Exercer l'esprit critique. Eveiller l’esprit critique des jeunes est une des principales missions de l’école.
Même si elle ne figure pas en ces termes dans les objectifs généraux fixés par le décret « Missions » de l’enseignement. En effet, à nos yeux, il ne peut être question de « préparer tous les élèves à être des citoyens responsables, capables de contribuer au développement d’une société démocratique, solidaire, pluraliste et ouverte aux autres cultures » sans les aider à questionner les idées prémâchées de la pensée unique. Très bien, mais comment faire ? Concrètement, en classe, quelles questions poser aux élèves ? Quels problèmes leur soumettre ? Etudier des documents signifiants Comprendre le monde…à travers ses contradictions Vous trouverez dans ce dossier un petit article spécifiquement consacré à cette méthode.
Nos actions - Recherche et Évaluation - Apféé - Association pour favoriser l'égalité des chances à l'école. Colloques scientifiques et publications L'Apféé œuvre pour faire reconnaître et entrer dans les faits un nouveau droit : le droit à un parcours de réussite scolaire pour tout enfant.
Pour atteindre un tel objectif, il faut, à coup sûr, faire évoluer les pratiques éducatives à la fois dans le temps scolaire et le temps périscolaire. L'apport de chercheurs dans les domaines qui touchent la sociologie et l'éducation est, à nos yeux, indispensable. Nous privilégions les travaux de chercheurs qui suivent une démarche analogue à celles relatives aux sciences dures : observation de la réalité, modélisation, conception ou observation d'expériences, mesure des résultats puis amélioration des modèles, nouvelles expériences, mesures.
Transition énergetique : comment susciter l'appropriation d'un sujet des sciences en société par des commissions citoyennes ? Enseigner_par_le_debat. N°401 - Débattre en classe. Organiser un débat constructif avec les étudiant-e-s. 7 mai 2009 par Amaury Daele Récemment, j’ai eu l’occasion d’observer l’organisation de discussions-débats entre étudiant-e-s lors de deux séminaires animés par des assistant-e-s.
Les disciplines importent peu ici mais disons que ça concernait des sciences humaines et sociales. Le principe général des séminaires, en tout cas ici dans plusieurs facultés de l’UNIL, est le suivant: Les séminaires sont en général organisés sur un semestre, parfois sur toute une année, à raison de 2 x 45′ par semaine. Ils sont normalement liés à un cours. Dans les deux observations que j’ai pu réaliser récemment, une même question s’est posée au moment du débat après les exposés. Le problème de la « justification », appelons-le comme ça, est assez classique et est traité dans l’abondante littérature qui existe à propos des débats constructifs en classe.
La_participation_democratique_des_enfants.pdf. Manuel pour la pratique de l’éducation aux droits de l’homme avec les enfants. Tant pour les adultes que pour les enfants, oeuvrer au développement d’une culture de participation peut être un exercice de démocratie très efficace.
La participation est à la fois un principe essentiel des droits de l’homme et une pratique active de citoyenneté. L’affirmation du droit de l’enfant à la participation est l’un des principes directeurs et une avancée novatrice de la Convention des droits de l’enfant (voir Chapitre I, p. 21, pour une discussion sur la Convention des droits de l’enfant). La CDE explicite plusieurs aspects du droit de l’enfant à participer : Pourquoi la participation des enfants est-elle importante ? La participation des enfants ne peut être effective à moins que les adultes ne les reconnaissent en tant que partenaires à part entière, avec leurs capacités propres à prendre part aux décisions. Un graphique, « l’échelle de la participation », explique très clairement la nature de la participation1. RA037-04.pdf.
L’actualité scientifique s’invite dans la classe. 1 - Introduction On pourrait dire que l’actualité scientifique revêt deux formes lorsqu’elle s’invite en classe : celle de l’annonce d’avancées scientifiques incontestées et celle des questions controversées.
Toutes les deux peuvent faire l’objet d’un traitement sensationnaliste par les médias auquel peuvent accéder les enseignants et leurs élèves.Dans cet article, je m’intéresserai plus particulièrement aux questions d’actualité porteuses de controverses. En effet, ce sont celles-là qui soulèvent le plus de problèmes dans leur traitement par les enseignants et ce sont aussi celles qui soulèvent le plus de questions et motivent le plus les élèves.Il s’agit par exemple des questions soulevées par les biotechnologies, l’ESB, la sécurité alimentaire, l’effet de serre, les téléphones cellulaires, les répercussions écologiques et économiques des pratiques agronomiques, le dépistage génétique prénatal, le clonage thérapeutique et reproductif... Un certain nombre de questions se posent : Pourquoi « débattre en classe » Après un dossier sur l’esprit critique (n° 386), qui avait ouvert « le débat sur le débat » avec l’article de F.
Guillaumie et les réponses de G. Auguet et F. Galichet, puis l’article de J.P.H. Tétard, « Taisez-vous Elkabach ! Le débat réglé. RESUME : Nous montrerons comment une pratique comme le débat réglé et comment des outils comme le cahier de débat ou la fiche d'observation contribuent à mettre à distance les questions vives et à développer chez l'élève une réflexion personnelle en favorisant sa prise de parole au sein du groupe de pairs.
La démocratie est l’enjeu de nos sociétés et la liberté d’expression est pour le moment mal partagée.