L’agence européenne Frontex fragilisée par les accusations d’expulsions illégales. Accusations d’implication dans des « pushbacks » – des refoulements illégaux de migrants et demandeurs d’asile aux frontières –, enquêtes de l’Office de lutte antifraude de l’Union européenne (UE) et de la Commission de Bruxelles, mise en cause de son directeur, Fabrice Leggeri : l’Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes, Frontex, chargée de surveiller les frontières extérieures de l’UE, traverse de grosses turbulences.
Mercredi 27 janvier, elle a même été contrainte d’annoncer qu’elle allait arrêter ses opérations en Hongrie, une première dans l’histoire de cette institution, fondée en 2004. Article réservé à nos abonnés Lire aussi En Bosnie, une inhumaine route migratoire En cause, la pratique du « pushback », systématisée par le premier ministre ultranationaliste, Viktor Orban, et développée ailleurs dans l’Union. Article réservé à nos abonnés Lire aussi « Les policiers grecs nous ont traités comme des bêtes » : des Afghans refoulés de Grèce vers la Turquie témoignent. Greta Thunberg, itinéraire médiatique d'une icône mondialisée - CLEMI. Ses nattes serrées et sa moue austère ont fait le tour du monde, et ce, bien avant que Greta Thunberg ne monte sur un bateau pour rejoindre New York, le 14 août 2019.
Quasiment un an auparavant, la Suédoise de 16 ans a initié sa grève de l’école pour interpeller sur l’inaction face au réchauffement climatique. Une année durant laquelle la jeune fille a émergé comme un personnage médiatique incontournable, que ce soit pour l’encenser ou la discréditer. Par quels mécanismes et canaux médiatiques une adolescente peut-elle devenir une figure mondiale ? Pour le comprendre, il est nécessaire de rembobiner : à quel moment la presse s’est-elle fait l’écho de l’action de Greta Thunberg pour la première fois ? En Suède ? L’été 2018 a été le plus chaud que la Suède ait connu. Son action est alors relayée par plusieurs canaux. L’homme est particulièrement rôdé aux relations publiques. Célébrité nationale assurée Propagation internationale Suggestions pour la classe. Révolution tunisienne dix ans après : partir pour vivre libre. Emna a 28 ans.
Il y a quelque temps, elle vivait encore avec sa mère dont elle avait la charge. Elle avait pour principe, sur son Facebook qui compte 28 000 abonnés, d'aborder sans peur les sujets tabous, politiques et religieux. Parmi mes abonnés, il y a ceux qui m'aiment, qui partagent mes avis et ceux qui me menacent de mort. Un jour, amusée par une publication qui incite à la prudence vis à vis de l'épidémie du coronavirus en parodiant un verset du Coran, elle décide de le partager sur son mur. Ce statut, advenu pendant le ramadan, a été grandement relayé et a suscité une vague de haine.
Quand Emna reçoit la convocation de la police, elle prend peur mais décide de publier ce courrier sur Facebook pour aller au bout de sa démarche de revendication de la liberté d'expression. "La Guerre des mondes" : histoire d'un canular radiophonique. "Une forme voûtée s’extrait de la fosse.
Je parviens à distinguer un faible rayon de lumière sur un miroir. Qu’est-ce que c’est ? Un jet de flamme vient de jaillir du miroir et bondit droit vers les hommes qui s’avançaient ! Ils sont frappés de plein fouet ! Oh mon Dieu, ils viennent de prendre feu !” Écouter 40 sec Orson Welles - "La Guerre des mondes" : l'arrivée des extraterrestres Cet extrait audio est certainement l’un des épisodes les plus connus de l’histoire de la radio. Scènes de panique et légende urbaine La faute aux journaux papiers qui, à l’époque, voient d’un mauvais œil l’arrivée d’un nouveau concurrent siphonnant leurs revenus publicitaires : la radio.
"J'ai entendu cette émission et presque fait une crise cardiaque, raconte Louis Winkler, au 1322 Clay Avenue, The Bronx. En réalité, au vu du faible nombre d’auditeurs, on est loin des scènes de panique décrites dans les journaux : lors de la diffusion, d’après le service de mesure d’audience C.E. 54 min 26 min. Mécaniques du journalisme, saison 3 : des LuxLeaks aux Panama Papers : podcast à écouter sur France Culture.