Comment Sciences Po Bordeaux démocratise son recrutement. Samedi 17 Mars 2018: concours d’entrée à Sciences Po Bordeaux; concours difficile avec un taux de réussite aux alentours de 10%.
Parmi plus de 2800 candidats cette année, cinq lycéens néracais qui voudraient rejoindre leur camarade Tanguy, qui a intégré Sciences Po Bordeaux, il y a deux ans. Comment des lycéens d’un petit établissement rural ont-ils osé tenter l’aventure? L’école française se veut méritocratique. Les réussites scolaires ne devraient s’expliquer que par le talent et le travail des lauréats, et pas par les contextes économiques, sociaux et culturels dans lesquels ils évoluent. On sait que la réalité est bien différente. Préoccupé par cette sous-représentation des jeunes de milieux modestes, et d’ex lycéens d’établissements ruraux, Sciences Po Bordeaux a mis en place un dispositif d’accompagnement, répondant au sigle un peu ésotérique de: « JPPJV » [présentation vidéo ici], pour je peux parce que je le veux ».
Sciences po ouvre une école de management 2.0. Avec l’ouverture de l’école de management et de l’innovation, Sciences po poursuit la restructuration de ses formations de second cycle.
L’actuelle école de la communication disparaît à la rentrée 2017, absorbée dans cette nouvelle structure, qui rassemblera aussi les masters actuels de "finance et stratégie", "economics and business", ou encore "organisations et management des ressources humaines". De nouveaux masters, encore en cours d’élaboration, seront lancés à l’ouverture officielle de l’école. "73 % de nos jeunes diplômés se dirigent vers le secteur privé, rappelle Frédéric Mion, directeur de Sciences po. Nous avons donc repensé l’ensemble de nos formations qui préparent les étudiants à toutes les fonctions de l’entreprise, de manière à leur donner une meilleure visibilité auprès des candidats et une meilleure reconnaissance auprès des recruteurs. " une business school pas comme les autres ? Sciences Po pour quoi faire ? LE MONDE DE L'EDUCATION | • Mis à jour le | Par Pauline Sauthier Dossier spécial APB 2016.
Quand ils entrent à Sciences Po après le baccalauréat, les étudiants veulent devenir « ambassadeurs, journalistes, ou faire la paix dans le monde », constate, un brin ironique, Cornelia Woll, directrice des études et de la scolarité à Sciences Po Paris. Les études sur l’insertion professionnelle réalisées à la fin du master montrent une autre réalité. A Paris, les diplômés de la promotion 2013 les plus nombreux (19 %) ont été embauchés dans le secteur de l’audit et du conseil. Paris ou un IEP de région ? A chacun son Sciences Po. Sciences Po Paris et les neuf IEP de région ont développé des spécialités en fonction de leurs atouts géographiques.
Voici des indications pour faire son choix. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Eric Nunès Dossier spécial Intégrer Sciences-Po. La famille Sciences Po ne cesse de s’agrandir. Le petit dernier a un an. Une grande famille donc, avec de nombreux points communs, mais également des spécificités géographiques et pédagogiques. Intégrer l’un des dix Sciences Po, mode d’emploi. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Eric Nunès Dossier spécial Intégrer Sciences Po.
Dans le dédale des voies de recrutement des Instituts d’études politiques (IEP), il n’existe pas de fil d’Ariane pour conduire assurément un candidat à la réussite. En effet, avec dix écoles dispersées sur l’ensemble du territoire, quatre concours différents pour y accéder, et cinq niveaux d’accès, de la 1re année postbac à celle de master 2 : les chemins sont aussi nombreux qu’escarpés. Seulement pour les « très bons » Même si des admissions de traverse sont possibles en cours de cursus, tous les IEP recrutent la majorité de leurs étudiants après le bac pour cinq années d’étude. Première étape : s’inscrire aux concours. Avant de se lancer dans la course, autant vérifier qu’on a le bon profil. Lire aussi « La sélection s’impose pour rendre nos universités plus compétitives » Comment se préparer aux examens d’admission ?
Les prépas superflues… Les prépas sont-elles indispensables ? Sciences Po est-il au niveau ? Le Monde | • Mis à jour le | Par Eric Nunès La « grande école » ne connaît pas la crise. « Riche de sa communauté plurielle… Sciences Po attire un public toujours plus large, conjugue une forte sélectivité et la plus grande diversité possible, géographique autant que sociale », éditorialise Frédéric Mion, directeur de l’IEP de la rue Saint-Guillaume dans le dernier bilan d’admission de l’établissement (2014).
A l’en croire, 2012, annus horribilis de l’Institut d’études politiques parisien, marquée par le décès de son charismatique président Richard Descoings et par la dénonciation de la Cour des comptes d’une gabegie d’argent public de la part de ses dirigeants, serait loin derrière. Même si « l’affaire Sciences Po » vient de se rappeler à son souvenir avec la condamnation, vendredi 4 décembre, de Jean-Claude Casanova, président de la Fondation nationale des sciences politiques (FNSP).