Portrait noir de la crise économique en banlieue. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Sylvia Zappi La situation de l’emploi se dégrade dans les quartiers classés « prioritaires » par la politique de la ville. Toutes les catégories sont touchées, y compris les jeunes diplômés. Le rapport de l’Observatoire national de la politique de la ville (ONPV), publié mardi 3 mai, dresse un portrait noir de la crise économique en banlieue. L’organisme, qui a remplacé l’Observatoire national des zones sensibles (Onzus), s’est recentré sur les nouveaux territoires prioritaires de la politique de la ville, plus resserrés – 1 296 au lieu des 2 304 avant la loi Lamy de février 2014 – et dessinés à partir du seul critère de la concentration de la pauvreté. On savait le chômage plus élevé dans les quartiers relégués à la périphérie des agglomérations, la crise les ayant plus fortement marqués. Pis, depuis deux ans, alors que le reste du pays connaît une sortie de crise progressive, les banlieues populaires se sont enfoncées dans la récession.
« Je ne crois pas que le changement de société se fera sans violence » Xavier Mathieu était le délégué syndical de la CGT de l’usine Continental AG de Clairoix (Oise), où un dur conflit social s’est poursuivi en 2009 et 2010. Il est aujourd’hui comédien. Reporterre — On t’a croisé plusieurs fois à Nuit debout. Quel regard portes-tu sur ce mouvement ? Xavier Mathieu — Je viens regarder, écouter, voir comment cela se passe. Par moment, je trouve cela sympa, par moment, il y a beaucoup de bla-bla. Mais c’est la construction d’un mouvement, il faut du temps pour s’organiser.
L’ensemble est surprenant, même les discussions des gamins. Pour s’organiser, il faut de l’intellect et un peu de violence de temps en temps ! Le mot d’ordre que j’entends beaucoup depuis que j’y viens, c’est « non à la loi El Khomri et au monde qu’il y a autour ». Il faut les deux. . « Pour que Nuit debout passe un cap, il faut changer d’endroit » À Nuit debout, on entend souvent des positions « antipartis », « anti-institutions » : qu’en penses-tu ?
Ce n’est pas grave cela. Ah non ! Non.
Région Rhône Alpes Auvergne. A45. Au dîner du CRIF, Manuel Valls confond antisionisme et antisémitisme. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Cécile Chambraud Pour son dernier dîner annuel à la tête du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), Roger Cukierman aurait pu rêver d’un contexte moins sombre. Devant les quelque 800 personnes qui se pressaient lundi 7 mars dans un grand hôtel parisien, devant une dizaine de ministres et presque autant de candidats à la primaire de l’opposition, le président du CRIF, qui achèvera son troisième mandat en mai, a décrit la situation actuelle des juifs en France : « Nous vivons une vie retranchée. Nous avons le sentiment angoissant d’être devenus des citoyens de deuxième zone. Cet ostracisme isole et traumatise. Mais est-ce la faute des Français juifs si ce communautarisme progresse ? Le président du CRIF a rappelé les chiffres : les actes antisémites représentent la moitié des actes xénophobes commis chaque année en France pour « moins de 1 % de la population ».
C’est Manuel Valls qui lui a répondu, au nom de l’exécutif. Anti-dreyfusards, va-t-en-guerre, pétainistes, colonialistes: les socialistes sont restés fidèles à leur histoire. L’attitude actuelle des socialistes, à la tête de l’Etat, du gouvernement et du parti, vis-à-vis des principes républicains, de l’immigration, et de l’«autre» pas tout à fait français, a de quoi susciter l’étonnement. La gauche politique n’est-elle pas porteuse de valeurs humanistes ? Des dirigeants comme François Hollande et Manuel Valls ne trahissent-ils pas une longue tradition de combats en faveur de la justice et des droits humains ?
En Europe, le socialisme parlementaire a, certes, constitué un groupe de pression efficace en faveur des classes laborieuses, tout au long du XXème siècle. En période de stabilité et de prospérité économique, il a obtenu des acquis non négligeables en faveur de son électorat: au pouvoir ou dans l’opposition il a notablement contribué à la formation de l’Etat-providence moderne. Cependant, lors des graves crises politiques et morales, il a failli à se situer du côté de la justice universelle, et de la solidarité humaine. Shlomo Sand. Quand Goldman Sachs veut recruter chez les geeks! En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies afin de réaliser des statistiques d'audiences et vous proposer une navigation optimale, la possibilité de partager des contenus sur des réseaux sociaux ainsi que des services et offres adaptés à vos centres d'intérêts.
Pour en savoir plus et paramétrer les cookies... faible pluie Vent : 30km/h - UV : 2 Replay Emissions Finis les jeunes titulaires de MBA aux dents longues! "Goldman Sachs est une compagnie technologique, il faut que le monde s’y fasse", déclare un Lloyd Blankfein déterminé. Et ce grand changement stratégique passe avant tout par une évolution des métiers en interne, ce qui va se ressentir au niveau des recrutements chez Goldman Sachs. La high tech: un métier bancaire à part entière Aujourd’hui la part des ingénieurs et spécialistes de la high tech chez Goldman Sachs représente 36% de ses effectifs, soit 11.000 personnes. Le futur cœur des stratégies Anticiper les changements de tendance Tweeter. « Espèce de libanais de merde », « connards, sales noirs »... des adolescents portent plainte pour violences policières.
Dénoncer des violences policières à la justice à 15 ans est généralement impensable quand on vit dans un quartier populaire. Le juge, cet homme qui condamne et éloigne quelques mois, parfois plus, un frère, un voisin, est rarement considéré comme un allié. Dix-huit garçons et filles du XIIe arrondissement à Paris ont pourtant franchi le pas. Jeudi 17 décembre, avec le soutien de leurs éducateurs, ces lycéens ont signalé des faits de « violences volontaires aggravées », d’« agression sexuelle aggravée », de « discrimination » et d’« abus d’autorité » de la part de policiers au procureur de la République de Paris.
Leur quotidien était devenu invivable. La plainte est déposée contre X mais dans toutes les têtes « X » a un nom : « les Tigres », comme se surnomment les policiers de la BSQ, la brigade de soutien de quartier. Le premier incident, reflet de tant d’autres, remonte à l’été 2013, un soir de ramadan. . « Atteinte à la dignité humaine » Coups et brûlures Contrôles au faciès. 1/2-L'urgence politique de la question démocratique. A l’heure où le débat national sur la transition énergétique s’installe en France, EuropaNova souhaite lui donner une dimension européenne et organise, avec le soutien de l’Association des Régions de France, une série de cinq débats en région (Lille, Aix en Provence, Bordeaux, Nantes et Lyon) de février à mai 2013, pour sensibiliser les acteurs locaux et les citoyens au grand défi européen qu’est la transition énergétique.
D’autres pays européens sont déjà sur le chemin de la transition énergétique. La consultation lancée par le Gouvernement est une opportunité de sortir le débat français sur l’énergie de son isolement, car l’Europe est l’échelon pertinent par excellence pour la transition énergétique. Ouverture: Anne BEAUVAL, Directrice de l'Ecole des Mines de Nantes Conclusion: Bruno REBELLE, Membre du Comité de pilotage du débat national sur la transition énergétique Modération: Walter BOUVAIS, Directeur de Terra éco.
29 novembre, la République placée en garde à vue | Édition | Le Club de Mediapart. Je ne suis pas communiste, je ne suis pas écologiste. Pourtant, échaudé par l'appel de Manuel Valls aux députés afin qu'ils ne soulèvent pas l'inconstitutionnalité manifeste de la loi sur l’État d'urgence, choqué par la facilité avec laquelle la France compte s'affranchir de la Convention européenne des droits de l'Homme, je me suis retrouvé place de la République, dimanche 29 novembre, aux côtés des militants du NPA pour manifester contre l’État d'urgence.
J'ai assisté dans le cortège aux affrontements entre casseurs et forces de l'ordre; et je l'ai suivi quand il s'est désintéressé de ces scènes où policiers et jeunes cagoulés aiment à jouer à la guerre, pour continuer à faire entendre son principal slogan : « État d'urgence, État policier, on nous enlèvera pas notre droit de manifester ». Il est 15h45 quand nous sommes définitivement bloqués et que commence officiellement, comme nous l'apprendrons plus tard, notre garde à vue.
Attentat 13 novembre 2015. Ecole. Mode de vie. Justice internationale. Affaires politiques. Religions.