La vape, toxique ou non. Une équipe de l’Institut Pasteur de Lille a étudié la composition de la fumée/vape de différents modes d’administration ainsi que l’effet toxicologique de ces fumées (article en anglais mais en open access).
HTP = tabac chauffé via l’IQOS 2.4 3R4F = cigarette manufacturée Lounge = e-cig de 2ème génération Mb = E-cig de 3ème génération avec 18 (puissance faible) ou 30 W (puissante maxi). Les trois vapoteuses ont été testées avec un liquide à 16 mg/mL de nicotine, goût classique (en 70 % PG et 30 % VG). Les fumeurs et les anciens fumeurs préoccupés par leur santé ont tendance à vapoter. Malgré la diminution constante du nombre de fumeurs en France, le tabagisme reste parmi l’une des toutes premières causes de mortalité évitable.
Les cigarettes électroniques sont «incontestablement nocives», avertit l'OMS. Plus de la moitié des Français se méfient de la Vape ! Elle a pourtant aidé 700 000 français à arrêter de fumer. L’usage de la cigarette électronique et ses effets sur le tabagisme Chez les vapoteurs, la part de fumeurs quotidiens a diminué (de 64,5 % à 39,7 %) alors que celle des ex-fumeurs a augmenté (de 23,5 % à 49,5 %) entre 2014 et 2017.Les vapoteurs quotidiens, qui représentent 2,7% de la population étudiée ont vu leur statut tabagique considérablement évoluer entre 2014 et 2017.
Ils sont maintenant près de la moitié à se déclarer ex-fumeurs (49,5%), alors qu’ils n’étaient qu’un petit quart (23,5%) en 2014. La cigarette électronique confirme son efficacité pour arrêter de fumer (Le Figaro) Gommes, patchs nicotiniques, thérapies comportementales, médicaments, cigarette électronique, hypnose… En matière d’aide au sevrage tabagique, les fumeurs ont l’embarras du choix.
Mais parmi toutes ces méthodes, y en a-t-il une qui sort du lot? Jusqu’à maintenant, il n’existait pas de preuve scientifique qu’un substitut nicotinique soit plus efficace qu’un autre. Mais pour la première fois, une étude publiée le 22 mai dans la revue Addiction montre que la cigarette électronique et la varénicline seraient le plus souvent associées au succès. Quoi de neuf sur la cigarette électronique ? (France Inter)
Dis-moi ce que tu aimes, je te dirais si tu deviendras dépendant à la nicotine… : Facteurs prédicteurs de l’usage des e-cigarette aromatisées. Au cours de ces dernières années, la popularité des cigarettes électroniques a augmenté, en particuliers chez les jeunes adultes.
Les formes aromatisées (fruit, bonbon, chocolat…) sont largement plébiscitées dans cette population, et certains auteurs se sont demandé si ces arômes pouvaient être un facteur de risque d’initiation de la consommation de nicotine chez les jeunes. Si cela était le cas, cela pourrait avoir un impact sur la réglementation et les campagnes de prévention ciblant cette tranche d’âge. Dix conseils sur la vape à destination des infirmiers. Si les conseils restent minimalistes, voire discutables comme le point 8, l’initiative est à saluer et démontre que les cigarettes électroniques sont décidément de plus en plus considérées comme une aide au sevrage tabagique par les organismes de santé publique britanniques.
Voici la traduction de ces dix conseils : 1. Parler positivement des cigarettes électroniquesIl existe de plus en plus de preuves en faveur de l’utilisation des cigarettes électroniques comme une alternative plus sûre au tabagisme1.Autrement dit, passer du tabac à fumer au vapotage peut réduire l’exposition aux produits chimiques toxiques qui peuvent provoquer le cancer chez les fumeurs de cigarettes. Public Health England estime que le vapotage est 95% moins dangereux que le tabagisme, alors n’ayez pas peur de considérer le vapotage comme un substitut viable au tabac pour les fumeurs de longue date2 2. 3. 4.
Non, le lien entre cancer et cigarette électronique n’est pas prouvé. E-cigarette : la vérité en 8 questions. « Cette fois, je l'écrase pour de bon !
Les utilisateurs de e-cigarettes sont plus enclins à essayer d’arrêter. Ce n’est certainement pas la première étude qui montre que les alternatives électroniques à la cigarette ne sont pas que simples substituts, mais bel et bien de réels outils motivationnels en addictologie.
Les lecteurs assidus des billets d’Addict’Aide se rappelleront sûrement l’enquête européenne récemment coordonnée par Jacques Le Houezec qui estimait entre 6 et 9 millions le nombre de citoyens européens qui estimaient avoir arrêté le tabac grâce à la e-cigarette. Ici, l’équipe de Santé Publique France a suivi pendant 6 mois des fumeurs (1805 fumeurs exclusifs de tabac et 252 utilisateurs mixtes de tabac et e-cigarettes). A 6 mois, les taux de fumeurs qui avaient diminué au moins par deux leur nombre de cigarettes quotidien étaient de 25,9% dans le groupe e-cigarette, et 11,2% dans le groupe cigarette). 22,8% des fumeurs mixtes avaient tenté d’arrêter, contre 10,9% chez les fumeurs exclusifs de cigarettes. Malgré cela, les taux d’arrêt réel n’étaient pas statistiquement différents.