Les bibliothèques, outils de (re-)décentralisation du Web – Framablog. Installer un relais Tor dans une bibliothèque publique ? Voilà une initiative qui peut paraître surprenante au premier abord, mais c’est ce qu’a fait la bibliothèque de Lebanon aux États-Unis dans le cadre du Library Freedom Project, pour garantir l’anonymat des usagers qui se connectent à Internet dans ses emprises. Le texte de Jason Griffey traduit ci-dessous explique en quoi cette démarche fait sens dans une bibliothèque et pourquoi il deviendra sans doute même de plus en plus important que les bibliothèques s’emparent des enjeux de la protection de la vie privée et de la décentralisation d’Internet.
Japon : l'intelligence articifielle remplace 34 salariés d'un assureur. « Dis, Siri, qui a tué Kennedy ? » Peut-être vous souvenez-vous de ce vieux billet dans lequel je revenais sur une première mondiale : la première fois où un objet connecté a été utilisé comme élément de preuve dans une procédure judiciaire.
Il s’agissait d’une jeune femme, victime plusieurs années auparavant d’un accident de voiture, et dont les avocats avaient utilisé les données du bracelet FitBit pour « prouver » que son comportement et son activité (après l’accident) étaient statistiquement inférieurs ou dégradés par rapport à ceux d’un individu « normal ». Nous étions alors en novembre 2014. Meurtre au premier degré. Une théorie du complot ? « En cas de doute, il y a trois questions à se poser » Prof d’anglais dans un lycée de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), Sophie Mazet est l’auteure d’un « Manuel d’autodéfense intellectuelle », fruit d’un atelier organisé dans son établissement.
Les jeunes de la Ruche89 l’ont interrogée. C’est leur toute première interview. Ruche89 : Comment se déroulent vos ateliers d’« autodéfense intellectuelle » ? « Manuel d’autodéfense intellectuelle » de Sophie Mazet, éd. "Le transhumanisme est un néodarwinisme dangereux", avertit Bernard Stiegler. TRANSHUMANISME.
Comment l'évolution technologique transforme-t-elle la société ? Chaque année, les "Entretiens du nouveau monde industriel" convient philosophes et experts à débattre de cette question. Au programme de l'édition 2016, qui se tenait mardi 13 et mercredi 14 décembre 2016 à Paris : les dangers du transhumanisme, cette doctrine issue de la Silicon valley qui vise à "augmenter" l'homme - tout particulièrement sa durée de vie - à l'aide des sciences et techniques. "Penser l'exosomatisation (ou augmentation de l'homme) pour défendre la société" : tel est précisément l'intitulé de la série de conférences (les vidéos des interventions seront disponibles en ligne). Bernard Stiegler, philosophe et fondateur de l'Institut de recherche et d'innovation (IRI) et de l'association Ars Industrialis, ouvrait l'édition 2016. Et maintenant l’épistocratie.
Les modèles mathématiques servent à tout, même à calculer les effets de l’ignorance des citoyens sur le fonctionnement des démocraties.
Résultat, selon l’Américain Scott Althaus, un électeur ayant une meilleure connaissance de la politique est en moyenne moins va-t-en-guerre, moins répressif en matière de criminalité, plus tolérant sur les questions sociales, moins disposé à accepter le contrôle de l’Etat sur l’économie, mieux disposé à accepter une hausse des impôts pour réduire le déficit public. Et selon son collègue Bryan Caplan, auteur d’un livre célèbre intitulé le Mythe de l’électeur rationnel, pourquoi les démocraties font les mauvais choix politiques, un électeur ignorant en économie tend dans l’ensemble à être plus pessimiste, plus soupçonneux à l’égard de l’économie de marché et des progrès de la compétitivité, plus inquiet à l’égard du commerce international et de l’immigration. Les études menées sur l’ignorance de l’électeur moyen sont édifiantes. Olivier Postel-Vinay. Des superordinateurs pour chauffer son logement.
3 900, c'est le nombre de data centers dans le monde.
L'explosion de la consommation numérique (courriels, vidéos, smartphones, etc.) a provoqué une forte croissance de ces immenses entrepôts de serveurs informatiques qui effectuent des calculs en permanence. A lui seul, le géant Google possède plus d'un million de serveurs pour faire tourner ses applications : moteur de recherche, Gmail, youTube, etc.
A ceux qui confondent «libération de la parole» et liberté d’expression» Depuis plusieurs dizaines d’années déjà, la droite la plus dure a déclaré la guerre au «politiquement correct», c’est-à-dire aux prétendus interdits de langage que la gauche dite «bobo» aurait imposés au débat public.
Cet interdit porterait aussi sur les conversations privées, témoin le scandale causé par les «propos de vestiaire» de Donald Trump à l’encontre des femmes, dont il pourrait toujours, disait-il, «choper les chattes» en raison de sa célébrité. Ces propos vulgaires ne l’ont pas empêché de devenir le 45e président des Etats-Unis. Mais il restera pour toujours, à ma connaissance (qui n’est certainement pas la plus exhaustive sur ce sujet), le premier à avoir été aussi grossier, aussi insultant, aussi ouvertement raciste, xénophobe et misogyne.
Vu de droite, le «politiquement correct» aurait surtout pour fonction de cacher toutes les réalités qui ne cadrent pas avec la vision plutôt optimiste des humains que la gauche porterait en étendard. Ruwen Ogien Philosophe. Web-revue des industries culturelles et numériques. La Web-revue : de la Kulturindustrie d’hier aux industries culturelles, créatives et numériques d’aujourd’hui, s’est ouvert un champ interdisciplinaire pour tous ceux dont les recherches interrogent la culture populaire industrialisée et les médias.
Cette rubrique propose de suivre les actualités des industries culturelles et numériques du côté des acteurs professionnels, qui sont souvent divisés quant à la bonne stratégie à adopter face à l’innovation constante, d’où des débats « internes » dont doit tenir compte l’approche critique de la Web-revue. Interdit à la reproduction payante. Deezer à l'assaut du marché musical américain. Média-télécoms : le nouvel âge de la convergence, Editos & Analyses. Et si Jean-Marie Messier avait eu raison trop tôt ?
C'est la question de beaucoup d'observateurs devant les opérations réalisées en 2015. Rappelons que nous avons vu AT & T, le numéro 1 des télécoms aux Etats-Unis, prendre le contrôle de DirecTV, numéro 2 de la « pay TV », tandis que Verizon lançait un service vidéo sur mobile ; Vivendi acquérir le statut de premier actionnaire de Telecom Italia ; le patron d'Altice et de SFR investir dans les médias et les droits du foot, suivant en cela BT, qui avait mis plus de 1 milliard d'euros en février pour s'assurer une part des droits exclusifs de la Premier League sur trois ans… Tristan Harris : « Des millions d’heures sont juste volées à la vie des gens »
Tristan Harris a été le « philosophe produit » de Google pendant trois ans.
Ça vous laisse perplexe ? Nous aussi, au début. On a découvert cet ingénieur informatique américain formé à Stanford via un post de Medium passionnant titré « Comment la technologie pirate l’esprit des gens ». La téléréalité ne rend pas plus bêtes ceux qui la regardent. L'occasion était trop belle pour de nombreux sites d’informations.
Une étude menée avec les statistiques de la DDEP (Direction de l'évaluation, de la prospective et de la performance) et qui cherchait à évaluer l’impact des nouveaux loisirs sur les performances scolaires et cognitives des élèves vient tout juste d’être publiée. Formulé comme ça, l’objet de l’enquête peut paraître peu sexy ou capable d'attirer les foules. Mais c’est l’une des conclusions de cette enquête qui a généré des dizaines d’articles. L’un des résultats révélait en effet que «le visionnage très fréquent des programmes de téléréalité et de séries romantiques a un impact négatif sur les résultats scolaires». Assieds-toi et écris Ta thèse ! Trucs pratiques pour la rédaction scientifique. Nocturama: la lutte armée OKLM [Film] Julie : En fait, j’ai l’impression que tout le film consiste à défaire le feuilletage de discours et d’idéologie qui spontanément entour un thème comme celui-ci En fait, si tu regardes attentivement, cette bande de jeunes est traversée par toutes les contradictions possibles et imaginables, du moins on nous le laisse supposer.
Ils sont de classes sociales très différentes, certains veulent qu’il n’y ait pas de morts alors que d’autres s’en foutent de dézinguer un type qui n’a rien à voir, certains semblent commettre les attentats pour déclencher une insurrection, d’autres semblent le faire juste pour le fun, certains veulent connaître le résultat de l’action, d’autres s’en foutent. Et en fait, à chaque fois qu’une de ces contradictions se présente, la plus évidente étant celle de flinguer ou non des gens, on s’attend à ce que cela produise une embrouille ou au moins un débat entre eux. On attend, on attend et puis finalement, non, ça n’arrive jamais. Julie : Oui c’est ça. Sécurité : le mot de passe est mort, vive le mot de passe ! Le petit monde de la technologie bruisse depuis quelques jours d’une nouvelle moins anecdotique qu’elle en a l’air : une entreprise aurait trouvé le moyen d’enterrer le mot de passe.
Ça n’a l’air de rien, mais c’est un enjeu majeur de la cybersécurité mondiale puisque nous passons notre temps à entrer des mots de passe, depuis l’ouverture de notre téléphone, jusqu’à l’identification sur chaque plateforme. Imprudences fréquentes. La petite blogueuse qui ne voulait pas céder au géant YouTube - Le Temps. C’est l’histoire du week-end, la fable qui a été partagée 2 millions de fois sur Facebook. Parce qu’elle est réparatrice comme la victoire de David sur Goliath, jouissive comme un «qui est pris qui croyait prendre» et qu’elle permet d’orchestrer l’indignation, ce carburant nécessaire aux réseaux sociaux. L’histoire se déroule en plusieurs épisodes. Laetitia Nadji a la trentaine, un blog et une chaîne YouTube «Le Corps La Maison l’Esprit», spécialisée dans les conseils bios et le recyclage. En septembre, elle est choisie par YouTube pour s’entretenir avec le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, sur le modèle de ce qui s’était fait aux Etats-Unis avec Barack Obama.
Si le patron est un algorithme, baisons l’algorithme. Lorsque Uber s’est répandu dans le monde entier, on a pris conscience d’une nouvelle réalité vouée à prospérer : désormais, votre patron pouvait être un algorithme, un programme informatique. Parce que le modèle Uber, qu’est-ce que c’est ? C’est une plateforme qui met en relation des chauffeurs et des clients, en automatisant les processus. Zygmunt Bauman.