Solidarité : de nouvelles formes d’engagement citoyen. Partager cette info Les Français s’engagent de plus en plus sur des projets concrets, nous explique Jacques Malet, président de Recherche et Solidarités.
Quelles sont les nouvelles formes de solidarité ? On voit émerger de nouvelles formes d’engagement à une vitesse impressionnante. Un nouvel esprit de générosité se développe. Les Français veulent s’engager sur un projet précis plutôt que sur une cause en général. Quelle est leur motivation ? Elle est double : faire du bien aux autres, mais aussi se faire du bien. Quelles causes mobilisent ? L’environnement est en forte croissance. Il reste des valeurs sûres comme le social (avec les réseaux du Secours populaire, catholique, Croix Rouge, Restos du Cœur… très présents dans la proximité). Qu’ont changé les réseaux sociaux ? Internet et les réseaux sociaux raccourcissent le temps entre la réflexion et l’engagement concret.
Cet effet réseaux sociaux est-il au détriment des associations ? Les 25 ans des Enfoirés : "La solidarité, c'est comme l'amour. C'est médiatisée", dit Jean-Jacques Goldman. Où en est la solidarité aujourd’hui ? - Essentiel Santé Magazine.
On la dit malmenée, en crise.
La solidarité est-elle vraiment en déclin ou bien a-t-elle évolué, tout comme la société ? Réponses avec Jacques Malet de Recherches & Solidarités. Comment pourrait-on définir la solidarité ? Déjà, il ne faut pas la confondre avec la générosité. La solidarité, c’est agir AVEC les autres, pas forcément POUR les autres. Des célébrités au service d’associations. De nombreuses personnalités utilisent leur notoriété pour faire connaître les causes qu’ils soutiennent au grand public.
Selon toute vraisemblance, si vous n’êtes pas familier des réseaux sociaux Snapchat et Vine, vous ne connaissez pas Jérôme Jarre, auteur de vidéos et star du Web. À deux reprises, il a pourtant usé de sa notoriété afin de rassembler des fonds importants. En quelques jours, en mars 2017, ce Français a obtenu 1 million de dollars pour lutter contre la famine en Somalie, puis, en décembre, 2 millions de dollars en faveur des Rohingyas. Si le mode de participation (74 % des dons par smartphone) et la rapidité de la collecte sont nouveaux, en revanche l’implication de personnes connues pour des causes ne date pas d’hier.
À lire aussi Coluche et Les Restos du cœur, Brigitte Bardot et 30 millions d’amis Plus le lien semble évident entre la personne et l’organisation, plus il aura de chance de se révéler durable et efficace. L'influence des médias sur la société. Médias et ONG : une relation compliquée. Avec 250 millions de victimes de désastres par an (catastrophes, grands accidents, épidémies…) et près d’un milliard de personnes souffrant de malnutrition, l’écho donné par les médias aux crises humanitaires peut sembler ponctuel.
Ce constat révèle un rapport complexe entre médias et ONG. Acteurs humanitaires et journalistes entretiennent une relation d’interdépendance : les médias ont un rôle indéniable lors des crises humanitaires en recueillant de l’information utile pour l’évaluation des dommages ou la localisation de victimes à secourir par exemple. Ils favorisent aussi la prise de conscience des gouvernements et relaient les appels à la mobilisation des ONG. A l’inverse, les médias s’informent auprès des sources humanitaires qui cautionnent leur contenu. Quelle est l'influence des médias sur l'opinion publique ?
Au moment de s’intéresser aux retombées dont peuvent permettre de jouir les processus de la médiatisation, chacun s’interroge à juste titre sur l’influence des médias. Comprendre leur impact sur le grand public facilite en effet la construction d’un storytelling efficace, adapté aux enjeux de la séduction à deux niveaux. Comme vous le savez, les médias ont pour objectif un partage de l’information qui se veut orienté vers leur audience. Le but étant alors de démontrer le caractère utile et impactant de chaque actualité traitée. Les médias formulent des messages qui sont voués à faire office de descriptions fidèles des faits, même si la vérité est parfois éloignée de l’image dépeinte dans les passages médiatiques.
Une question reste alors en suspens : qu’en est-il du public ? Fausses nouvelles et bonnes intentions. J’ai éprouvé un curieux sentiment, la semaine dernière, en écoutant le discours que le président de la République prononçait devant les journalistes sagement réunis dans la salle des fêtes de l’Élysée.
Sur le papier, si j’ose dire, il a raison de vouloir légiférer contre la prolifération de « fausses nouvelles ». Et le débat qui s’ouvre est salutaire. Le « délit de solidarité » maintenu dans la loi immigration. Après des mois de discussions, le Parlement a approuvé définitivement mercredi 1er août le projet de loi asile-immigration. Ce texte très controversé contient une mesure particulièrement symbolique, l’aménagement du « délit de solidarité ». Ce dispositif, qui prévoit des sanctions contre toute personne ayant aidé des étrangers en situation illégale, est dénoncé par les associations de soutien aux migrants.
Contrairement à ce qu’affirme le Rassemblement national, le « délit de solidarité » n’a pas été aboli, mais seulement assoupli, ainsi que s’en sont félicités des députés de la majorité. Le "délit de solidarité" censuré par le Conseil constitutionnel au nom du "principe de fraternité" Festival Les Médiatiques : les jeunes et les fausses informations - France 3 Centre-Val de Loire. Les "fake news" sont de fausses informations diffusées par une personne ou un organisme mal-intentionné dans l’intention d’induire en erreur un internaute.
Ces informations erronées circulent en masse sur Internet et restent difficiles à déceler en raison de leur propagation rapide. Pour y voir plus clair, les élèves de 1ère du lycée Voltaire d’Orléans étaient invités ce mercredi à en discuter. Des jeunes ultra-connectés Premiers utilisateurs des réseaux sociaux, grands consommateurs d’information sur des supports numériques, les jeunes sont aussi les premiers concernés par ces informations faussées et massivement partagées par les internautes.
Pour les aider à faire le tri entre informations véridiques et informations créées de toutes pièces, les intervenants de cette table-ronde ont délivré aux étudiants une série de conseils avisés. Les preuves de la manipulation médiatique à La Presse. Le site montrealmedias, en collaboration avec acrimed, taillait en pièces cette semaine le sondage Crop-La Presse qui avançait que la population soutenait "massivement" le gouvernement par rapport à la loi 78.
Les médias indépendants en danger. Les excès du «charity business» Médiatisation exagérée des catastrophes, marketing inadapté, tourisme solidaire artificiel : Spécial investigation enquête sur les dérives de l'humanitaire Avec 3 milliards d'euros recueillis chaque année en France, les causes humanitaires peuvent s'enorgueillir de peser autant que le chiffre d'affaires de la firme américaine Apple.
Et la crise ne se fait pas sentir : le domaine affiche 5 % de croissance par an. Un tel dynamisme a fait des bonnes oeuvres un secteur économique comme un autre, nourrissant une myriade d'entreprises. Quitte à ce que l'humanitaire y perde son âme, comme le démontre ce lundi soir sur Canal + le nouveau numéro du magazine Spécial investigation .
Pour la bonne cause, rien n'est laissé au hasard.