Prévention des avortements à risque. Les avortements sont sans risque s’ils sont pratiqués à l’aide d’une méthode préconisée par l’OMS, appropriée à la durée de la grossesse et si la personne pratiquant ou accompagnant l’avortement est compétente.
Il peut s’agir de l’administration de médicaments (avortement médical) ou d’un acte simple pratiqué en ambulatoire. On parle d’avortement à risque lorsque la grossesse est interrompue par des personnes qui n’ont pas les compétences nécessaires ou lorsque l’avortement est pratiqué dans un environnement où les normes médicales minimales ne sont pas appliquées, voire les deux. Les personnes, compétences et normes médicales considérées comme garantissant un avortement sûr, sont différentes selon qu’il s’agit d’un avortement médical (pratiqué exclusivement en administrant des médicaments) ou d’un avortement chirurgical (pratiqué par aspiration manuelle ou électrique).
Ampleur du problème Dans les régions développées, on estime que pour 100 000 avortements à risque, 30 femmes meurent. Avortement dans le monde: les femmes risquent gros. De nombreux pays dans le monde, principalement en Afrique et Amérique latine, restreignent fortement l’avortement mais seuls une vingtaine d’entre eux l’interdisent totalement.
Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), ces pays sont le Salvador, le Nicaragua, le Surinam, Haïti et la République dominicaine sur le continent américain, les Philippines et les îles Palaos en Asie, le Sénégal, la Guinée-Bissau, le Gabon, le Congo, Madagascar, Djibouti et la Mauritanie en Afrique. Dépénalisation de l'avortement : marre d'être patientes et flouées! - Belgique - LeVif.be. On l'oublie souvent, mais "L'avortement hors du code pénal", scandé depuis plus de quarante ans, est une revendication féministe historique de divers mouvements sociaux, en Belgique et ailleurs.
Cette demande légitime n'avait déjà pas été rencontrée pleinement par la loi de 1990, adoptée au prix d'âpres négociations politiques, même si la dépénalisation partielle qu'elle apportait constituait, à l'époque, une avancée concrète appréciable pour la pratique de terrain. Toujours sous la pression de la société civile, la sortie de l'avortement du code pénal et l'amélioration des conditions de sa pratique pour les femmes semblaient cette fois, enfin, très proches de devenir réalité. Plusieurs propositions de loi ont été déposées en ce sens et une majorité parlementaire progressiste aurait pu se dessiner.
En effet, le délai de réflexion obligatoire de six jours pour la femme est maintenu, sauf urgence médicale, laissée à l'appréciation d'un·e professionnel·le de la santé. Signataires : Accueil. Centre d'Action Laïque - 75% des Belges pour la sortie de l’IVG du Code pénal. Voilà ce qui ressort d’un sondage publié ce mardi par le Centre d’Action Laïque et deMens.nu.
Ce sondage met également en lumière la méconnaissance de la loi actuelle sur l’interruption volontaire de grossesse: seul un Belge sur cinq sait que l’IVG constitue toujours un délit figurant dans le Code pénal. En effet, en Belgique, aussi anachronique que cela puisse paraître, vingt-huit ans après le vote de la loi Lallemand-Michielsens, l’interruption volontaire de grossesse reste inscrite dans le Code pénal comme un délit contre « contre l’ordre des familles et la moralité publique ». Fort d’un combat historique, repris dans sa récente campagne #IVGHorsDuCodePénal, le Centre d’Action Laïque demande activement que l’IVG sorte enfin du Code pénal dans lequel l’avortement est inscrit depuis 1867.
Que pense la population belge au sujet de l’IVG ? Interruptions volontaires de grossesse et violences : étude qualitative auprès de médecins généralistes d'Île-de-France. Statut du fœtus, reconnaissance anténatale : les attaques au droit à l’IVG doivent cesser ! - CFFB. Bruxelles, le 13 février 2017 Statut du fœtus, reconnaissance anténatale : les attaques au droit à l’IVG doivent cesser !
Ce 9 février, le Parlement fédéral a voté une proposition de loi visant à permettre la reconnaissance de la filiation paternelle hors mariage dès le début de la grossesse. Le Conseil des Femmes Francophones de Belgique met en garde les élu-e-s, les femmes et les citoyen-ne-s en général, contre les dangers que fait courir cette modification législative qui rappelle les tentatives en cours de donner un statut à l’embryon et au fœtus. Le CFFB mettra tous les moyens possibles en œuvre pour faire échec à ces attaques de plus en plus directes, au droit fondamental des femmes à décider de poursuivre ou non une grossesse. Lors de la séance plénière du 9 février, l’auteure de la proposition de loi, Stéphanie Thoron (MR), s’est d’ailleurs félicitée du soutien total du Ministre Koen Geens dans ce dossier.