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Rhétorique

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La rhétorique est à la fois la science et l'art de l'action du discours sur les esprits.



Un paralogisme (du grec paralogismos) est un raisonnement faux qui apparaît comme valide, notamment à son auteur, lequel est de bonne foi, contrairement au sophisme qui est un argument fallacieux destiné à tromper.

La rhétorique utilise, dès ses fondements, trois notions centrales dans la pensée grecque et latine, que résume Cicéron lorsqu'il dit que la rhétorique consiste à « prouver la vérité de ce qu'on affirme (logos), se concilier la bienveillance des auditeurs (pathos), éveiller en eux toutes les émotions qui sont utiles à la cause (êthos) ».

Roland Barthes liait ainsi l'êthos à l'émetteur, le pathos au récepteur et le logos au message.

Rhétorique. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Rhétorique

Au-delà de cette définition générale, la rhétorique a connu au cours de son histoire une tension entre deux conceptions antagonistes, la rhétorique comme art de la persuasion et la rhétorique comme art de l'éloquence. La rhétorique grecque, telle qu'elle fut pratiquée par les sophistes et codifiée par Aristote, se préoccupait principalement de persuader. Dans l'Antiquité romaine, se fait jour une nouvelle conception de la rhétorique comme art de bien dire « bene dicendi scientia » selon les mots de l'orateur romain Quintilien[2].

A l'époque classique, la rhétorique s'étend à l'étude des textes écrits, et notamment aux textes littéraires et dramatiques, la conception romaine de la rhétorique l'emporte progressivement sur la conception grecque. Validité (logique) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Validité (logique)

En logique, la validité est la manière dont les prémisses et la conclusion concordent logiquement dans les arguments réussis. La forme d'une argumentation déductive est dite valide si et seulement si elle utilise des règles d’inférence par lesquelles il est impossible d’obtenir une conclusion fausse à partir de prémisses vraies. Un argument est valide si et seulement si la vérité de ses prémisses entraîne celle de sa conclusion. Il serait contradictoire d'affirmer les prémisses et de nier la conclusion. Syllogisme. Cette page contient des caractères spéciaux ou non latins.

Syllogisme

Si certains caractères de cet article s’affichent mal (carrés vides, points d’interrogation, etc.), consultez la page d’aide Unicode. Étymologie[modifier | modifier le code] Syllogisme est emprunté au grec συλλογισμός, composé de σύν (syn, « avec ») et λόγος (logos, « parole », « discours », « fable », « bruit », « lettres »)[2]. Le sens de logos à utiliser est tout simplement parole (désignant ici une proposition). Syllogisme signifie donc littéralement « parole (qui va) avec (une autre) ». Introduction[modifier | modifier le code] Le syllogisme permet de mettre en lien dans une conclusion deux termes, le majeur et le mineur, au moyen d'un moyen terme. La syllogistique consiste à dresser la liste de toutes les formes de syllogismes correspondant à des raisonnements valides, et à étudier les liens qui existent entre ces diverses formes.

Toutes les créatures sans dent sont kleptomanes, Paralogisme. Aristote distingue treize types de paralogismes dans son traité Réfutations sophistiques.

Paralogisme

Dans la Critique de la raison pure, Kant identifie les paralogismes comme étant des illusions de la raison. On peut distinguer deux types de paralogismes : les paralogismes formels et les paralogismes informels[2]. Le paralogisme formel est un syllogisme erroné. La traduction en français du terme anglais fallacy[3] pose question car bien que pouvant être traduit par sophisme, le terme englobe aussi le paralogisme, lequel est involontaire[4]. Paralogisme naturaliste. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Paralogisme naturaliste

En renversant l'ordre de ce paralogisme, on obtient un paralogisme moraliste, qui consiste à dire qu'une chose existe parce qu'elle est moralement bonne et à présupposer a priori son existence au nom d'un jugement moral. Exemples[modifier | modifier le code] « Puisque tout le monde fraude l'impôt, alors on a le droit de frauder soi-même. » (Cet argument est aussi un sophisme de la double faute)« Si le fait de porter des vêtements n'existe pas dans la nature, il ne faut pas l'autoriser. » Histoire[modifier | modifier le code] "Le concept de 'paralogisme naturaliste' fut forgé par le philosophe anglais George Edward Moore.

Référence[modifier | modifier le code] ↑ Robert Zimmer, Petites distractions philosophiques, 2015, trad., Vuibert, 2017, p. 122. Aphorisme. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Aphorisme

L’aphorisme, en grec aphorismos, du verbe ἀφορίζειν (« définir, délimiter »), est une sentence énoncée en peu de mots — et par extension une phrase — qui résume un principe ou cherche à caractériser un mot, une situation sous un aspect singulier. D'une certaine manière, l'aphorisme se veut le contraire du lieu commun. Par certains aspects, il peut se présenter comme une figure de style lorsque son utilisation vise des effets rhétoriques. Le discours.

Argumentation

Influence. Débat. Sophisme. Rationnalisation. Naturalisme. Rhetoric. Ethos. Livres. Victor Ferry.