Mission Climat. Néoruraux ou le syndrome d'invisibilité. Pour atteindre un revenu suffisant, les néoruraux doivent souvent mener de front plusieurs activités professionnelles.
Une situation atypique qui, sur leur territoire et dans leur entourage, suscite la confusion, parfois la réprobation et les exclut également des statistiques et des aides éventuelles. Cette invisibilité est le sujet de recherche de la géographe Hélène Tallon, qui a donné lieu à de riches échanges lors de la première rencontre de l’Agora, les 7 et 8 février près d’Arles. Un travail essentiel pour ramener à la lumière celles et ceux qui jouent un rôle innovant en milieu rural. ©Local Food Initiative Un point commun : la précarité Certaines découvertes scientifiques ont lieu de manière accidentelle. Dans le Nevada, une centrale solaire à 1 milliard de dollars déjà obsolète. TRIBUNE. Pourquoi les affirmations catastrophistes sur le climat sont fausses.
Les nocives aurores boréales de l'agriculture. Extinction de masse ? On va encore (encore !) tous mourir. L’Équateur perd la bataille contre la multinationale Chevron. Alors que la justice équatorienne avait tranché en juillet dernier en faveur d’un collectif de l’Amazonie dans une bataille environnementale qui remonte à vingt-cinq ans, la Cour arbitrale de La Haye a annulé ce jugement.
La Cour permanente d’arbitrage de La Haye a estimé que l’“Equateur a violé un article du traité bilatéral de protection des investissements signé avec les États-Unis et devra donc indemniser” la firme américaine Chevron, annonce le quotidien El Telégrafo. Par ce jugement rendu public le 7 septembre, la Cour d’arbitrage, qui officie comme un tribunal international de commerce, a annulé la décision de la justice équatorienne de juillet 2018 qui donnait raison à un collectif d’Indiens de la région amazonienne du pays, en conflit avec la société pétrolière, après vingt-cinq années de bataille judiciaire. Dans un communiqué cité par le journal El Comercio, Carmen Cartuche, la présidente du collectif indigène Front de défense de l’Amazonie, conteste la décision de La Haye : Défendre le vivant ou défendre la civilisation ? À propos de savoir ce que l’on veut (par Nicolas Casaux)
Le 21 février 2017, le site web Reporterre a publié une tribune qu’Hervé Kempf (le fondateur du site, ancien journaliste du Monde) m’avait proposé d’écrire, qui traitait de la promotion et du développement des énergies soi-disant « renouvelables ».
J’y présentais, en 6 points principaux, et plus ou moins détaillés — en une version largement tronquée, d’environ 5000 signes, ainsi qu’ils l’exigeaient, tandis que la version complète était publiée sur notre site — en quoi leur déploiement pose problème, et ne résout pas la crise écologique qu’il contribue à aggraver. Cyril Dion, fondateur des Colibris, et réalisateur du film documentaire « Demain », était censé me répondre dans une tribune publiée le lendemain.
Malheureusement, son texte ne répondait pas au mien, ni aux 6 points que je soulevais — à l’exception d’un seul, loin d’être le plus important. Monsanto, l’éternel coupable. Pour fonctionner auprès des esprits impressionnables, une religion a besoin de quelques principes de bases immuables : l’apport de réponses à toutes les questions philosophiques importantes (qui suis-je, pourquoi suis-je là, pourquoi est-il impossible de trouver un plombier le dimanche ?)
, la description d’un but généralement plus grand que l’individu qui vise à le transcender et lui amener la rédemption pour toutes ses fautes, réelles ou imaginaires, et la désignation du mal, de ce qu’il ne faut pas faire, de la faute ou de l’ennemi ultime qu’il s’agira de combattre. Dans la religion écologiste, les réponses sont fournies par la Nature qui Sait Pourquoi Les Plombiers Sont Introuvables Le Dimanche connaît et attribue un rôle à chacun, la purification transcendantogène passe par une syntonisation parfaite avec Gaïa, et l’ennemi numéro un est évidemment celui qui veut s’affranchir des limites imposées par l’univers. Dans ce triptyque, Monsanto joue bien évidemment le rôle de cet ennemi. Biomimétisme. Cette ferme urbaine unique est menacée de destruction par les pouvoirs publics. Au Cameroun, on fabrique des pavés « écolos » à partir de déchets plastiques. A partir d’emballages et de bouteilles récupérées dans les poubelles de Yaoundé, un laboratoire réalise des pavés trois fois plus résistants que les autres en ciment. « La première fois que mes amis m’ont vu fouiller dans une poubelle, ils ont cru que je devenais fou, se souvient hilare, Robert Tedonfo.
Ils ont couru avertir ma tante qui est venue, pagne noué aux hanches, vérifier de ses propres yeux. » Patiemment, le jeune homme âgé de 26 ans, tente alors de lui expliquer ce qu’il fait : collecter des emballages et des bouteilles plastiques dans les poubelles de Yaoundé, capitale du Cameroun, pour en faire des pavés « écolos », utiles pour la construction de routes et de maisons. « Je l’ai même invitée à venir au laboratoire lui prouver que je n’étais pas entrer dans une secte comme elle le pensait », poursuit Robert, casquette vissée sur la tête et gants jaunes usés enfilés aux doigts. Moins de 61 microns Lire aussi : Quand les arts se font plastique. Les pesticides tueurs d’abeilles triplent la mortalité des insectes.
Une étude publiée par « Nature », menée au Royaume-Uni pendant dix-huit ans, illustre de façon incontestable la relation entre insecticides néonicotinoïdes et déclin des butineurs.
LE MONDE | • Mis à jour le | Par Martine Valo Les insecticides de la famille des néonicotinoïdes, les plus efficaces jamais synthétisés, tuent massivement abeilles et bourdons. Il n’y a plus désormais que les firmes agrochimiques pour le nier. Ou du moins pour sous-évaluer le rôle de ces pesticides dans le déclin catastrophique des colonies d’insectes butineurs.