Louise Bourgeois - rts.ch - Tickets de premières. Née à Paris en 1911, Louise Bourgeois suit en 1938 son mari américain à New York où elle fréquente le milieu surréaliste, immigré aux Etats-Unis.
A partir des années 60, elle se dédie à la sculpture en métal, réalisant de grandes installations pour traiter de la sexualité, de la famille et de la solitude, thèmes essentiels de son oeuvre dont l'origine remontent aux traumatismes d'une enfance déchirée entre un père abhorré et une mère idéalisée. En marge de la scène artistique, Louis Bourgeois a présenté peu d'expositions personnelles jusqu'à ce qu'un vif intérêt se manifeste pour son travail dans les années 70. Aux thèmes récurrents de son oeuvre polymorphe constituée de sculptures imposantes, de tableaux et de dessins s'ajoutent alors des sculptures-installations réalisées avec des matériaux et des objets très variés, parfois personnels. En 1982, le Museum of Modern Art de New York lui consacre une rétrospective. Louise Bourgeois: la sculpture de la révolte. Temps de lecture: 3 min L'artiste Louise Bourgois dont les sculptures exploraient les relations tumultueuses entre femmes et hommes, est décédée lundi 31 mai à New York.
Elle avait 98 ans. Sa très longue carrière lui a permis de devenir au cours des dernières années une figure emblématique et un mythe notamment auprès d'une nouvelle génération d'artistes féminines. Rarement un travail d'artiste n'a été aussi marqué par une histoire personnelle. Louise Bourgeois revendiquait l'origine de son travail dans son enfance et son adolescence, dans son désir de régler des comptes avec la figure d'un père détestée et de transcender celle d'une mère adorée. Née en France, à Paris le 25 décembre 1911, Louise Bourgois avait des parents restaurateurs de tapisseries anciennes. Apres un court passage à la Sorbonne, elle choisit l'école du Louvre puis des Beaux Art, suivant parallèlement l'enseignement de l'atelier Fernand Léger.
Anne de Coninck LIRE EGALEMENT: Obama est une icône pop. Louise Bourgeois, le tour d'une oeuvre. Elle travaillait sur la féminité, le couple, la sexualité... autant de thèmes qui trouvaient leur origine dans son enfance et sa relation avec ses parents.
Re-créer le passé fut l'obsession de Louise Bourgeois. Plasticienne, sculpteur, l'artiste aux fameuses araignées est morte lundi à New York à l'âge de 98 ans. En 2008, à l'occasion d'une rétrospective au Centre Pompidou (Paris), Oliver Cena avait refait le tour de son oeuvre. Louise Bourgeois a régné. Louise n’attaquera plus.
Elle fut le grand sculpteur de la seconde moitié du XXe siècle, après Brancusi et Giacometti, dont elle partageait une inspiration surréaliste. Louise Bourgeois s’est éteinte lundi à 98 ans à New York, ville où elle avait choisi de vivre depuis sa jeunesse, adoptant même la nationalité américaine. Son œuvre est surtout connue du grand public par ses immenses araignées, qu’elle appelait des «Mamans». Ayant accédé à la notoriété sur le tard, elle est la mère d’une œuvre prolifique et assez effarante, d’une violence assourdie par l’ironie. Ces dernières années, elle dessinait dans sa maison de Chelsea.
Elle s’était spécialisée dans les pieds Louise Bourgeois, qui avait étudié à l’Ecole des beaux-arts de Paris, avait un dessin très maîtrisé, mais eut recours à une multitude de techniques et de matériaux pour renouveler un récit autobiographique dont elle projetait les morceaux. L'évènement Louise Bourgeois. Le Centre Pompidou présente la première grande exposition rétrospective de l'oeuvre de Louise Bourgeois, depuis celle organisée en 1995 par le Musée d'art moderne de la ville de Paris.
Cette exposition, co-organisée avec la Tate Modern de Londres, présente plus de 200 oeuvres, sculptures, peintures, dessins, gravures, de 1940 à 2007, en insistant sur les dix dernières années de création de cette artiste de 96 ans qui ne cesse de renouveler son langage artistique. Née en France en 1911 et vivant à New York depuis 1938, Louise Bourgeois est une des artistes majeures de la fin du 20e et du début du 21e siècles. Traversant divers mouvements artistiques comme le surréalisme, l'expressionnisme abstrait, le minimalisme, elle développe un langage personnel qui rejoint les pratiques les plus contemporaines et exerce une grande influence sur de nombreux artistes. L'araignée géante de Louise Bourgeois aux Tuileries. Maman (1999), araignée géante de Louise Bourgeois aux TuileriesCollection particulière Cheim & Read, New-York Les araignées sont souvent un objet de répulsion.
Mygales velues ou minuscules bêtes rouges, elles suscitent sinon la panique du moins le malaise. Les prédatrices géantes qui hantent les bandes-dessinées et le cinéma fascinent et affolent les pauvres humains qui ne peuvent que fuir pour mieux s'engluer dans leur toile mortelle. De nombreux films exploitent l'effroi des braves gens devant ces monstres à huit pattes. Seuls les vrais héros peuvent les vaincre comme en témoignent "Le voleur de Bagdad" de Michael Powell (1940), "Tarentula" de Jack Arnold (1956), et même "Harry Potter et la chambre des secrets de Cris Colombus" (2002). (1)