 31 mars, les manifestants sont venus plus nombreux que les soirs précédents.
L’ambiance est presque familiale. Des lycéens et des étudiants sont rassemblés, mais aussi des retraités et de très jeunes enfants, dont certains encore en âge d’être tenus dans un porte-bébé alors que leurs parents prennent en photo « l’AG ». « AG » pour « assemblée générale », ce grand débat à ciel ouvert qui dure souvent plusieurs heures. Ce soir, dès 18 heures, les témoignages se succèdent devant une foule assise, qui, selon un code hérité des « indignés » espagnols, agite les mains pour dire « d’accord » et croise les poignets pour dire « non » . « Protéger les plus faibles d’entre nous » Un vœu pieux ?