Un séjour, 4 étapes sonores. Un amour de télés, 5 étapes de réalisation. Quand les images de synthèse brouillent les frontières de l’animation. De nombreux films d’animation, courts et longs métrages, de J’ai perdu mon corps à Calamity, une enfance de Martha Jane Cannary, de Paperman à Mémorable, mêlent les images numériques en 3D à d’autres techniques pour des raisons économiques, pratiques ou esthétiques.
Le cinéma d’animation, ce n’est pas que du dessin animé. Longtemps majoritairement employée dans le 7e art animé, la technique a été supplantée lors des vingt-cinq dernières années par les images de synthèse en trois dimensions. La 3D, comme on l’appelle dans le jargon, domine largement la production de longs-métrages depuis Toy Story, de John Lasseter (1995), et les succès des productions suivantes des studios Pixar, suivies de celles de Dreamworks (Shrek, réalisé par Andrew Adamson et Vicky Jenson en 2001). Cette prise de pouvoir n’est pas neutre et implique un changement de culture artistique liée aux différences entre les techniques. Depuis quelques années, la tendance s’est toutefois accentuée. La vie au bout des aiguilles.
L'animation sur écran d'épingles est une technique aussi rare que passionnante.
Seule une dizaine de films a été réalisée avec cette technique. Découverte et démonstration avec Michèle Lemieux, réalisatrice. La technique de l'écran d'épingles a été inventée par Alexandre Alexeïeff et Claire Parker dans les années 1930. Ils ont transmis leur savoir à Jacques Drouin, qui a lui-même enseigné les principes de cette technique à Michèle Lemieux, réalisatrice québécoise. Aujourd'hui, seuls deux de ces écrans existent dans le monde, l'un en France l'autre au Québec.
Ci-contre, Michèle Lemieux explique le fonctionnement de l'écran de l'épingles et réalise en direct une courte animation. Michèle Lemieux est la réalisatrice du dernier film produit avec l'écran d'épingles à ce jour, Le Grand Ailleurs et le petit ici (2012). L'animation de papiers découpés. Estate : quand l'animation questionne. Un photographe immortalise un débarquement de réfugiés sur une plage en Espagne.
Que devient une image fixe lorsqu'on lui donne un passé, un présent et un futur ? Inspiré par une photographie de Juan Medima qui a fait le tour du monde, ce court-métrage est réalisé en 2016 par Ronny Trocker. Vidéaste au croisement de l’art contemporain, du théâtre, du cinéma et du son, son second court-métrage Estate ("Été" en italien) est le reflet de sa pluralité plastique et de son intérêt pour les questions migratoires.
Créer une voix de robot. Créer son double. Comment animer un Playmobil ? À l'aide d'une figurine Playmobil et d'un radiateur, le réalisateur François Vogel fait découvrir l'animation image par image et met en mouvement un objet inanimé.
Arrêter le temps. Animer du sable : comment est-ce possible ? Avec un peu de sable, quelques pinceaux, un gant, une lame de cutter et une plaque de verre, on peut faire des merveilles animées : non pas seulement bâtir des châteaux, mais donner à voir toutes sortes de transformations surprenantes, ainsi que des processus plus réalistes.
Comme toujours en animation, il y faut un grand savoir-faire et une longue patience, mais le rendu visuel très particulier obtenu grâce à cette technique en vaut la peine. > 1e vidéo : Animer du sable - Démonstration Accéléré de la réalisation par Julien Laval de deux secondes d'animation de sable sur table de verre, qui a nécessité en réalité une vingtaine de minutes. Réalisation : Ciclic. > 2e vidéo : Animer du sable - Conseils pratiques. Les secrets du cinéma d'animation. La poupée au cœur battant. Retour sur une séquence d'animation d'Un drôle de locataire, de Charley Bowers, qui condense en cinq minutes quelques-uns des aspects les plus caractéristiques du cinéma image par image.
Charles R. Bowers, alias Charley Bowers, est un réalisateur et acteur américain né en 1877 ou en 1889, selon les sources (c'est dire s'il reste méconnu), et mort en 1946. En France, à l'époque où ses films étaient distribués en salles, le personnage burlesque qu'il interprétait était surnommé « Bricolo » : il s'agissait souvent d'un inventeur de machines à la fois ingénieuses et farfelues. Miyazaki au féminin. Les protagonistes des films du cinéaste d'animation japonais Hayao Miyazaki sont pour la plupart féminins — petites et jeunes filles intrépides ou vieilles dames plus ou moins dignes...
Le commentaire de ce montage vidéo est une adaptation du texte de Sébastien Bénédict « La jeune fille et la mamie volante - Miyazaki au féminin » paru dans le n° 3 de la revue Carbone (automne 2018). Vous retrouverez dans cette vidéo les films suivants d’Hayao Miyazaki : Le Château ambulant, Le Château dans le ciel, Kiki la petite sorcière, Nausicaä de la vallée du vent, Princesse Mononoké, Mon Voisin Totoro, Le Voyage de Chihiro. Et aussi : Heidi, réalisé par Isao Takahata (Hayao Miyazaki a assuré la layout).
Histoire du cinéma d'animation. L’animation est à l’origine du cinéma.
Animer, c’est en effet donner l’illusion du mouvement à partir d’une suite d’images fixes. On décompose un mouvement en une série de dessins qu’on projette ensuite tellement vite que l’œil ne perçoit pas séparément chaque phase du mouvement, mais un mouvement continu. C’est sur ce principe qu’ont été inventés les jouets optiques, puis les pantomimes d’Émile Reynaud et enfin les photographies animées des frères Lumière.