La « théorie du genre » vue par la linguistique : une traduction manipulée. Qu’est-ce qui se cache derrière ce contresens ?
L’expression « théorie du genre » a été très largement employée, exploitée et surexploitée, ce qui a facilité son acceptation générale – au point d’être aujourd’hui communément acceptée. Or, cette admission à l’aveugle se trouve notamment fondée sur la méconnaissance du public des disciplines théoriques autour des gender studies, volontairement entretenue ou ignorée par la complaisance conjointe des médias et des politiques.
En France, sur ces questions, l’opinion publique est en retard. Je n’ai vu ni lu nulle part de véritable analyse stylistique, linguistique, de cette traduction imprécise, ni même de remise en cause « à la lettre » des traducteurices, ce qui me semble pourtant nécessaire. En tant qu’étudiante en littérature, je suis habituée à ce que l’on silence ou dévalorise sociologiquement cette parole et ces discours : c’est que les études de lettres ne sont globalement pas considérées comme suffisamment utiles à notre société. Critique du féminisme universitaire. Crédits : Zola, street artist, Montréal Publié ailleurs est une chronique dans laquelle nous vous présentons des articles déjà parus dans d’autres médias, mais que nous trouvons néanmoins pertinents à republier.
Celui-ci provient de la section Montreal Sisterhood du fanzine Casse Sociale de mai 2015, édité par RASH-Montréal. Le Montreal Sisterhood est un collectif composé de femmes provenant d’une diversité de milieux, ayant des parcours et expériences très différentes l’une de l’autre. Don’t blame Emma Watson’s speech for liberal feminist failures. Emma Watson’s speech isn’t the problem.
The problem is liberal feminism. Emma Watson’s speech at the UN has made headlines worldwide. It wasn’t a bad speech.
The essential feminist manifestos. Does a piece have to be called a manifesto to be a manifesto?
In a tradition as powerful and rooted in argument – which is, after all, what manifesting is all about – as feminism is, we think not. From radical second-wave tracts to viral tumblr treatises, here are our top ten picks for pro-woman proclamations. Because #GIRLSRULE, obviously. Haraway-cyborg manifeto. SCIENCE, TECHNOLOGIE ET FÉMINISME SOCIALISTE À LA FIN DU XXe SIÈCLE * Donna Haraway Rêve ironique d’une langue commune pour les femmes dans le circuit intégré.
Je vais tenter ici de construire un mythe politique ironique qui soit fidèle au féminisme, au socialisme et au matérialisme. Plus fidèle peut-être au sens du blasphème que de la vénération et de l’identification respectueuses. Le blasphème semble exiger depuis toujours que l’on prenne les choses très au sérieux.
Je ne connais pas de meilleure posture à adopter de l’intérieur des traditions évangéliques laïquo-religieuses, traditions suivies en politique par les Américains, y compris par les féministes socialistes. Le cyborg est un organisme cybernétique, hybride de machine et de vivant, créature de la réalité sociale comme personnage de roman. La science-fiction contemporaine est peuplée de cyborgs, créatures à la fois animal et machine qui habitent des univers ambigus à la fois naturels et fabriqués.
The Big Feminist BUT: The Caveats of Gender Politics in Comics. By Maria Popova “There’s both liberation and possibility in pointing out that you’re not a sellout or a coward for refusing to adopt a label that doesn’t quite name your experience.”
“Feminism is too important to be discussed only by academics,” Caitlin Moran wrote in her excellent How to Be a Woman and, indeed, gender politics permeate everything from our language to our capacity for love to our economy to how kids come to see the world. Luckily, Moran’s point comes wonderfully alive in The Big Feminist BUT: Comics about Women, Men and the Ifs, Ands & Buts of Feminism (public library) — a magnificent Kickstarter-funded collection of “the ideas, experiences and impressions of individual cartoonists and writers at a very specific moment in time,” titled after the all-too-familiar caveat of “I’m a feminist, but…” (or, occasionally, “I’m not a feminist, but…”).
By Emily Flake 'Feminist, adj' by MariNaomi.
Girl Power. Le "male gaze" (regard masculin) Après l’article de Thomas la semaine dernière sur le « slut-shaming », on continue avec les concepts féministes difficilement traduisibles.
To gaze signifie en effet « regarder fixement », « contempler »; on peut le traduire par « regard masculin », que j’emploierai alternativement avec l’expression anglaise. Issu de la critique cinématographique, ce concept est devenu central dans le vocabulaire du féminisme anglophone. Le « male gaze » peut en effet être étudié au cinéma, mais aussi dans d’autres domaines de la culture visuelle (BD, publicité, jeux vidéo…). Selon moi, on peut aussi l’étendre à l’expérience quotidienne, celle d’un regard omniprésent, un regard qui est aussi jugement et auquel on ne peut pas échapper. Origines du concept: Laura Mulvey, « Visual pleasure and Narrative cinema » En 1975, la critique de cinéma Laura Mulvey forge et définit le concept dans un article intitulé « Plaisir visuel et cinéma narratif ».
Cela n’est évidemment pas valable que pour le cinéma. Publicité. Simone de Beauvoir Explains “Why I’m a Feminist” in a Rare TV Interview (1975) In Simone de Beauvoir’s 1945 novel The Blood of Others, the narrator, Jean Blomart, reports on his childhood friend Marcel’s reaction to the word “revolution”: It was senseless to try to change anything in the world or in life; things were bad enough even if one did not meddle with them.
Everything that her heart and her mind condemned she rabidly defended—my father, marriage, capitalism. « Je ne suis pas féministe mais… Women's Studies: Feminist Theory. French Feminists Suggestions and submissions for publication on this page are welcome, see our Call for Contributions. Cute as Subversive. (originally posted on my tumblr) Toutalego.blogspot.ca/2012/11/cherecarlabruni-je-suis-feministe-mais.html. « Je ne suis pas féministe mais… » : je ne compte plus le nombre de fois où j’ai entendu cette phrase, comme si vouloir l’égalité entre les sexes était un gros mot ou un crime de lèse-majesté.
L’ex première dame Carla Bruni est allée encore plus loin en affirmant dans une interview à Vogue Paris : « Je ne suis pas une féministe active. Au contraire, je suis bourgeoise. J'aime la vie de famille, j'aime faire la même chose chaque jour ». Et d'ajouter : « Ma génération n'a pas besoin du féminisme ». Après les clichés sur la féministe poilue, mal baisée et hystérique, voici une nouveauté : on ne peut être féministe et être bourgeoise, on ne peut être féministe et avoir une vie de famille.
Is Feminism Funnier and Less Serious? How Snarky Feminism Is Making Strides. The future of feminism? - Shameless Magazine - your daily dose of fresh feminism for girls and trans youth. In the Blog Earlier this week, I was a guest on TVO’s The Agenda.
For those of you outside Ontario (or without a television), The Agenda is a nightly current-affairs program, engaging in debates and discussions about politics, culture and society. La pensée féministe au Québec. Anthologie 1900-1985. Congrès international des recherches féministes francophones.
Le mauvais exemple du féminisme autoritaire suédois. Comme n'importe quel mouvement social ou parti politique, qu'il soit de droite ou de gauche, le mouvement des femmes n'est pas à l'abri de l'autoritarisme. Selon l'anthropologue Laura Agustin, qui habite actuellement en Suède, le féminisme radical suédois des années 1960 a pris une direction telle qu'Orwell aurait pu l'appeler Grande Soeur, les désaccords n'y étant pas permis. En raison de la barrière de la langue, on ne voit jamais circuler des infos en français sur l'autoritarisme du mouvement des femmes suédois et sur son impact discutable sur certaines politiques du pays, dont l'adoption d'une loi qui criminalise les clients des prostituées. J'ai hésité à diffuser le documentaire The Gender War d'Evin Rubar (en ligne ci-dessous) sur ces influentes féministes autoritaires, parce qu'il ne peut que faire l'affaire des anti-féministes.
Mais ce qui se passe avec le féminisme suédois n'a pas forcément à arriver ici ou ailleurs, comme le souligne aussi Laura Agustin. Strength in cupcakes. “Women are girly. Again,” she says. And apparently, that sucks. Writing for the Huffington Post, Peg Aloi bemoans the death of the “tough gal,” as evidenced by blogs about cupcakes, gardening, Hello Kitty, and knitting. Women write about cuddly kitties. BUST is sponsoring a craft fair, holy shit! It would appear that the world, as seen through Ms. Before we begin: Ms. Moving on: Those “tough gal” examples cover a fairly vast range: leather-wearing rock rebels like Joan Jett and Courtney Love*; supernatural kickers of ass like Xena, Buffy, and Ellen Ripley**; iron-spirited fighters for right like Norma Rae and Erin Brockovich.
Gender Focus – A Canadian Feminist Blog. Bridget Crawford is a professor of law at Pace University and one of the co-administrators of the Feminist Law Professors blog. This was originally posted at Feminist Law Professors, re-posted with permission. Over at the on-line music publication The Quietus, UK-based writer Meryl Trussler reacts to what she perceives as a “counter-campaign” to make feminism palatable to the mainstream media (at worst) or “cool again” (at best): This move is not deliberate – probably not even conscious. But the pop-culture image of feminism today – as perpetuated at Ladyfests, in BUST magazine and its Craftaculars, on so-called ‘ladyblogs’ and at freshers’ fairs – is ostensibly the direct opposite of the Hairy Dyke.
For simplicity’s sake, we’ll call her the cupcake feminist. * * *Twee and retro have been seeping into feminism for a couple decades now, gaining potency.
Genre. Queer. [Chiennes de garde] Andrea Dworkin ne croit pas que tout rapport sexuel hétéro est un viol. Girls' studies. Essentialisme. 22 Things Only Women's And Gender Studies' Majors Understand.