Les Français et les objets connectés de Santé. Comment les français appréhendent-ils les objets connectés dédiés à la Santé ? 1001Pharmacies.com, premier portail français de vente en ligne de produits de santé, a mené récemment une étude pour répondre à cette vaste question. Voici les principaux résultats de cette étude : L’intérêt pour les objets connectés en Santé n’est plus à démontrer. 99% de personnes interrogées déclarent être intéressées par les objets connectés dans le domaine de la santé. Les objets connectés de santé, des utilisations variées pour le suivi et la prévention. Le suivi des activités sportives et des performances ainsi que la prévention des maladies sont les deux utilisations prioritaires (65% pour les deux items).
Le suivi de la qualité du sommeil et le diagnostic de certaines pathologies intéressent également 50% des sondés soit une personne sur deux. Les objets connectés intégrés au corps humain : un degré d’acceptation faible. La sécurité des données de Santé, un point d’inquiétude majeur. Le regard des Français sur l’E-Pharmacie et les objets connectés santé. L’IFOP et le groupement de pharmaciens PHR ont réalisé une étude pour analyser le regard des Français sur l’E-Pharmacie et les objets connectés santé.
Voici les principaux résultats que nous avons retenus : Un peu plus d’un Français sur dix (13%) possède actuellement un objet connecté santé. Les motivations d’achat d’un objet connecté pour la santé : La surveillance et la mesure de leurs constantes, comme la tension ou le sommeil par exemple, sont les principales raisons qui motivent les sondés à acquérir un tel objet (44% et 37% des réponses). Le suivi d’une pathologie chronique (31%) ou, dans une moindre mesure, le suivi de l’état de la vaccination (13%) émergent également comme des motivations à l’achat.
Une motivation liée à des garanties : La motivation d’achat est étroitement liée aux garanties associées à l’utilisation de ces objets connectés. Enfin 59% des répondants estiment que les objets connectés représentent également un moyen de préserver leur santé (59 %). Le rôle du pharmacien : Big Boss is watching you: votre patron va adorer les objets connectés.
Cela commence par des programmes vous incitant à davantage marcher que votre patron ou vos collègues de travail. Pour votre santé. Puis, certains passent aux capteurs qui mesurent avec qui vous parlez. En France, la Cnil s'inquiète du risque d'émergence de nouvelles formes de discrimination. En 2013, l'entreprise américaine Appirio, spécialisée dans l'informatique en nuage, a décidé de promouvoir un programme de «bien-être» auprès de ses employés pour tenter de réduire les coûts de sa mutuelle santé. Elle s'est alors tournée vers la technologie très en vogue des objets connectés, équipant les employés volontaires de bracelets enregistrant des données concernant leur activité physique dans l'espoir de les encourager à une meilleure hygiène de vie. Les résultats ont été immédiats: un an plus tard, l'entreprise affirmait avoir économisé 5% sur les frais de mutuelle, soit près de 300.000 dollars.
Appario est loin d'être un cas isolé. Le volontarisme contraint Une législation trop «soft»? Un bracelet connecté utilisé comme preuve en Cour américaine. Le Quantify Self entre progressivement dans le quotidien des occidentaux. Avec des informations de plus en plus précises, certains trackers connectés comme Jawbone, Fitbit, MICA ou Misfit mémorisent notre activité physique chaque jour. Un panel d’avocats américains l’a très bien compris.
Pour la première fois de l’histoire, un bracelet intelligent sera utilisé comme preuve lors d’une affaire de responsabilité civile aux Etats-Unis. Les données accumulées dans ce bracelet de la marque Fitbit seront présentées par une plaignante pour prouver qu’elle est moins en forme que la moyenne à cause d’un accident. Comme l’explique Janic Tremblay, le journaliste d’ICI Radio – Canada, dans sa chronique, le wearable (informatique vestimentaire) pourrait très bien devenir la « boîte noire » des individus. L’apparition de ces objets connectés semble aussi offrir de nouvelles solutions pour répondre à certaines problématiques économiques. Les objets connectés comme preuve en justice ? La semaine dernière, nous avions rappelé comment les objets connectés allaient révolutionner la santé, pour le meilleur ou pour le pire, en allant jusqu'à associer notre profil génétique à l'analyse des données médicales collectées en temps réel par les montres et autres bracelets connectés.
Il est un autre domaine où la prolifération des objets connectés que l'on porte en permanence sur soi — et qui conservent donc un historique précis de la moindre de nos activités — pourrait avoir une grande influence encore sous-estimée : la justice. Le magazine Forbes rapporte ainsi qu'au Canada, un cabinet d'avocats de Calgary cherche à produire comme preuve au tribunal les données d'activité collectées par un bracelet Fitbit, dans le cadre d'un procès civil de demande de dommages et intérêts consécutifs à un accident de voiture. Le cabinet a injecté les données sur la plateforme d'analyse Vivametrica, pour produire un rapport qu'ils espèrent faire admettre en justice. Les Experts : wearables. Les objets connectés associés à un service d’assistance et d’assurance : une valeur ajoutée pour les français. Les services d’assistance et d’assurance liés aux objets connectés séduisent les Français Nous profitons de la dernière étude menée par l’institut Harris Interactive sur les objets connectés pour ainsi vous présenter quelques chiffres issus des résultats.
Cette fois-ci, l’institut s’est intéressé aux services associés aux objets connectés. Pour cela, l’étude est consacrée aux services connectés dans le domaine de l’assistance, l’assurance et la protection. On apprend que près de la moitié de la population française, en moyenne, est intéressée par les services connectés (les notes d’intérêt allant de 31% à 61%). Voici les différents types de services qui intéressent les français : 1/ L’assistance en cas d’accident : Les services connectés associés à l’assistance en cas d’accident intéressent particulièrement les français : 2/ La réalisation d’économie d’énergie : 3/ La géolocalisation dans toutes ses formes : 4/ La santé : Quel prix pour accéder à ces services ? Méthodologie : Ça y est, AXA conditionne un avantage santé à un objet connecté. Nous mettions encore en garde contre cette dérive la semaine dernière au sujet de Samsung et de sa base de données médicales, alimentée grâce aux objets connectés qui se proposent de surveiller en temps réel notre rythme cardiaque, la distance que nous parcourons à pied ou la qualité de notre sommeil.
Parmi ceux qui ont le plus d'intérêts à acheter les données personnelles stockées et vendues par les géants de l'informatique grand public figurent en première ligne les assurances santé, qui disposent grâce aux technologies de médecine personnalisée d'une base d'informations sans précédent sur les comportements individuels des clients qu'ils doivent assurer, et qu'elles ont donc intérêt à influencer par une forme de chantage à l'assurance.
Ceux qui refuseront de voir leur activité surveillée pour vérifier qu'ils ne font rien de dommageable pour leur santé paieront plus cher leur assurance, voire n'y accéderont plus. Or les choses vont encore beaucoup plus vite qu'on ne le pensait.