Vulgarisation et/ou Articles scientifiques? Que faut-il lire ? 2/ Dans un précédent billet j’ai démarré cette série sur la question de l’opposition (éventuelle) entre Vulgarisation et Articles scientifiques.
La question posée est en fait là pour essayer de définir ce qu’une personne souhaitant se renseigner à propos d’un sujet, sur lequel la science aurait quelque chose à dire, pourrait lire afin d’avoir un avis pertinent à son propos. La Vulgarisation reste le point de départ indispensable pour aborder un sujet, mais un certain nombre de limites peut apparaître : La Vulgarisation choisie est-elle objective ou partiale ? Si la Vulgarisation peut être problématique, pourquoi ne pas se tourner vers les Articles Scientifiques à ce moment-là ? Après tout, il s’agit des informations produites par les scientifiques, et aucun filtre ne viendrait se placer entre le lecteur et le contenu publié. « Les articles scientifiques décrivent des travaux de recherche d’experts à destination d’autres experts » Vulgarisation et/ou Articles scientifiques? Que faut-il lire ? 1/ Dans l’ensemble des questions que je me pose quand je lis des livres de vulgarisation, que j’écoute des podcasts scientifiques et que je lis des billets de blog, il y en a plusieurs qui reviennent quant à cette forme d’opposition entre vulgarisation et articles scientifiques : que faut-il lire ?
Astuces de vulgarisation scientifique. C’est bien connu, un communicant doit s’adapter à son public.
Et quand celui-ci n’a pas le même niveau de connaissances que lui, il doit vulgariser. Vulgarisation : s'adresser aux lycéens et étudiants. © Relais d'Sciences, Caen Julien Bobroff est enseignant-chercheur au Laboratoire de physique des solides (LPS) de l’Université Paris-Sud.
Au sein de l’équipe « La Physique Autrement », il travaille depuis plusieurs années sur de nouvelles façons de présenter la physique et ses découvertes récentes au grand public. Il nous livre aujourd’hui des conseils pour mieux parler de science aux lycéens et étudiants. Agent Majeur : Quel type d’interventions faites-vous auprès des jeunes ? Vulgarisation : les recettes de deux journalistes scientifiques. Quel est votre meilleur souvenir lié aux sciences ?
Un prof de math passionnant (mais si, mais si !) Writing for non-academic audiences. La vulgarisation du discours grammatical à l’intention des chercheurs spécialistes d’autres disciplines : transfert positif ou transfert négatif ? 1Le rôle de la présentation scientifique orale dans la construction d’un fait scientifique est essentiel : « La communication scientifique orale occupe, dans la vie d’un fait scientifique, une position charnière entre le laboratoire (l’étape embryonnaire) et la publication accréditée (la maturité) » (Rowley-Jolivet 1998 : 516).
Rowley-Jolivet souligne le fait que ce genre se démarque de l’article de recherche de par ce statut intermédiaire. Il est indispensable d’initier nos chercheurs et doctorants aux conventions de l’exercice de sorte qu’ils puissent produire des présentations appropriées et communiquer leurs résultats d’une façon efficace pour intégrer leur communauté de discours. Cependant, la recherche en anglais de spécialité a, jusqu'à maintenant, porté davantage sur les genres écrits de la recherche notamment l’article de recherche (RA) et l’organisation rhétorique de son introduction.
Enjeux sociaux et politiques de la « vulgarisation scientifique » en Révolution (1780-1810) Catherine Duprat, « Lieux et temps de l'acculturation politique », Annales historiques de la Révolution française, 1994, n° 297, pp. 387-400.
Cf. Bruno Beguet (dir.), La science pour tous. Sur la vulgarisation scientifique en France de 1850 à 1914, Paris, Bibliothèque du C.N.A.M., 1990, 168 p. Hélène Metzger, « La littérature scientifique française au XVIIIe siècle », Archeion, 1934 (16), p. 11. Pour Andréas Kleinert, « la science des “vulgarisateurs” était souvent loin d'être à la hauteur de celle des savants, et les idées que les lecteurs de ces livres [de vulgarisation] ont dû se faire sur la méthode et sur les buts de la science de leur époque correspondaient d'autant moins aux concepts des chercheurs que le siècle avançait », « La science qui se vulgarise, la science qui se fait », in Claude Blanckaertet alii (dir.), Nature, Histoire, Société.
Vincenzo Ferrone, « L’homme de science », in Michel Vovelle (dir.), L’homme des Lumières, Paris, Seuil, 1996, pp. 229-230. Cartoon Abstracts. What are Cartoon Abstracts?
Cartoon Abstracts are a fun new way of visualising academic research. Splendeur et décadence de la vulgarisation scientifique. 1Le vocable « vulgarisation » est couramment usité dans la langue française pour désigner toute activité de communication de la science en direction du grand public.
Pourtant, ce vocable n’est pas neutre. Il pointe vers une figure bien précise du public. Comme le rappelle Yves Jeanneret (1994), le terme latin vulgus désigne la foule indistincte, anonyme, plutôt que le peuple souverain qui vote. Il enchevêtre le social et le cognitif : il évoque la multitude anonyme de gens peu cultivés, par opposition aux savants, sapientes. La parole de science ne s’adresse pas aux savants, aux pairs, mais à un public défini par un « manque ». 2Dans une grande entreprise de vulgarisation du milieu du XXe siècle, l’Encyclopédie française, dirigée par l’historien Lucien Febvre, on trouve un article « vulgarisation » qui tente de problématiser cette activité. Discours médiatique spécialisé : la vulgarisation (popularisation) à la BBC Radio. Texte intégral 1 L’analyse conversationnelle ou analyse de conversation (Conversation Analysis) s’est développée au (...) 2 On peut par exemple citer les travaux du professeur Edward Johnson réalisés en collaboration avec (...) 1L’étude des discours des milieux professionnels a beaucoup moins exploré les productions langagières transmises par le canal oral.
Il peut s’agir d’un choix théorique. Lerat (1995 : 12) estime en effet que, si la pratique est liée à l’oralité, l’écrit est un vecteur obligé des connaissances et il exclut l’oral du champ de son étude car « la première spécificité des langues spécialisées est qu’elles relèvent de l’écrit ». Discours de vulgarisation à travers différents médias ou les tribulations des termes scientifiques.
1 Voir M.C. L’Homme (1998), M.C. Communiquer les coulisses de la science? Qu’entend-on par «le processus»? Tout ce qui se passe en coulisses. La démarche, plutôt que son aboutissement. Ou ce qui différencie le travail du chercheur de celui du faiseur d’opinions. Ou ce qui l’influence: la politique, les sous, les modes. À l’atelier Communiquer le processus scientifique, dans le cadre du congrès annuel Science Online auquel j’ai assisté du 27 février au 1er mars, l’animatrice Kerstin Hoppenhaus, journaliste allemande, a fait rêver avec ce contrat qui lui a permis de passer trois mois à arpenter les corridors de l’Institut Max-Planck d’anthropologie de l’évolution, à parler aux gens et à apprendre de leur train-train quotidien.
Vulgarisation : les recettes de deux journalistes scientifiques. Ma thèse en 180 secondes. Démarches de vulgarisation en doctorat - Compte rendu du café doctorant du 21.01.2015. Aujourd’hui la vulgarisation est clairement perçue comme une nécessité scientifique : elle est une façon de justifier les financements publics, convaincre le public de l’utilité des activités de recherche. Sous le terme plus englobant de « diffusion scientifique », elle est même définie par le CNRS comme l’une des missions principales du chercheur. The Science Gap: Jorge Cham at TEDxUCLA. Science slam - les doctorants s'exercent à la vulgarisation scientifique.
How to present your research to a non-academic Audience. I presented my research on literary translation and my work as a professional translator to members of Leamington Literary Society. It was a two hour presentation held in the Royal Pump Rooms in May 2011. Leamington Literary Society holds monthly meetings and at each event there is a guest speaker. It was the first time that the group had heard a presentation on literary translation. My Approach: Consider all audience members – I knew that members of the society would have varying degrees of knowledge about literary translation. Structuring the presentation – I had two hours to fill, so decided to talk for the first half and use the second half to read from my book of translated poetry and open up a general discussion.
The history of translationThe status of the translatorOverview of translation strategiesOther key issues in contemporary translationThe literary translator todayKey concepts in literary translation and Translation StudiesThe challenges of poetry translation Key Challenges.