Big, open, linked data. Pour avoir été le principal inventeur du World Wide Web (www), Tim Berners-Lee a reçu le prix Turing et se déclare prêt à le réinventer à l’aide de Solid (Social Linked Data) pour contrebalancer les Gafam (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft).
L’objectif de Solid est de créer de nouvelles normes et formats pour le Web en y intégrant des caractéristiques propres aux réseaux sociaux et à la gestion des données, destinées à mieux les contrôler pour les usagers. Collecter des données, les transmettre, la chose est entendue depuis la tablette d’argile de Mésopotamie (comptabilité, littérature, mathématiques), qui déjà maniait deux niveaux d’inscription dans le temps, le niveau « volatil » avec la tablette séchée réutilisable par réhydratation, et le niveau « pérenne » avec la tablette cuite non réinscriptible.
Cela n’entraîne-t-il pas un changement de paradigme de l’épistémologie des sciences ? Haro sur le big-data. Avec le big-data, la dictature probabiliste et la tyrannie statistique, fondées sur le grégarisme et le conformisme humains, engendrent une puissance manipulatoire qui mène à l'homogénéisation des comportements.
Regardons, par exemple, l'influence réciproque du big-data et des systèmes de santé. Par ses achats et ses visites médicales, le big-data sait comment s'alimente Mr X et comment évolue sa santé. Le big-data vend ces informations aux compagnies d'assurances qui relèvent la prime de Mr X si son alimentation n'est pas conforme - pour son bien - et promettent une baisse de la prime si Mr X devient conforme. Ce procédé profite peut-être aux compagnies d'assurances, mais cela profite, dans tous les cas, à l'industrie agro-alimentaire dont les lobbies contrôlent les normes de "ce qui est bon pour la santé".
Soit Mr X accepte d'entrer dans la catégorie des moutons et il se conforme aux statistiques et aux normes. Impact réel du big data. Métadonnée. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Un exemple type est d'associer à une donnée la date à laquelle elle a été produite ou enregistrée, ou à une photo les coordonnées GPS du lieu où elle a été prise. Historique[modifier | modifier le code] Tous les établissements qui ont à gérer de l'information, bibliothèques, archives ou médiathèques ont déjà une longue pratique dans la codification du signalement ou des contenus des documents qu'ils manipulent.
Avant l'arrivée de l'informatique on utilisait des fiches cartonnées dont la structure a été normalisée en 1954 sous la référence ISBD (International standard bibliographic description). Big data. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Une visualisation des données créée par IBM[1] montre que les big data que Wikipedia modifie à l'aide du robot Pearle ont plus de signification lorsqu'elles sont mises en valeur par des couleurs et des localisations[2]. Croissance et Numérisation de la Capacité de Stockage Mondiale de L'information[3].
Big data : l’enjeu est moins la donnée personnelle que la disparition de la personne. Cet article est publié en collaboration avec TheConversation.
Un nouvel « Entretien autour de l’informatique ». Antoinette Rouvroy, chercheure au Fond National de la Recherche Scientifique Belge, rattachée au Centre de Recherche Information, Droit et Société de l’Université (CRIDS) de l’Université de Namur répond à nos questions sur les algorithmes et la gouvernementalité algorithmique. Elle nous conduit aux frontières du droit et de la philosophie. C’est une occasion exceptionnelle de nous interroger sur ces nouvelles dimensions de nos vies et du monde numérique. Le probabilisme, nouveau dogme ? Fallait-il 16 milliards de dollars pour que la perplexité gagne enfin les consommateurs quant à leur utilisation non protégée des technologies de la communication et de l’information ?
Le rachat de WhatsApp, application de messagerie instantanée, par Facebook a alerté les plus naïfs. WhatsApp, c’est plus de 450 millions d’utilisateurs, chaque mois. Pourquoi nos métadonnées sont-elles plus personnelles que nos empreintes digitales. A l’occasion du colloque « la politique des données personnelles : Big Data ou contrôle individuel « organisé par l’Institut des systèmes complexes et l’Ecole normale supérieure de Lyon qui se tenait le 21 novembre dernier, Yves-Alexandre de Montjoye (@yvesalexandre) était venu présenter ses travaux, et à travers lui, ceux du MediaLab sur ce sujet (Cf. « D’autres outils et règles pour mieux contrôler les données » ).
Yves-Alexandre de Montjoye est doctorant au MIT. Il travaille au laboratoire de dynamique humaine du Media Lab, aux côtés de Sandy Pentland, dont nous avons plusieurs fois fait part des travaux. Nos données de déplacements sont encore plus personnelles que nos empreintes digitales Faire correspondre des empreintes digitales n’est pas si simple, rappelle Yves-Alexandre de Montjoye. Algorithme. Réseaux. Réseaux sociaux. Supervision.
Capitalisme de surveillance. Big Data.
Économie comportementale. Commerce numérique. Big Data : 5 exemples de son utilisation marketing. Connu et pourtant ignoré, le Big Data est un peu le sous-marin du Web, très puissant, il offre une véritable force de frappe aux marques qui le mettent en oeuvre, et pourtant il reste plutôt caché, à tel point qu’on oublie à quel point il est décisif… Sujet on ne peut plus tendance, il reste néanmoins fantomatique lorsqu’il est question de connaître ses débouchés tellement ces derniers sont nombreux.
Savoir que le Big Data c’est : “Beaucoup de données”, citation qui, il faut l’avouer, ne nous aide pas beaucoup dans la recherche pratique de ce qu’est ce phénomène dont tout le monde parle. D’où l’idée d’aborder 5 exemples d’utilisation du Big Data en marketing, tant ce secteur a intérêt à s’y intéresser et le fait depuis quelques années déjà. Pour revenir sur les métaphores un peu vides de sens : le Big Data, c’est un peu l’effet Canada Dry du Cloud. D’abord, parce qu’en définition, le Big Data n’est possible que grâce au Cloud. 1. 2. 3. 4. 5. Le résultat ? Crédit photo : shutterstock.
Podcasts.