L'incroyable fortune des mouvements djihadistes. "J’appelle le système financier à couper les sources d’alimentation du terrorisme, à en terminer avec les paradis fiscaux, à lutter contre le blanchiment de l’argent.
" A Davos, le 23 janvier, François Hollande a voulu frapper un grand coup. Il a demandé au gratin de la finance non seulement de "la vigilance", mais de "l’engagement". Pour lutter contre le terrorisme, l’action policière et militaire ne suffit pas, a martelé le président de la République : pour être efficace, il faut également démanteler les circuits de financement. Depuis dix ans, les Etats-Unis ont mis en place une puissante organisation, rattachée au Trésor, chargée d’identifier les financiers du terrorisme international. L’Europe doit s’en inspirer. Mais de quoi parle-t-on au juste ? Un conditionnement des esprits Ces trois niveaux forment un tout. Pour ceux qui traquent les financements illicites, c’est l’ère des nouveaux défis.
Un autofinancement par la petite délinquance. Spicee - Trafic d'art : le trésor de guerre du terrorisme. Spicee - Irak - trafic d'art. Le trafic d’antiquités, un business très rentable pour Daesh - Culture - Aleteia: la source Chrétienne de référence - Actualité & Spiritualité Les services de renseignements irakiens, cités par le Guardian, avancent que le pillage de la région d’al-Nabuk, à l’ouest de Damas, aurait à lui-seul rapporté à Daesh 36 millions de dollars.
Ce trafic est devenu une source de financement importante pour ces terroristes, la deuxième en réalité, juste après les revenus pétroliers. Et ces pratiques mettent gravement en péril le patrimoine du pays. Un carnet de notes, un appareil photo et un téléphone : l’arsenal de Ahmed Salem n’a en principe pas de quoi faire trembler Daesh. Pourtant, sa mission, rapportée par Mother Jones, pourrait lui valoir une condamnation à mort, car il recueille les preuves des destructions par l’organisation terroriste de la mémoire de l’Irak.
Cet archéologue de 28 ans dénonce en particulier le commerce des œuvres d’art, moins visible que les destructions au marteau, mais non moins massif. . « Salem » n’est pas le vrai nom de ce jeune homme qui risque sa vie au côté d’un réseau de sauvegarde du patrimoine irakien. Quand l'État islamique encourage le trafic d'organes. Etat islamique. Derrière les destructions de statues, le trafic juteux d’oeuvres d’art. L’avis de l’expert Comment l’EI ronge le patrimoine du Moyen-Orient La vidéo montrant la destruction de statues du musée archéologique de Mossoul, suivie de l’annonce du saccage d’une cité antique, a scandalisé le monde.
Entre les démonstrations filmées et le trafic plus discret et lucratif, l’Etat islamique fait preuve d’une stratégie bien rodée. Esclavage, rançons, pétrole, pillage… Comment l’Etat islamique se finance. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Mathilde Damgé Mercredi 18 novembre, le président russe, Vladimir Poutine, a annoncé la création d’une commission spéciale chargée de combattre le financement du terrorisme dans le cadre du renforcement de la lutte contre les djihadistes de l’organisation Etat islamique (EI).
Cette annonce fait suite aux conclusions de l’enquête sur la destruction en vol le 31 octobre, au-dessus du Sinaï, d’un avion charter russe qui effectuait la liaison entre Charm El-Cheikh, en Egypte, et Saint-Pétersbourg. Une destruction attribuée à l’explosion d’une bombe et revendiquée par l’EI. Dimanche, deux jours après les attentats de Paris et Saint-Denis, la France a demandé pour sa part, par l’entremise de son ministre des finances, Michel Sapin, lors du G20 en Turquie, « des décisions concrètes en matière de lutte contre le financement du terrorisme ». L’heure semble donc être à l’action. Le gouvernement appelle les antiquaires à la vigilance face au trafic d’art de l’EI. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Anne Michel L’offensive contre l’Etat islamique se poursuit et s’organise.
La vérité sur le trafic d’antiquités de l'État islamique. Le trafic d'œuvres d'art, un financement important de Daesh. Les députés français ont voté jeudi 17 septembre un "amendement Palmyre", en référence au patrimoine détruit en Syrie par Daesh, qui comprend la création de "refuges" pour les biens culturels menacés, en raison d'un conflit armé ou d'une catastrophe naturelle.
Cet amendement prévoit la mise à disposition de locaux sécurisés pour recevoir en dépôt les biens culturels menacés, à la demande de l’État propriétaire ou détenteur. La France devra restituer ensuite les biens. Cela permettrait de préserver le patrimoine culturel mais également le trafic d'œuvres d'art qui est aujourd'hui l'une des sources de financement du groupe islamiste, estimé entre 6 et 8 millions de dollars par an. Les jihadistes pillent tous les objets qui sont transportables et les revendent à des trafiquants qui les font passer en Europe pour finalement atterrir dans les plus grandes salles de ventes de Paris, Londres ou New York. Lutte contre le terrorisme: empêcher le trafic d’œuvres d’art par EI.
Au lendemain de son discours devant les parlementaires réunis en congrès à Versailles, François Hollande s'est rendu mardi 17 novembre au siège de l'Unesco à Paris.
Un déplacement prévu pour participer à la 70e conférence générale de l'organisation mais qui, après les attentats qui ont frappé Paris, a pris un autre sens. La France veut s'attaquer au juteux trafic d'oeuvres d'art et d'antiquités organisé par l'organisation Etat islamique au Moyen-Orient. C'est sous un tonnerre d'applaudissements que François Hollande est monté à la tribune de l'Unesco et a pris la parole mardi. « Je m’adresse à vous dans ces circonstances particulièrement douloureuses mais je tenais à être parmi vous après le lâche et abject attentat qui a eu lieu dans mon pays vendredi soir.
Je veux dire tout le symbole que j’attache à ma présence » a déclaré le président français. Du Moyen-Orient à l’Europe : un vaste trafic d’œuvres d’art. Depuis la prise de Mossoul en juin dernier, le pillage du patrimoine en Irak et en Syrie s’accélère.
Sur les 12.000 sites archéologiques En savoir plus... L'Unesco qualifie les destructions de crime contre l'humanité. Pour connaître la liste des sites dévastés par l'EI, consultez notre carte interactive. répertoriés en Irak, 2.000 sont déjà tombés aux mains des djihadistes. Pour écouler les biens culturels, des processus très lents sont mis en place.
Le trafic d’art n’est pas nouveau. Arthur Brand - 11/03/2015 Les statues, tableaux et autres œuvres d’art peuvent ensuite être acheminés vers les consommateurs. VIDEOS. Destruction des antiquités à Mossoul: "Une part de l'esprit humain s'écroule" Les condamnations à travers le monde sont à la hauteur de l'énorme disparition que représente la destruction du musée archéologique de Mossoul par l'organisation de l'Etat islamique (EI).
Outre Irina Bokova, la directrice générale de l'UNESCO, qui a demandé jeudi une réunion de crise du conseil de Sécurité des Nations unies "sur la protection du patrimoine irakien en tant qu'élément faisant partie intégrante de la sécurité du pays". Elle a précisé que certaines des statues détruites venaient de l'ancienne cité de Hatra, classée au patrimoine culturel mondial de l'UNESCO, à une centaine de kilomètres au sud-ouest de Mossoul. Elle a également indiqué que ces destructions étaient une violation de la résolution 2199 adoptée par le Conseil de Sécurité de l'Onu début février pour tenter d'empêcher le trafic des antiquités volées en Irak et en Syrie, et qui sont considérées comme une source-clé de financement pour le groupe EI.
Trafic d'antiquités: l'ombre de Daech sur le marché de l'art. Ce jour-là, la communauté de l'art est rassemblée au grand complet dans un immeuble cossu du quai Voltaire, à Paris, à l'invitation du Conseil des ventes volontaires.
Il y a là des maisons de vente aux enchères, des antiquaires, des marchands, des commissaires-priseurs. La lecture du rapport annuel est ennuyeuse, l'ambiance convenue, lorsqu'une femme blonde en tailleur bleu marine se lève pour prendre la parole. A la tribune, brutalement, les yeux se plissent et les sourires se figent. Certains la reconnaissent tout de suite. La police de l’art sur les traces du butin de Daech. A Palmyre ou à Mossoul, l’organisation Etat islamique détruit et pille les sites culturels. Ces “antiquités du sang” alimentent les caisses des terroristes.