Trop d’écrans, trop sédentaires… Les Français trop peu nombreux à pratiquer une activité physique. Selon une étude publiée ce mardi, les Français ne font pas assez d’exercice physique.
Le temps passé devant les écrans et la journée de travail devant un ordinateur ont largement pesé sur cette tendance. Moins des trois-quarts (71 %) des hommes et un peu plus de la moitié (53 %) des femmes « atteignaient les recommandations de l’OMS en matière d’activité physique », soit au moins 2h30 par semaine d’activité d’intensité modérée ou 1h15 d’activité intense, selon cette étude publiée dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire de Santé publique France.
Un facteur de risque de maladies La situation est encore moins bonne chez les enfants, avec « seulement la moitié des garçons et un tiers des filles » avec une activité physique suffisante, soit au moins 1h par jour avec une intensité « modérée à forte », « sans évolution depuis 2006 ». Les enfants de plus en plus devant l’écran.
Activité physique et pratique sportive pour toutes et tous. Télécharger le rapport Activité physique et pratique sportive pour toutes et tous.
Comment mieux intégrer ces pratiques à nos modes de vie ? Télécharger le dossier de présentation du rapport activité physique et pratique sportive pour toutes et tous Le gouvernement s’est fixé pour objectif 3 millions de pratiquants d’activité physique et sportive supplémentaires d’ici aux Jeux olympiques et paralympiques de Paris en 2024. Un chiffre a priori accessible au regard de l’existant – la France compte déjà 34 millions de pratiquants –, qui n’en est pas moins ambitieux. Vie de bureau, loisirs passifs, déplacements majoritairement motorisés… en France, la sédentarité progresse : près d’un Français sur deux déclare ainsi « ne jamais pratiquer » d’activité sportive.
«On perd huit à dix ans d'espérance de vie» Cela fait vingt-huit ans que Daniel Guillard, 54 ans, travaille à l'usine d'Arcelor Packaging.
A son poste de travail, sur la chaîne, une bande défile à 450 mètres par minute, déposant de l'étain sur l'acier. Mais, autour de lui, c'est un désert humain. Le premier collègue est posté à quatre-vingts mètres de là. Ils se parlent avec un micro et ne se voient qu'aux pauses-café. Beaucoup de cafés pour tenir le coup pendant la nuit. Combien coûte l’hospitalisation en France ? L’Expansion.com s’est procuré la liste des tarifs que 425 hôpitaux pratiquent pour une journée d’hospitalisation.
Cette liste fait apparaître des différences vertigineuses de prix pour une prestation identique : l’hébergement dans un hôpital. Les tarifs de l’hospitalisation que nous donne à voir l’Expansion, correspondent au ticket modérateur, participation financière laissée à la charge de l’assuré qui représente la différence entre les frais engagés et le remboursement de la sécu. Autrement dit, il s’agit du reste à charge du patient. Pensez à vous renseigner auprès de votre mutuelle santé. Lunéville : 16.000 euros pour se faire opérer du coeur, le prix d’une vie. Depuis quelques semaines, Marie, Sénégalaise, est installée chez sa sœur Henriette et son beau-frère Jean-Pierre, rue des Hours.
Elle attend une intervention cardiaque, urgente, pour laquelle un devis lui avait été établi en 2014 par le CHU de Nancy. Devis réalisé à distance, au regard d’un diagnostic donné à Dakar par des médecins au lendemain d’un malaise alors que Marie, comme souvent, se rendait, à pied, faire quelques courses au marché. « Je paierai ! » Elle souffre d’une insuffisance aortique qui s’est encore aggravée depuis et qui, sans une intervention chirurgicale rapide, conduirait cette dame de 56 ans vers une issue fatale. La dernière ligne du devis fait également état d’une facture de 16 000 euros à honorer. « Je paierai ! Veuve et six enfants Dans l’appartement qu’il partage avec son épouse depuis dix ans, des photos en témoignent où Jean-Pierre, plus jeune, pose près de quelques belles prises.
2 115 euros: le coût moyen de la prise en charge d'un patient à l'hôpital public. Du simple au double.
C'est quasiment l'écart entre le coût moyen de la prise en charge d'un patient en 2012 dans, respectivement, une clinique privée ou un hôpital public, révélé par l'étude annuelle des coûts hospitaliers de l'Agence technique de l'information sur l'hôpital (Atih). Selon ses estimations, alors que le premier s'élevait à 1 204 euros, le deuxième atteignait 2 115 euros. Des chiffres toutefois dont la comparaison directe est délicate, note l'agence publique, "les segments d'activité des deux secteurs étant différents". >>LIRE: Les tarifs de l'hôpital public dans le viseur de 60 millions de consommateurs Des écarts moins importants en obstétrique Il n'empêche.
Les écarts sont néanmoins moindres dans l'obstétrique. L'Assurance maladie paye moins cher les actes des cliniques >>LIRE: "Nous pouvons optimiser nos dépenses dans le secteur de l'hôpital" "L'Assurance-maladie paye aux cliniques les actes qu'elles prodiguent en moyenne 20 % à 22 % moins cher que dans les hôpitaux. LDP 2011 BD.