Quatrième procès de l’agriculteur Paul François contre Monsanto. Le quatrième procès opposant l’agriculteur Paul François au géant de l’agrochimie Monsanto s’est tenu hier mercredi 6 février. Intoxiqué en avril 2004 après avoir inhalé des vapeurs de Lasso – un puissant herbicide commercialisé par Monsanto – lors du nettoyage de la cuve d’un pulvérisateur, le céréalier charentais de 55 ans ferraille depuis douze ans pour faire reconnaître par la justice la responsabilité de la firme américaine, rachetée en 2018 par le groupe allemand Bayer. Paul François réclame « plus d’un million d’euros », notamment au titre des sérieux troubles neurologiques qu’il subit. Pesticides : le gouvernement enterre la création d'un fonds d'indemnisation à court terme. La création d'un fonds d'indemnisation des victimes des pesticides n'est pas pour tout de suite.
Jeudi 31 janvier, la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a en effet repoussé au prochain projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) la création d'un tel fonds, pourtant discuté par le Parlement depuis 2016. La ministre a évoqué la "mécanique parlementaire et les délais contraints" qui ont empêché la discussion de la proposition de loi déposée il y a deux ans et demi par la sénatrice socialiste Nicole Bonnefoy. Discuté par l'Assemblée dans le cadre d'une niche parlementaire du groupe socialiste, le texte était inscrit à l'ordre du jour de la journée de jeudi en quatrième position.
Ce qui n'a laissé qu'une heure aux députés pour en discuter, leur empêchant toute avancée. Testés, nos enfants sont tous contaminés. "On a trouvé du glyphosate dans mes cheveux", cette information glissée par Delphine Batho, députée des Deux-Sèvres et présidente de Génération Ecologie, lors d'une interview pour marieclaire.fr aura été le déclic.
En février 2017, l'association Générations Futures1 a analysé les résidus de pesticides dans les cheveux de sept personnalités du monde de l'écologie (dont le ministre Nicolas Hulot). Toutes étaient contaminées. Malgré les promesses du président de la République, le glyphosate, pesticide dont 9 000 tonnes sont déversées chaque année dans nos cultures, classé cancérogène probable par l'Organisation mondiale de la santé, n'a pas été interdit. Les lobbys de l'industrie des pesticides, qui rapporte deux milliards d'euros par an en France, ont remporté une nouvelle bataille dans la guerre qui les oppose aux militants écologistes mais aussi aux nombreux scientifiques et citoyens inquiets. Des pesticides, conservateurs et polluants plastiques dans les cheveux Du bio... pas si bio. Laurent Chevallier - Bio et cancer : le vrai, le faux. Rapport sur les résidus de pesticides dans les aliments.
État des lieux des résidus de pesticides dans les fruits et les légumes en France Renseignez votre adresse e-mail pour avoir accès au rapport Alors que le salon de l’agriculture s’ouvre dans quelques jours, Générations futures rend public un rapport inédit) sur la présence des résidus de pesticides mesurés dans des fruits et légumes non bio consommés en France.
Organisation ARTAC, Docteur BELPOMME, cancérologue, préservation de l’environnement et santé. Un résumé du curriculum vitae du Pr.
Belpomme peut être consulté dans le Who’s Who. Né le 14 mars 1943 à Rouen, Dominique Belpomme est professeur de cancérologie à l'université Paris-Descartes (Paris V). Membre de plusieurs sociétés savantes internationales et président de l’ARTAC, l'Association pour la Recherche Thérapeutique Anti-Cancéreuse, qu’il a fondée en 1984, ce cancérologue français est internationalement connu pour ses travaux de recherche sur le cancer. Après avoir été chef de clinique à l'Institut Gustave Roussy à Villejuif en 1975 puis à l'Hôpital Saint-Louis à Paris, il est devenu médecin des hôpitaux en 1984. Une nouvelle étude INSERM/INRA montre que les consommateurs réguliers de bio ont un risque moindre de 25 % de développer un cancer par rapport aux non-consommateurs de produits bio !
Générations Futures salue cette publication et demande au gouvernement d’amplifier son soutien à l’agriculture biologique et à l’alimentation biologique pour tous, dans une logique de prévention santé.
Dans le suivi de la cohorte NutriNet-Santé réalisée sur une population d’adultes français, une nouvelle étude[1] vient d’être publiée comparant le risque de développer un cancer chez les consommateurs de produits issus de l’agriculture biologique par rapport aux non-consommateurs ou consommateurs épisodiques d’aliments bio. L’analyse a porté sur un échantillon de 68 946 participants (78 % de femmes, âge moyen 44 ans) de la cohorte française NutriNet-Santé pour lesquels a été renseignée la consommation d’aliments bio ou conventionnels. Quels sont les risques des pesticides pour notre santé ? 2019 09 23 LP Campagne Glyphosate.
Contaminés par le pesticide, « les pisseurs de glyphosate » portent plainte. Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor), reportage 2,52 nanogrammes de glyphosate par millilitre, c’est ce que contiennent les urines de Youn Ar Guen, membre des Faucheurs volontaires, habitant à Riec-sur-Belon, dans le Finistère. « Quand j’ai vu les résultats, j’étais étonné, c’est très élevé », raconte-il.
La norme européenne concernant l’eau potable s’élève à 0,1 nanogramme par millilitre (0,1 ng/ml).