Catalogue - La ville en jeux. Raconte-tapis pour tout-petits / Actualités - Ville de Lille. « Dans la ville, il y a toujours un endroit où ça bouge, où ça se transforme », observe Coline Morel, conteuse professionnelle en posant quelques arbres ici et quelques immeubles là « brillants comme le ciel ».
Face à elle, une dizaine de bouts de chou attentifs. Un vendredi matin, le « raconte-tapis » fait encore son petit effet, cette fois-ci à la crèche Stéphane Hessel. « Nous avons souhaité créer un outil adapté aux enfants de 0 à 3 ans afin de les sensibiliser à leur environnement quotidien », explique Deborah Truffaut, animatrice au service municipal Ville d’Art et d’Histoire. Confectionnés en bois ou en tissu, les modules racontent l’évolution d’une ville. Capter l'attention « Nous sommes convaincues qu’un éveil à l’architecture et au patrimoine est possible même auprès de si jeunes enfants », ajoute Julie Crosnier, sa collègue. Et comme les échanges se font aussi beaucoup par le toucher, l’objet, élaboré en lien avec des professionnelles de la petite enfance, peut être manipulé. Carrières de Lumières - Site officiel - gérées par Culturespaces.
La tendance des jeux d'évasion : impossible d'y échapper. De quoi parle-t-on ?
Le concept du jeu d’évasion grandeur nature est calqué sur le modèle des jeux vidéo japonais d’Escape Room. Il s’agit d’un jeu au scénario subtil, où une équipe, généralement de deux à six joueurs, doit résoudre des énigmes pour s’échapper d’une pièce dans le temps octroyé. Chaque pièce possède son histoire et chaque histoire, ses énigmes. Sans surprise, les premiers jeux d’évasion grandeur nature ont vu le jour au Japon en 2007, puis à Budapest (2011), Londres (2012) et Paris (2013). Aujourd’hui, il en existe plus de 2600 répartis dans 60 pays et il s’en crée de nouveaux tous les mois, selon Adam Clare, auteur du livre « Escape the game ». NanDeck, le logiciel pour aider les auteurs de jeu à créer leurs cartes – L'acariâtre.
Création de jeu posté le 4 septembre 2016 Depuis maintenant 6 mois, avec le compère Mathieu, nous nous sommes mis en tête de créer un jeu de société ensemble.
La tendance des jeux d'évasion : impossible d'y échapper. La Cité du vin. Chenôve en Minecraft. Chenôve RadioCraft. À la conquête des ados : les musées dans le street art avec l'Outings project. C’est probablement parce que l’idée est simplissime qu’elle a rencontré un tel succès.
Outings invite les jeunes à se saisir de leur mobile dans les musées pour prendre des photos de leurs portraits préférés. Les images sont imprimées à taille humaine, les personnages détourés puis collés dans la rue. Prise de photo dans un musée de Dijon © Outings project Initié par l’artiste français Julien de Casabianca, c’est un projet participatif mondial auquel n’importe qui peut se joindre. Il offre aux jeunes le moyen de se réapproprier la culture des musées en l’invitant dans la culture urbaine, pour une fois sous le regard bienveillant des anciens.
Grégoire Ichou ou l'art comme vous ne l'avez jamais entendu. J’ai eu l’immense chance de découvrir l’exposition « Rubens, portraits princiers » dans des conditions toutes particulières, guidée par Grégoire Ichou, un conférencier… qui est aussi chanteur lyrique !
Grégoire Ichou devant l’autoportrait de Rubens au Musée du Luxembourg. Photographie par Antoine Vitek (Culturez-vous) Ce guide très singulier (« ténor conférencier ») propose aux visiteurs une formule toute originale : connecter les œuvres exposées (ici des peintures) avec des morceaux musicaux. Et là où ça devient génial, c’est que plutôt que de nous faire écouter des enregistrements, Grégoire Ichou interprète lui-même chaque extrait. Une performance époustouflante ! Rencontre avec un guide conférencier vraiment pas comme les autres.
Un peu plus loin, alors qu’il est question du mariage de Marie de Médicis et d’Henri IV, votre guide interprète un nouvel air, extrait de l’opéra Eurydice, de Jacopo Peri, précisément écrit pour ce mariage. Fais rimer ton oeuvre ou ton monument préféré ! Dans le cadre des Journées européennes du patrimoine, la Région Île-de-France organise en partenariat avec la DRAC Île-de-France un super concours intitulé « Patrimoines en Poésie » à destination des enfants de 8 à 12 ans.
L’association Môm’Art aime la poésie aussi ! Régulièrement les « musées joyeux » partagent sur les réseaux sociaux des poèmes inspirés par des objets et des oeuvres de leurs collections : c’est de la #MuséoPoésie (cf. Musée archéologique d’Arlon) Notre association est ravie d’être partenaire de « Patrimoines en Poésie » ! Pour aider les petits poètes en herbe à faire rimer leur oeuvre ou leur monument préféré, Caroline Rosnet (Up culture) avec la collaboration de Sophie de Moustier et de l’illustratrice de Nina and other little things ont conçu une pochette de dix cartes pour aider les enfants à écrire des poèmes en s’amusant.
Chaque carte correspond à un jeu ou une activité poétique qui stimule l’inspiration : Photos : Nina and other little things.