Agritrop devient archive ouverte institutionnelle. Connaître les Archives Ouvertes. Certains droits réservés par opensourceway Les Archives Ouvertes désignent des réservoirs où sont déposées, sous forme électronique et en accès libre, les publications et dans certains cas les données de la recherche scientifique.
Les serveurs d’archives ouvertes fonctionnent majoritairement sur le principe de l’auto-archivage : les chercheurs déposent eux-mêmes leurs articles scientifiques avant ou après leur publication dans ce dépôt à partir duquel il sera archivé et en principe diffusé. Le contenu de ces archives est décrit en conformité avec une norme qui en permet le moissonnage par d'autres serveurs et en facilite le référencement dans les moteurs de recherche. Ce protocole est l'OAI-PMH (Open Archive Initiative - Protocol for Metadata Harvesting). Les archives ouvertes permettent d'identifier, repérer, diffuser, valoriser, promouvoir, suivre la production scientifique des chercheurs. Scandale au CNRS ? Cher(e) responsable du service Refdoc à l'Inist, Cher directeur de l'Inist, Je suis enseignant-chercheur et je publie donc un certain nombre d'articles dans différentes revues professionnelles et scientifiques.
Avec d'autres, je milite pour que les résultats de la recherche publique (c'est à dire mes articles) soient immédiatement disponibles pour tout le monde. Et pour ce faire je dépose mes articles, tous mes articles, dans des bases de données que l'on appelle des archives ouvertes et qui permettent à tout un chacun de consulter gratuitement le texte intégral de tous mes articles. Je fais partie de ceux qui se battent bec et ongles pour parvenir à faire ajouter à leur(s) contrat(s) d'édition une clause permettant de déposer une version numérique dans des sites d'archives ouvertes sans aucun délai d'embargo. Gare aux chiffres ! J’ai lu dernièrement ici et là : - "… Elsevier a parfaitement compris une chose : c’est que si l’existence de ses revues importe tant, malgré tout, aux communautés scientifiques, ce n’est pas tant qu’il est pour elles crucial de lire les articles qu’elles contiennent (on en trouve la plupart sans problème en open access sur la Toile).
" - "Actuellement, plus de 1 500 revues d’Elsevier sont au moins partiellement en « libre accès »…" Et là je me dis : zut, j’ai raté un épisode ou quoi ? Aux dernières nouvelles, les articles publiés dans les revues hybrides (ces revues sur abonnement dans lesquelles il est possible, moyennant finances, de publier des articles en accès ouvert), notamment chez Elsevier, se comptent sur les doigts de quelques mains : 1014 articles en 2011, selon cette étude de Björk et Solomon sur les revues hybrides.
"2011, ça date, les choses ont changé" me direz-vous ? OK. Like this: J'aime chargement… Open Access : le retour des pit-bulls. Voilà déjà longtemps que je m'étais promis de vous en parler.
La meilleure preuve de l'installation d'une pratique dans les usages se mesure souvent à l'énergie que dépensent ses adversaires à nier lesdites pratiques ou à tenter de les empêcher. La pratique, c'est celle de l'Open Access, la diffusion libre des résultats de la recherche, à tout le moins quand ils sont financés sur fonds publics. Sciences et société Le nombre de revues en accès libre explose, leur indice de citation et leur facteur d'impact est l'équivalent (et parfois supérieur) à celui de revues "traditionnelles". Par ailleurs, chacun a pris conscience de l'importance de la mise en accès libre des résultats de la recherche, notamment mais pas exclusivement pour le développement de pays n'ayant pas les moyens de souscrire aux conditions tarifaires indécentes pratiquées par les gate keepers oligopolistiques de l'édition universitaire traditionnelle.
Réseaux sociaux académiques….Le débat ! Ce sujet est au cœur de débats passionnants qui ont lieu sur le web en ce moment (listes de diffusion [accesouvert], [accestresouvert], carnets de recherche Rumor , blogs perso par exemple …etc) entre enseignants-chercheurs de toutes disciplines, éditeurs et professionnels de l’information scientifique et technique (IST) – bibliothécaires ou documentalistes.
En parallèle des informations et avis très pointus et importants sur les fonctionnalités techniques de chacune de ces plateformes très évolutives (Academia.edu, Researchgate.org, MyScienceWork…) : ergonomie, accès au contenu, citation des sources, interopérabilité, identité numérique du chercheur, pérennité et conservation des données… une nouvelle question semble émerger relative à la notion de métier. Et le libre accès dans tout ça ? Et la position de nos tutelles et des instances politiques au cœur de ce débat ? Vous trouverez un très bon compte-rendu de ces débats sur le carnet d’Eric Verdeil à cette adresse : Imprimer ce billet.