Le « voyage subjectif » de Laurent Grasso à Ajaccio. Le Palais Fesch, dans le centre-ville d’Ajaccio, est l’un des rares musées des beaux-arts français avec vue sur la mer. Cette vue est la plus imprenable depuis le dernier étage, celui confié cet été à Laurent Grasso… qui en a fait obstruer toutes les fenêtres. Geste qui résume le parti pris de l’artiste, invité à revisiter l’institution corse et ses collections : la perte de repères pour le spectateur, plongé dans une pénombre hors du temps, emplie de flash-back. Une dimension parallèle au musée donne son nom à l’exposition : « Paramuseum ». Le vaste palais est un endroit singulier, où affleurent les excès de son fondateur, le cardinal Joseph Fesch (1763-1839), oncle de Napoléon Bonaparte, qui rassembla une colossale collection d’œuvres d’art – l’une des plus riches d’Europe ; il en légua mille à sa ville natale. Si le musée n’a pas vocation à exposer de l’art contemporain, son directeur, Philippe Costamagna, aime à bousculer les attentes des visiteurs, locaux ou touristes.
LA CÉLÉBRITÉ, POUR QUOI FAIRE. Gérard Garouste « En chemin » - 27 juin au 29 novembre 2015. La popularité de Gérard Garouste n’a d’égal que sa singularité. « Ne demande jamais ton chemin à celui qui le connaît, tu risquerais de ne pas t’égarer » : cette phrase de Rabbi Nahman de Bratsla dit toute la démarche de l’artiste, qui choisit la figuration et l’étude des mythes comme il fait appel aux aventures de Don Quichotte ou de Tintin, pour mieux explorer aujourd’hui l’identité humaine. La Fondation Maeght lui consacre son exposition d’été. Elle rend ainsi hommage à ce peintre énigmatique, exposé dès les années 1980 dans les plus grandes galeries et musées nationaux et internationaux.
Cette exposition invite ainsi à cheminer avec l’artiste, à découvrir ou mieux comprendre le mouvement dont il a fait son principe. Après une exposition consacrée à Jörg Immendorff, Olivier Kaeppelin, directeur de la Fondation Maeght, souhaite, avec Gérard Garouste, que l’on continue à s’interroger sur la figure engagée de l’artiste. Catalogue de l'exposition Gérard Garouste "En chemin" Communiqué. Exposition - Boris Vian. Du 18 octobre 2011 au 15 janvier 2012 François-Mitterrand / Galerie François Ier Peu reconnu de son vivant (1920-1959), Boris Vian est découvert de façon posthume, quand Jean-Jacques Pauvert réédite L’Écume des jours en 1963.
La postérité, fascinée par cet homme toujours jeune, créateur d’une langue originale et d’un univers foisonnant, en fait une légende. Jazz, théâtre, prose, poésie, traductions, chansons, peinture… Cette exposition réunit les multiples facettes de son oeuvre afin d’en dégager l’unité et la richesse. Diplômé de l’École centrale, Boris Vian n’exerce son métier d’ingénieur que quelques années et préfère se consacrer à l’écriture.
Sous son pseudonyme Vernon Sullivan, il rédige J’irai cracher sur vos tombes, dans le style des romans noirs américains, en se faisant passer pour le traducteur. Bien que l’ouvrage, jugé scandaleux, soit censuré, trois autres titres de Vernon Sullivan voient le jour jusqu’en 1950. Individuelles Groupes Accompagnement pédagogique. L'archéologie préventive se cherche. Retour à nos sources à l'occasion des Journées nationales de l'archéologie, tout ce week end. Découvrez l’archéologie préventive, ouverte à la concurrence et qui représente aujourd'hui l’essentiel des fouilles menées en France. Victime de la crise, elle souffre, alors que l’État tarde à réagir.
Etat des lieux, par Eric Chaverou. Elle reposait depuis quatre siècles au Couvent des Jacobins de Rennes. Louise de Quengo, Dame de Brefeillac, vient de révéler ses secrets grâce à des fouilles déclenchées sur le terrain d’un futur centre de congrès. Une sépulture exceptionnelle d’une noble du 17e siècle est ainsi mise au jour grâce à l'archéologie préventive. Plongez au coeur d'un chantier A Montereau-sur-le-Jard, en Seine-et-Marne, après un diagnostic du sol où doit s’étendre un bâtiment industriel, c’est un site du paléolithique moyen qui a été découvert. Aujourd'hui, la discipline est en danger Des licenciements dans le privé comme dans le public Les réponses de l’État.