La rafle du Vel d'Hiv. Vél' d'Hiv : comment a été organisée la rafle - Francetv Éducation. Depuis la conférence de Wannsee, du 20 janvier 1942, qui décide de la solution finale, les plus hauts responsables nazis organisent l’extermination des juifs d’europe. en france, le gouvernement laval est appelé à collaborer à cette entreprise en procédant à l’arrestation, au regroupement et à l’expulsion d’un premier contingent de 100 000 personnes. pourquoi le régime de vichy accepte-t-il d’aider l’occupant ?
L’antisémitisme d’etat, satisfait par les statuts des juifs, n’en est même pas la raison essentielle. le chef du gouvernement, pierre laval, revenu au pouvoir en avril 1942, est obsédé, comme son prédécesseur l’amiral darlan, par la reconnaissance de la souveraineté française à l’ensemble du territoire. garantie par l’armistice de juin 1940, celle-ci est régulièrement violée par les allemands en zone occupée et contestée à Paris même, qui n’est plus la capitale. Repères Le 11 juillet, les fonctionnaires français se disent prêts pour le 16 juillet. Et ailleurs Pologne. Vel d'Hiv : le témoignage d'une enfant rescapée. « C’était dantesque » Arlette est emmenée dans un bus vers le « centre primaire » : le Vélodrome d’Hiver.
Le complexe sportif de la rue Nétalon, conçu pour accueillir 12 000 personnes, se retrouve vite surchargé. « Vous connaissez l’enfer de Dante ? C’était dantesque. Rien n’avait été préparé, on n’avait pas à boire, on n’avait rien à manger, les sanitaires… Ce qu’une enfant de mon âge a pu voir, les suicides, les femmes qui se blessaient volontairement en espérant se faire rapatrier dans des hôpitaux, ce qui ne servait strictement à rien. Jusqu'à l'arrivée au camp de Beaune-la-Rolande, Arlette dit avoir été « tétanisée ». « Je n'ai rien compris.. 16 juillet 1942 - La rafle du Vél d'Hiv - Herodote.net. À l'aube du 16 juillet 1942 débute à Paris la « du Vél d'Hiv».
Elle voit l'arrestation par surprise de plus de treize mille Juifs parisiens de 2 à 60 ans, tous Juifs apatrides (il s'agit notamment de Juifs anciennement Allemands, Autrichiens ou Polonais). La plupart sont déportés au camp d'extermination d'Auschwitz-Birkenau. Quelques dizaines en reviendront... À l'origine de ce crime contre l'humanité, il y a le projet hitlérien d'arrêter un grand nombre de Juifs dans toute l'Europe occupée.
En France, jalouse de ses droits, l'administration, tardivement informée, veut dans certaines limites garder la maîtrise de l'opération (voir l'analyse de l'historien Alain Michel). C'est ainsi que sont mobilisés à Paris 7 000 policiers et gendarmes sous les ordres du délégué en zone nord de René Bousquet, jeune et efficace fonctionnaire du gouvernement de Vichy. La rafle C'est beaucoup... et néanmoins deux fois moins que le quota fixé par les Allemands et la préfecture de police ! Rafle du Vél'd'Hiv 16-17 juillet 1942. Arrestation de Juifs étrangers (ou apatrides) opérée à Paris, sur ordre des autorités allemandes, avec la collaboration de la police française.
Le contexte Cette opération entraîna l'arrestation de 13 152 Juifs, dont la plupart (4 115 enfants, 2 916 femmes, 1 129 hommes) furent entassés dans l'enceinte du Vélodrome d'Hiver avant leur déportation. Elle fut menée dans le cadre de la politique nazie d'extermination des Juifs de toute l'Europe occupée décidée lors de la conférence de Wannsee, en janvier 1942. La rafle du Vel d'Hiv : devoir de mémoire. Ce dimanche, avaient lieu les commémorations de la rafle du Vél’ d’Hiv partout en France.
La France qui a un devoir de mémoire envers ses victimes innocentes. Malgré une faible connaissance de cet évènement de la part des Français (principalement dans les jeunes générations), une grande majorité d'entre-eux considère comme important que la mémoire de la Shoah soit transmise. En ce sens la mémoire de la rafle du Vélodrome d'Hiver y est essentielle. Le 17 juillet 1994 a été inauguré un monument commémoratif de la rafle, sur une promenade plantée en bordure du quai de Grenelle, nommée square de la place des Martyrs-Juifs-du-Vélodrome-d'Hiver, à Paris (15e).
Il est dû au sculpteur et peintre Walter Spitzer et à l'architecte Mario Azagury et représente des civils innocents : enfants, femme enceinte, personnes âgées, symbolisant les victimes de la rafle. Il y a 73 ans, la rafle du Vel d'Hiv emportait vers la mort des milliers d’innocents. Aucun n'en reviendra.