Les faux-semblants de la COP 21. Le problème est largement connu : les activités humaines émettent des gaz à effet de serre, principalement le dioxyde de carbone, qui retiennent de la chaleur au sein de l’atmosphère.
Cela réhausse les températures moyennes, renforce la survenue d’événements climatiques extrêmes, rehausse le niveau de la mer, menace l’agriculture vivrière et donc renforce l’instabilité géopolitique. Le dioxyde de carbone accroît également l’acidité des océans : les barrières de corail en sortent fragilisées, d’où une vulnérabilité accrue des côtes. Par ailleurs, des effets d’emballement sont à craindre : ainsi, le réchauffement fait fondre la couverture glaciaire aux hautes latitudes, ce qui libère du méthane, qui accroît à son tour le réchauffement. Bref, les dix plaies d’Egypte en version contemporaine : la Bible vous l’aurait dit. LGV Bordeaux-Dax : "Ça va être une catastrophe écologique majeure"
Le Gouvernement a donc décidé de passer outre le rapport de l'enquête publique, qui exprimait un avis négatif, et a choisi de soutenir les projets de lignes de trains à grande vitesse Bordeaux-Dax et Bordeaux-Toulouse.
C'est le ministre des Transports Alain Vidalies qui a effectué cette annonce le week-end dernier. Invité du 5/9 Info Sud Radio, Xavier Planty, président de l'organisme de défense et de gestion de Sauternes et Barsac prédit "une catastrophe écologique majeure". "Ça a un impact direct sur les vignobles dans le sens où ça va totalement ravager la vallée du Ciron sur 80km de long. L'eau n'arrivera plus, ou très difficilement et dans des conditions non-naturelles, à la vallée du Ciron et on craint un réchauffement des eaux du Ciron, sans compter les trouées provoquées par les accès aux travaux, par les passages sur les affluents et le Ciron elle-même. LGV Bordeaux-Dax et Bordeaux-Toulouse : organisons la résistance foncière et juridique. Le secrétaire d’Etat au transport, Alain Vidales, vient d’annoncer la prochaine signature par le gouvernement de la Déclaration d’Utilité Publique des lignes LGV Bordeaux-Dax et Bordeaux-Toulouse.
La nouvelle a provoqué la colère dans les rangs de ceux qui critiquent la LGV et qui s’inquiètent plus globalement du déménagement du territoire. Le gouvernement cède donc aux élus locaux du PS, en peine pour les élections régionales qui se profilent en décembre. L’opinion publique n’est pas dupe. Il faut bien aussi rassurer les collectivités du sud-ouest qui ont mis la main au porte-monnaie pour financer le tronçon Bordeaux-Tours, espérant la poursuite des travaux vers le Pays Basque et Toulouse. Et le gouvernement de s’assoir sur une enquête publique édifiante dont les conclusions pointent les lourdes défaillances du projet, arguments sur lesquels il est d’ailleurs intéressant de revenir aujourd’hui.
Le Gouvernement valide des deux LGV au sud de Bordeaux. LGV Bordeaux-Dax et Bordeaux-Toulouse : le gouvernement donne son feu vert. E gouvernement va donner son feu vert pour la poursuite du projet Grand projet ferroviaire du Sud-Ouest (GPSO).
Alain Vidalies, ministre des Transports, a confirmé samedi à Alain Rousset, président de la région Aquitaine, que le Premier ministre allait signer la déclaration d'utilité publique pour les lignes à grande vitesse Bordeaux-Dax et Bordeaux-Toulouse. Pour l'Europe, la France a un train écologique de retard. La France en infraction L’annonce faite par la Commission Européenne ne constitue pas une surprise.
Depuis de nombreuses années, la Commission européenne a constaté que le France ne prend pas les mesures adaptées pour résoudre la pollution atmosphérique. L’infraction concerne particulièrement dix points noirs de la pollution de l’air que sont Paris, Lyon, Grenoble, Marseille, la Martinique, la vallée de l’Arve en Rhône-Alpes, la zone urbaine régionale (ZUR) de Provence-Alpes-Côte d’Azur, et aussi Nice, Toulon et Douai-Béthune-Valenciennes. L'abandon de l'autoroute ferroviaire Atlantique fait polémique. Le gouvernement renonce à l'autoroute ferroviaire entre le Pas-de-Calais et les Landes. Le gouvernement renonce à l'autoroute ferroviaire entre Dourges (Pas-de-Calais) et Tarnos (Landes), qui devait voir le jour en janvier 2016 et transporter 85 000 poids lourds par an, a annoncé jeudi 30 avril le secrétaire d'Etat aux transports, Alain Vidalies. « L'Etat ne va pas signer ce contrat pour la mise en œuvre de l'autoroute ferroviaire », a déclaré M.
Vidalies à la radio France Bleu Gascogne, expliquant que « l'équilibre total de ce dossier a amené à constater qu'il y avait des conséquences pour les populations, que ce projet n'était pas financièrement équilibré, qu'il y avait un gros risque pour l'Etat ». LGV Limoges-Poitiers : la provocation. Le decret n° 2005-18 du 10 janvier 2015 déclarant d’utilité publique (DUP) et urgents les travaux nécessaires à la réalisation de la ligne à grande vitesse « Poitiers-Limoges » a été signé par le Premier ministre.
Réactions de France Nature Environnement, Poitou Charentes Nature (PCN) et Limousin Nature Environnement (LNE). Après des années de confusion, les choses étaient enfin claires. Ecotaxe : gâchis financier, faute politique. Des TGV coûteux, pour des gains environnementaux limités. Avec le nucléaire, le TGV est vu comme l'un des fleurons industriels français.
La Cour des comptes, qui juge son modèle à bout de souffle, relativise ses avantages environnementaux et préconise de l'inscrire dans une offre de mobilité plus large. Développée dans les années 70 pour relancer le transport ferroviaire face à la démocratisation de l'avion, "la grande vitesse est maintenant considérée comme un instrument majeur de l'aménagement du territoire, une technologie au service de l'Europe, un savoir-faire industriel à exporter, un vecteur de la « transition énergétique » et un outil de relance économique et de stimulation de l'économie locale", analyse la Cour des comptes.
Mais dans un rapport publié le 23 octobre, les Sages remettent en question "la pertinence économique, sociale et environnementale de l'investissement public" de ce mode de transport. Suspension de l’écotaxe, question au gouvernement » Jean Desessard, Sénateur écologiste de Paris. Question d’actualité à Alain Vidalies – Suspension de l’écotaxe Monsieur le ministre, C’est l’histoire d’une taxe… Une taxe acceptée par tous, mais que personne n’a le courage d’appliquer.
C’est l’histoire de la taxe « poids-lourds ». En août 2009, la majorité des groupes à l’Assemblée nationale votent pour le principe de la taxe et ses modalités d’application. Vote des députés UMP : tous pour, moins une voix Vote des députés PS et radicaux : tous pour, moins quatre voix Vote des centristes : tous pour. Conférence environnementale : le RAC quitte également les discussions sur le transport. Suspension de l’écotaxe : qui paiera les pots cassés ? EELV dénonce la décision prise par la ministre de l’écologie Ségolène Royal de repousser une nouvelle fois la mise en application de l’écotaxe prévue pour le début de l’année 2015.
Cette décision est d’autant plus surprenante qu’une phase d’expérimentation était en cours depuis le 01 octobre, afin de prendre le temps d’évaluer l’impact d’une telle mesure. Cette précipitation, qui donne raison aux pressions et aux menaces des lobbies routiers contre l’intérêt général, est particulièrement choquante pour les écologistes. Cet énième report en forme d’enterrement est un signal terrible au moment où la transition énergétique française est en passe d’être engagée, permettant à notre notre pays de se tourner vers les solutions d’avenir et un modèle de développement plus propre, plus sain et durable.
Voitures électriques : le choix du gouvernement contesté. Au vu du projet de loi sur la Transition énergétique, la France est loin de pouvoir atteindre ses objectifs d’émissions de CO2 dans les transports. C’est ce que montre le transitiomètre développé par plusieurs organisations spécialisées sur les questions énergétiques. Le texte en cours d’examen au Parlement fait la part belle à l’évolution technologique des véhicules individuels. Il met surtout l’accent sur le véhicule électrique, avec un objectif: installer 7millions de points de charge d’ici à 2030. Le projet de loi ne prend pas assez en compte la mobilité dans son ensemble, regrette Demba Diedhiou, chargé de mission Transports et mobilité durables chez FNE (France Nature Environnement).
Ecotaxe poids lourds : le principe du pollueur-payeur mis à mal. L’écotaxe est morte et enterrée. La ministre de l’Ecologie, Ségolène Royal, l’a confirmé lundi 23 juin sur France Inter. La veille, le quotidien régional Ouest France avait dévoilé l’arbitrage du Premier ministre dans ses colonnes avant la présentation du projet de loi de finances rectificative. Mais l’arbitrage ne convainc ni les contestataires ni les partisans de la taxe. Il brouille surtout le message initial de la taxe, basée sur le principe du pollueur-payeur et de l’utilisateur-payeur.
Le nouveau dispositif ne fait d’ailleurs plus aucune référence à l’écologie. Quant au dispositif lui-même, il réduit "les ambitions à peau de chagrin", déplore Jean-Baptiste Poncelet, chargé de mission Transports et Mobilité Durables à France Nature Environnement (FNE). Moins de moyens pour financer la transition énergétique A raison de 13 centimes d’euro par kilomètre, le manque à gagner est significatif. Ecotaxe : grâce au gouvernement Hollande & Royal, les citoyens paieront la facture. Le Premier ministre vient d’annoncer la mise en place d’un péage de transit, en lieu et place de l’écotaxe qu’il vide par cette occasion quasiment entièrement de sa substance. En outre il fait fi des récentes propositions de la mission parlementaire dont les travaux ont pourtant été lancés en début d’année suite à la grogne des bonnets rouges. Une fois de plus le gouvernement vient de céder face à la pression des lobbies.
Réactions de France Nature Environnement. Je suis cheminot et voici pourquoi je suis en grève. Le 11 juin 2014, les rames dorment à Bourg-en-Bresse (Sylvain Bouard) « Oui, y a grève et on sait même pas pourquoi ! » cette remarque je la lis et l’entends quasiment systématiquement en cas de grève. Avec Internet, plus que jamais, il est facile de prendre la parole et d’expliquer ses choix personnels, voici donc pourquoi je suis en grève. Making of Nous avons déjà croisé Sylvain, pour établir son « porte-monnaie au rayon X ». La réforme ferroviaire présentée par le gouvernement part du constat (tout à fait exact, aucun cheminot n’en doute) que la séparation entre la SNCF et RFF en 1997 est un échec.
On nous explique donc que l’on va réunifier le système ferroviaire. La FNAUT dénonce la hausse très importante du prix des transports publics - Fédération Nationale des Associations d'Usagers des Transports (FNAUT)