A Bristol, l’internet quantique se branche au réseau de fibre optique - Technos et Innovations. Faire briller la France dans l'informatique quantique. Les promesses de l'informatique quantique sont en passe de devenir réalité́ avec la start-up Pasqal. « Ce que font tous nos concurrents, y compris Google, ce n'est pas suffisant !
», s'exclame Georges-Olivier Reymond, porteur du projet PROQURE (pour PROcesseur Quantique à atomes de Rydberg passant à l'Échelle), récompensé cette année par un Grand Prix au concours i-Lab. Ce docteur en physique quantique travaille depuis 20 ans sur cette révolution. « Pour ma thèse, j'avais réussi à démontrer qu'on pouvait manipuler une particule avec la technologie que j'avais développée », explique-t-il. D'une seule particule, elle a ensuite permis, en 2018, d'en manipuler 49. « Désormais, nous faisons encore plus, et notre but est d'aller à 1000 et au-delà̀, tout en contrôlant les interactions », poursuit-il.
Autrement dit, un passage à l'échelle - ce que les démonstrateurs concurrents n'ont pas réussi à faire... Lire aussi : Favoriser la transition agro-écologique. IBM veut un processeur quantique de 1000 qubits pour 2023. IBM a publié le 15 septembre 2020 une feuille de route dévoilant ses projets de développement en informatique quantique.
Cette roadmap l’amène jusqu’en 2023, où son processeur quantique devrait dépasser les 1000 qubits, quand il n’en comptait que 27 en 2019. Le géant de l’informatique ne cache pas non plus une réalité où l’on dépasserait le million de qubits pour certains appareils. C’est la première fois que IBM publie une feuille de route anticipant les performances de son matériel d’informatique quantique. C’est d’autant plus impressionnant lorsqu’on observe la croissance du nombre de qubits.
Ainsi, son tout dernier processeur, Hummingbird, sorti en 2020, table déjà à 65 qubits. L’ordinateur quantique franchit une étape dans la simulation des réactions chimiques. Lorsque les chercheurs de Google ont annoncé l’automne dernier qu’ils avaient atteint la « suprématie quantique » – un seuil où un ordinateur quantique peut effectuer une tâche hors de portée des ordinateurs ordinaires – certains se sont demandé pourquoi on en faisait tout un plat.
Le programme, qui vérifiait les sorties d’un générateur de nombres aléatoires, avait une valeur pratique limitée et ne prouvait pas que l’ordinateur quantique pouvait faire quoi que ce soit d’utile, ont déclaré les critiques. Aujourd’hui, cependant, l’ordinateur quantique de Google a réalisé quelque chose qui pourrait avoir des applications dans le monde réel : il a réussi à simuler une réaction chimique simple. L’expérience qui a atteint la suprématie quantique l’année dernière a été réalisée sur une puce nommée Sycamore, qui rassemblait 53 bits quantiques, ou qubits. Alán Aspuru-Guzik recherche par exemple de meilleurs matériaux pour les batteries afin de stocker l’énergie éolienne ou solaire.
Ordinateur quantique : où en est-on en 2020 ? Saviez-vous qu’il était déjà possible de programmer des algorithmes quantiques ?
La recherche avance à toute vitesse ! Nous faisons le point. Objet de suppositions, parfois farfelues, reine de la science-fiction, la mécanique quantique a donné naissance à l’ordinateur quantique, une machine capable de traiter les données des dizaines de millions de fois plus vite qu’un ordinateur classique. Fantasme ou réalité ? Informatique quantique : un nouvel obstacle confirmé par les chercheurs. Les ordinateurs quantiques de demain ont encore bien des obstacles à franchir.
Parmi eux, la radioactivité naturelle n'est pas des moindres. Google réalise la première simulation quantique d'une réaction chimique. Après avoir atteint la « suprématie quantique » en 2019, Google continue ses expériences en informatique quantique.
Aujourd’hui, le laboratoire Google AI Quantum vient de passer un nouveau palier avec la simulation quantique d’une réaction chimique. En 2020, l’informatique quantique n’en est encore qu’à ses balbutiements. Mais petit à petit, la recherche progresse cette discipline amenée à révolutionner notre société. Aujourd’hui, c’est Google qui annonce dans un article avoir passé un palier symbolique. L’équipe Google AI Quantum a réussi à modéliser une réaction chimique sur son Sycamore, un processeurs de 54 qbits.
L’agencement des molécules, hors de portée de l’informatique classique. L'ordinateur quantique. La quête de l’ultime Bit quantique, qubit A la base du concept de l’ordinateur quantique figure l’idée selon laquelle les phénomènes quantiques pourraient être utilisés pour décupler la puissance de calcul des machines classiques.
Ce rêve, poursuivi par des scientifiques, de par le monde, depuis plus de trente ans, se heurte cependant à d’importants obstacles technologiques. L'histoire de l'ordinateur quantique Au début des années 1980, le Nobel de physique Richard Feynman est le premier à pressentir les possibilités faramineuses d’un ordinateur capable de tirer parti des lois quantiques. Dès les années 1990, plusieurs théoriciens démontrent que certains calculs verraient leur résolution accélérée dans des proportions inouïes s’il était possible de les implémenter sur des bits quantiques, aussi appelés qubits, plutôt que sur des bits classiques. Tout comprendre à l'informatique quantique. Le sommaire de ce guide :
IBM annonce un ordinateur de 27 qubits avec un volume quantique record. Le groupe IBM propose des sessions sur ordinateurs quantiques accessibles à distance pour les chercheurs et institutions voulant tester des algorithmes sur de puissantes machines qui ne sont pas non plus à la portée de toutes les bourses.
La firme a mis à jour l'un de ses systèmes de 27 qubits lui permettant d'atteindre un volume quantique de 64, le plus grande valeur jamais atteinte jusque-là. Le volume quantique mesure les performances des machines quantiques au-delà du seul nombre de qubits, avec des paramètres comme la précision de résultat, les mécanismes de correction d'erreur, le temps de cohérence... IBM double son volume quantique. Dans la course à l'informatique quantique, IBM vient d'annoncer que son système basé sur le volume quantique est passé à 64.
Il arrive au même niveau que les système de Honeywell. Passer de 32 à 64 peut-être un détail, mais en matière d’informatique quantique, cela constitue une étape importante.