Un exemple de translittératie : l'évaluation de l'information sur internet / E-dossier de l'audiovisuel : L'éducation aux cultures de l'information / E-dossiers de l'audiovisuel / Publications / INA Expert - Accueil - Ina. Titulaire du Capes de Documentation en 1992, enseignant dans les filières documentaires à l’Université Rennes 2, docteur en Sciences de l’information et de la communication en 2000,Alexandre Serres est depuis 2002 maître de conférences et coresponsable de l’Unité régionale de formation à l'information scientifique et technique (Urfist) de Bretagne-Pays de la Loire.
Membre de l’Équipe d’accueil 3207 PREFics (Plurilinguismes, représentations, expressions francophones, information, communication, sociolinguistique) à l’Université Rennes 2, il consacre l’essentiel de ses travaux à la culture informationnelle, la didactique de l’information, l’évaluation de l’information sur Internet et la formation des étudiants et des doctorants à l’information scientifique. Il a été membre du Comité éditorial et scientifique de Formist, et a participé aux travaux de l’ERTé (Équipe de recherche en technologie éducative) « Culture informationnelle et curriculum documentaire » de Lille 3. 1. 4. 10. 11. 13.
2012 L’éducation à l’information, aux TIC et aux médias : le temps de la convergence ? Aujourd'hui, le droit à l'information et sa maîtrise sont devenus une préoccupation éducative à l'échelle internationale.
Nécessaire à la productivité des entreprises, à l'épanouissement des individus dans la dite "société de l'information" et à la vie démocratique, la maîtrise de l'information n'a pas cessé d'être recommandée par les instances internationales comme nouveau droit de l'homme (UNESCO, IFLA, Conseil de l'Europe). Mais la problématique de l'Information Literacy ou celle de la Culture informationnelle, expression plutôt privilégiée dans l'espace francophone, s'incarnent dans des réalités et des secteurs observés extrêmement divers. Cette réalité invite à poser la question du territoire de la culture informationnelle, notamment au regard de cultures proches liées au domaine de l'informatique (Computer Literacy) ou celui des médias (Média Literacy). De sorte que l'époque actuelle semble être celle d'un premier aboutissement, mais aussi celle d'une restructuration.
De l'EMI à la translittératie : sortir de notre littératie. La translittératie est une notion, un concept, une démarche d’apprentissage non encore stabilisée, sur laquelle la recherche française réfléchit et publie depuis plus de cinq ans.
D’un point de vue étymologique, la translittératie est le « passage d’un système d’écriture à un autre » (Delamotte, Liquète, Frau-Meigs, 2014) mais est traversée par plusieurs courants. Nouvelle approche de l’information intégrable aux projets d’Education aux Médias et à l’Information, la translittératie serait-elle à l’origine d’une mutation future de notre métier de professeur documentaliste ? Approche et contexte de la translittératie Qu’est-ce que la translittératie ? Le concept est né aux États-Unis en 2005 suite à l’intégration du numérique dans la vie courante et notamment la lecture en ligne, puis est arrivé en Europe par l’Angleterre et Sue Thomas. En France, une définition de Divina Frau-Meigs permet de cibler les contours de la translittératie (2012) : En résumé : 09 BERNHARD vf. 37570 bibliotheques et information literacy.
Qu'est-ce que la littératie numérique ? - Prim à bord. Définitions : Selon l’Organisation de Coopération et de Développement Economiques (OCDE), la littératie est « l’aptitude à comprendre et à utiliser l’information écrite dans la vie courante, à la maison, au travail et dans la collectivité en vue d’atteindre des buts personnels et d’étendre ses connaissances et ses capacités. » Pour le Centre canadien d’éducation aux médias et de littératie numérique, « Habilo Médias », Michael Hoechsmann et Helen DeWaard indiquent que « la littératie numérique n’est pas une catégorie technique qui décrit un niveau fonctionnel minimal de compétences technologiques, mais plutôt une vaste capacité de participer à une société qui utilise la technologie des communications numériques dans les milieux de travail, au gouvernement, en éducation, dans les domaines culturels, dans les espaces civiques, dans les foyers et dans les loisirs » .
Utiliser, comprendre et créer constituent les 3 compétences clés en littératie numérique. Pour aller plus loin : Littératies informationnelles, médiatiques et numériques : de la concurrence à la convergence ? 1Le constat d’une convergence médiatique liée au numérique succède à une période qui pourrait correspondre à une « querelle » des littératies.
Les littératies informationnelles (information literacy) et médiatiques (media literacy) se sont donc disputées pendant plusieurs années une forme de leadership, chacune prétendant contenir l’autre. En parallèle, la littératie informatique (computer literacy) a connu également des évolutions du fait du numérique au point d’être souvent intégrée au projet d’une littératie du numérique (digital literacy). 2L’émergence de nouvelles littératies a accru cette complexité et cette dispersion des forces. Les actuelles perspectives offertes par la translittératie (transliteracy) (Thomas, 2007) ou bien encore par la MIL (Media and Information Literacy) permettraient de les regrouper toutes dans un même projet, à condition de réellement parvenir à de réelles avancées sans répéter des étapes précédemment déjà opérées. 2 Paul G. 9 About Iskills : <