L'Etat-providence : regard d'expert. Entretien avec Mathieu Lefebvre. Une vision d'économiste sur un sujet éminemment politique, en prise avec l'actualité de bien des pays européens.
Chercheur au Bureau d'économie théorique appliquée (BETA) et maître de conférences en économie à l'Université de Strasbourg, Mathieu Lefebvre enseigne également à l'Université de Liège (Belgique) et mène l'essentiel de ses recherches avec son collègue (et compatriote belge) Pierre Pestieau, qui a dirigé sa thèse en tant que professeur à l'Université de Liège, et a également été enseignant à l'Université de Cornell aux Etats-Unis.
Après plusieurs travaux communs portant sur la question de l'Etat-providence – notamment l'étude pour le Centre pour la recherche économique et ses applications (CEPREMAP, dirigé par Daniel Cohen, professeur d'économie à l'Ecole normale supérieure) intitulée L'Etat-providence en Europe. C’est en effet typiquement l’angle d’attaque de notre ouvrage, dans un débat public sur le sujet qui est très marqué par les posture politiques, sinon politiciennes. Investiture PMF. Gouverner la france depuis 1946 fiche. Corrigé Histoire Géo - Bac ES/L Amérique du Nord 2017. Thème concerné : Les échelles de gouvernement dans le monde depuis 1945 Chapitre concerné : Gouverner la France depuis 1946 Niveau global du sujet : complexe.
Le chapitre vu en classe porte sur Gouverner la France depuis 1946. Le sujet précise bien « héritages et évolutions ». Innovons, simplifions. La fabrique des espaces politiques régionaux : retour sur une France différenciée. Dossier : Réforme territoriale : un état des lieux À l’échelle de l’histoire administrative française, les régions sont des institutions récentes.
Les premières élections régionales n’ont eu lieu qu’en 1986, il y a moins de trente ans. La fabrique des espaces régionaux s’inscrit, cependant, dans une temporalité bien plus longue. Le fait régional revêt, sur le temps long des constructions stato-nationales, une grande variété de réalités culturelles, économiques, sociales et politiques qui prennent la forme d’identités singulières, de clivages socio-économiques, de mouvements culturels, d’organisations politiques, de revendications démocratiques, d’institutions élues et d’instruments d’action publique. La région, espace de mobilisation La construction étatique génère des résistances et/ou des contre-mobilisations régionalistes. Réforme territoriale : un état des lieux. ▼ Voir le sommaire du dossier ▼ L’adoption des lois de décentralisation dites Defferre, au début des années 1980, marque un tournant dans l’histoire des municipalités, des départements et des régions françaises.
Cet événement est souvent associé au premier âge de la décentralisation, même si, en réalité, l’histoire des collectivités territoriales s’inscrit dans un long mouvement de reconnaissance du pouvoir local insufflé sous la Révolution française. La « révolution des mairies », chère à l’essayiste Daniel Halévy, remonte en effet au XIXe siècle, et la « République des communes », célébrée en grande pompe en 1889, 1900 et 1934, s’est affermie sous la Troisième République [1]. En France, les libertés locales seraient si « chéries » que l’on n’oserait en aucune manière s’en priver. Elles ont donné lieu à une sédimentation d’entités administratives et politiques, le fameux « millefeuille français » si souvent critiqué. Au sommaire de ce dossier : La décentralisation : retour sur deux siècles de réformes.
L’État, la décentralisation et la crise économique : concilier l’inconciliable. En français dans le texte, John Oliver appelle la France à ne pas “fucked oup” La « civic tech » veut favoriser la participation des citoyens. Souvent lancées par des entrepreneurs français passionnés par la vie publique, les initiatives se multiplient pour proposer aux municipalités de renforcer le dialogue avec leurs habitants.
LE MONDE ECONOMIE | • Mis à jour le | Par Claire Legros Leur nom est à lui seul tout un programme : Nova Ideo, Democracy OS ou Fluicity… Souvent lancées par des entrepreneurs français passionnés par la vie publique, ces plates-formes ont pour ambition de « renouveler la démocratie » quand elles ne proposent pas carrément d’« ubériser la vie politique ». Elles s’inscrivent dans le vaste mouvement de la civic tech, en effervescence partout dans le monde, qui veut mettre les outils numériques au service d’une participation plus large des citoyens à la vie publique. Lire aussi : Les nouvelles ambitions de la « Civic Tech » française Au carrefour de l’innovation et du service public, les entreprises de la civic techfrançaise testent les modèles économiques face à leurs concurrentes anglo-saxonnes.
La VIe République : un contresens historique. Jean-Luc Mélenchon organise samedi prochain une grande marche vers la VIe République.
Nul doute que son incomparable talent d’orateur, sa perpétuelle fureur sacrée et la colère que lui inspire l’enlisement de sa campagne attireront les foules. Il trouvera à coup sûr des accents épiques pour accabler la monarchie gaullienne et des formules lyriques pour en appeler à une Assemblée constituante chargée d’élaborer une nouvelle Constitution. De son côté, Benoît Hamon préconise, lui aussi, une VIe République, avec notamment un étrange 49.3 citoyen, qui permettrait à 450 000 pétitionnaires d’empêcher la mise en place d’un texte législatif régulièrement voté.
Quant à Marine Le Pen, outre l’instauration de la représentation proportionnelle que préconisent également Jean-Luc Mélenchon et Benoît Hamon, elle proclame son intention d’utiliser l’arme du référendum pour forcer le destin sur les sujets cruciaux et d’en proposer l’initiative aux citoyens eux-mêmes. Alain Duhamel.