Monique Pinçon-Charlot. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Monique Pinçon-Charlot (née le [1]) est une sociologue, directrice de recherche au CNRS jusqu'en 2007, année de son départ à la retraite, rattachée à l'Institut de recherche sur les sociétés contemporaines (IRESCO). Monique Pinçon-Charlot : « La violence des riches atteint les gens au plus profond de leur esprit et de leur corps » Basta !
: Qu’est-ce qu’un riche, en France, aujourd’hui ? Monique Pinçon-Charlot [1] : Près de 10 millions de Français vivent aujourd’hui en-dessous du seuil de pauvreté. Celui-ci est défini très précisément. Mais il n’existe pas de « seuil de richesse ». C’est très relatif, chacun peut trouver que son voisin est riche. Nous nous sommes intéressés aux plus riches parmi les riches. Pourquoi est-il si difficile de définir cette classe ? La richesse est multidimensionnelle. A cela s’ajoute la richesse sociale, le « portefeuille » de relations sociales que l’on peut mobiliser. Il existe aussi une grande disparité entre les très riches... Bernard Arnault, propriétaire du groupe de luxe LVMH, est en tête du palmarès des grandes fortunes professionnelles de France, publié chaque année par la revue Challenges.
Malgré l’hétérogénéité de cette classe sociale, les « riches » forment, selon vous, un cercle très restreint. Comment s’exerce aujourd’hui ce que vous nommez « la violence des riches » ? Le livre « La violence des riches » des Pinçon-Charlot, rendu accessible gratuitement. «Les classes populaires sont décrites en ennemi intérieur» > Michel et Monique Pinçon-Charlot seront présents au Forum «A bas la crise !»
Organisé par Libération le 19 octobre à Paris. Entrée libre, plus d’informations ici. Avec les Pinçon-Charlot, la sociologie est plus que jamais un sport de combat. Dans son dernier ouvrage, La violence des riches (éd. Zones), le couple de sociologues déambulateurs décortique «la mécanique de domination» s'exerçant depuis le haut de l'échelle sociale. Le président des riches. Je ne laisse pas souvent de message mais je tenais à applaudir cette piqure de rappel .
Encore un livre que je lirais avec beaucoup d’intérêt.quant au mouvement de demain , j’approuve ce qui à été dit dans cette émission :je suis une participante régulière des manifestations et effectivement j’ai le sentiment de venir pour rien et manif après manif je me sens plutôt découragée . Alors une question se pose n’est il pas temps de réfléchir à un autre mode d’action ? Je ne sais pas lequel mais si manifester ne change rien n’est il pas temps de songer à un autre mode protestation ? Si quelqu’un à la réponse... le 7 septembre 2010 - 12h55, par anonyme le 7 septembre 2010 - 10h59, par orange212 J’ai eu le bonheur de connaitre ces deux sociologues lorsque je travaillais au CNRS à Paris il y a quelques années...
Le 7 septembre 2010 - 09h12, par Matthias Au lieu de voter pour le PCF, nous votons pour les défenseurs des intérêts de la bourgeoisie et des affameurs. "Taxez-nous !" Salut à tous, Je ne crois pas que les richards soient vraiment inquiets ; ils suivent l’initiative des américains annoncée il y a quelques mois et cette manne est rendue publique au moment où l’état (providentiel envers eux) envisage une taxation exceptionnelle tout comme leur "don".
Je prends ce geste comme une charité insultante envers le populo que ces quelques richissimes personnages ont pressé pour devenir si riches !! Parce qu’enfin quoi, qu’est ce qui justifie d’avoir autant de pognon, le travail, vraiment ? Qui va croire ça ? Le travail précarise, fatigue, inquiète les gens normaux et les profits vont au boss et aux actionnaires, rarement et minimement au personnel qui a généré le dit profit. Alors je demande ; pourquoi autant de mépris et de cynisme envers les travailleurs en général ? Je pense vraiment que le système social peut fonctionner en France si on cesse d’exonérer tel ou tel et qu’on fait sérieusement la chasse aux vrais fraudeurs de l’urssaf et du fisc.