Le regret d'être mère : la punition sociale est forte pour les mères qui osent s'exprimer à ce sujet pourtant réel. Le regret d’être mère n’est pas une simple ambivalence mais bel et bien du regret Orna Donath est une sociologue israélienne qui a exploré le regret d’être mère avec des femmes aux parcours variés et qui partage les résultats de son étude sur le sujet dans le livre Le regret d’être mère (éditions Odile Jacob).
Ce sujet m’intéresse car je pense qu’il concerne de nombreuses mères mais qu’il est tabou parce que frappé de punition sociale (jugements, critiques, culpabilisation des femmes qui s’expriment sur le sujet, menace de retrait des enfants, exclusion sociale). Les enfants peuvent représenter une source de mal-être pour certains parents : les signes de la dépression et des pistes pour reprendre du souffle au quotidien. Quand on s’enfonce dans l’épuisement parental Dans leur livre Faire face aux crises de colère de l’enfant et de l’adolescent, Nathalie Franc et Raphaëlle Scappaticci regrettent qu’il soit parfois honteux pour un parent d’avouer à son médecin que les enfants représentent une source d’anxiété, de mal-être.
Nathalie Franc est pédopsychiatre, spécialisée dans les troubles du comportement chez les enfants et adolescents et Raphaëlle Scappaticci est docteur en psychologie. Elles reçoivent en consultation beaucoup de parents dont les enfants ont des troubles du comportement. De nombreux parents témoignent qu’ils ne se sentent bien que sur le lieu de leur travail, et que dès l’heure d’aller chercher leur enfant à l’école s’approche, ils commencent à ressentir les signes physiques de l’angoisse : maux de ventre, mauvaise respiration, pensées négatives. Les signes de la dépression. Mieux comprendre le rôle d'une mère. Qui n’a pas douté de sa stratégie éducative en matière d’esthétique devant un collier de nouilles hideux ?
Qui n’a jamais eu un pincement au cœur parce que son enfant avait oublié de lui souhaiter une date importante ? Et pourtant, ce n’est pas faute d’avoir dit et répété ce qu’il aurait fallu faire ! … Voici un petit exercice pour se rappeler que l’éducation passe moins par ce que l’on prescrit que par ce que l’on montre. « J’avais besoin de mieux comprendre quel est le rôle d’une mère, hormis faire des courses et des lessives, faire réciter les leçons, courir après le temps – et, Dieu merci, profiter d’un petit câlin de temps en temps !
En somme, je voulais savoir ce que veut dire éduquer des enfants. Par ailleurs, je n’étais fondamentalement pas d’accord avec ce qui m’avait été transmis, et je me demandais comment faire du nouveau… Je pressentais qu’au-delà des mes reproches permanents (…), j’avais autre chose à offrir à mes enfants. Assumer la maternité de notre être. Le thème de cet enseignement m’est venu à la lecture d’une phrase de Rilke : « Porter jusqu’au terme puis enfanter, tout est là »Lettres à un jeune poète Cette remarque me semble une très belle description du travail de la méditation et même du sens de l’existence.
Que les messieurs se rassurent, la maternité dont nous allons parler concerne tout aussi bien les hommes que les femmes. La maternité de notre être désigne en effet cette capacité d’accueillir quelque chose pour le laisser mûrir, croître et venir au monde. Or la première chose que nous faisons dans la pratique de la méditation, bien qu’il ne s’agisse plus à proprement parler d’un faire, est de laisser être, c’est-à-dire d’abriter en soi un possible pour qu’il puisse croître.
Laisser venir La première étape de la maternité est celle de l’accueil. La pratique nous apprend à faire confiance en ce moment préalable. La mère, à l’origine du mâle. Première femme de la vie d’un homme, elle modèle inconsciemment sa future vie amoureuse.
Surprotectrice, distante, castratrice…, le psychanalyste Alain Braconnier dessine cinq profils de mère et explique leur influence. Flavia Mazelin Salvi Sommaire A découvrir 1. Le cercle des filles. «Mother wound » (littéralement blessure de mère) est un concept né ces dernières décennies aux États-Unis pour qualifier les méfaits d’une relation mère-fille, non nécessairement identifiée comme faiblement qualitative.
À l’annonce de la maladie de sa mère, Natasha Fennell prend conscience qu’il est temps de se poser la question de la qualité de cette relation. Elle crée alors un « cercle des filles » réunissant plusieurs femmes, dont sa future coauteure, Róisín Ingle, pour approfondir et réparer la relation « la plus fondatrice de la vie ». Ces échanges sont réunis dans Ma mère et moi (éditions JC Lattès, 2017).
Le moins que l’on puisse dire est que ceux-ci témoignent de la difficile complicité à mettre en place entre mères et filles, et de la difficulté plus grande encore de devoir s’en passer. « La relation mère-enfant est fondamentale. Avoir une mère, témoigne Trish Murphy, qui ne vous fait pas passer avant sa propre vie est une tragédie. Grossesse et accouchement.
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