Actualité. Tous les Etats membres de l'UE n'ont pas fixé un salaire minimum.
Sur 28 Etats membres, 22 disposent d'une législation nationale établissant un salaire minimum légal. Les sept autres pays ont fixé un salaire minimum par branches ou prévoient que les salaires minimums soient déterminés par négociation entre les partenaires sociaux. Jusqu'au 1er janvier 2015, l'Allemagne appartenait à cette catégorie. Mais cette dernière a annoncé en novembre 2013 l'instauration d'un salaire minimum. La Commission européenne a quant à elle proposé, en 2012, la création d’un salaire minimum européen. Parmi les Etats membres ayant instauré un salaire minimum, le niveau de salaire minimum varie fortement : de 158 euros par mois en Bulgarie à 1874 euros par mois au Luxembourg, soit 12 fois plus. Trois groupes se distinguent : Deux autres manières de comparer les niveaux de salaires minimums en Europe consiste à tenir compte : Des standards de pouvoir d’achat. Quels sont les effets de l’immigration sur le marché du travail.
Par Sylvain Fontan.
L’effet de l’immigration sur le marché du travail est un sujet qui revient régulièrement à chaque période de difficultés économiques. Le réflexe pavlovien consiste, en substance, à dire qu’en supprimant l’immigration le chômage diminuera. L’hypothèse sous-tendue par cette idée est que les immigrés seraient la cause du chômage en prenant le travail des natifs. La réalité est plus complexe que cela. Il convient de souligner que l’immigration peut avoir des effets divers sur le chômage selon l’horizon temporel étudié et selon la situation des travailleurs. La situation particulière des immigrés sur le marché du travail En ce qui concerne l’Europe, les statistiques sont très claires à ce sujet.
Les écarts de chômage entre ces deux populations s’expliquent essentiellement par des caractéristiques différentes qui influencent la productivité et l’employabilité des populations. Les impacts de l’immigration sur le marché du travail à court et moyen terme. Marché du travail : les failles du système français. La Cour des comptes, dans son dernier rapport, dresse un état des lieux accablant du marché du travail.
Aperçu de ce qui ne va pas. • La gouvernance: trop d'acteurs «dispersés» Les acteurs de la politique de l'emploi et de la formation professionnelle sont «particulièrement nombreux». Bien que des conventions soient parfois passées, les actions menées par l'État, les régions et les partenaires sociaux, ainsi que par leurs opérateurs (Pôle emploi, organismes paritaires collecteurs agréés, etc.) «se superposent sans faire l'objet d'une véritable coordination». Coordonner et simplifier les actions menées.
Les réflexions actuelles sur la décentralisation doivent s'accompagner d'une «simplification drastique» de ce dispositif complexe qui fasse à la fois place à «une gouvernance resserrée» et à la nécessaire implication de la diversité des acteurs. . • Les emplois aidés: la mauvaise exception française • La formation professionnelle: amplificatrice d'inégalités Le chômage partiel? Le contrôle renforcé des chômeurs se met en place à Pôle emploi. VIDÉO - Des agents de l'organisme sont à partir de ce lundi chargés de vérifier que les chômeurs sont réellement en recherche d'emploi active.
Le dispositif, lancé dans trois régions, devrait s'étendre au reste de la France mi-novembre. C'est ce lundi que démarre officiellement le contrôle renforcé des chômeurs décidé par le gouvernement. 200 agents de Pôle emploi seront désormais chargés de vérifier que les chômeurs sont réellement en recherche active, afin de remobiliser ceux qui peinent dans leurs démarches. Ce nouveau système sera lancé dans les trois régions jusqu'ici expérimentatrices (Franche-Comté, Poitou-Charentes et Provence-Alpes-Côte d'Azur) avant d'être généralisé à l'ensemble du territoire d'ici à la mi-novembre.
Trois étapes sont prévues. Un marché du travail très inégalitaire en France. ANALYSE - Il y a en réalité deux marchés du travail en France.
On trouve d'un côté des salariés bien formés et épargnés par le sous-emploi et de l'autre des personnes peu qualifiées qui subissent le chômage et la précarité. Une dualité dont la France, contrairement à d'autres pays, n'a pas réussi à sortir. La litanie des chiffres globaux du chômage masque une réalité: en France, les différentes catégories professionnelles ne sont pas égales face à l'emploi. Selon l'Insee, le taux de chômage de cadres, bien qu'en hausse depuis la crise, ne dépassait pas 3,9% en 2013. Celui des ouvriers était, lui, de 14,6%… Quoi qu'en dise, le diplôme reste un sésame pour l'emploi. Résultat, le marché du travail français est dual.
Pourtant, cette évolution aurait pas être évitée. «La France présente un déficit très net d'emplois dans les services non-qualifiés» L'Insee.