4_hist_eur19_delacroix_anim. Les signataires du serment du Jeu de paume. Contexte historique Un acte de courage politique accompli dans des conditions de fortune 17 juin 1789, face à l’inertie générale, les députés du Tiers Etat aux Etats généraux se constituent, en Assemblée nationale.
La majorité du clergé vote, le 19, sa réunion au Tiers. Le roi qui ne veut pas reconnaître ces mesures prescrit la fermeture de la salle où le Tiers se rassemble. Les députés se rendent, le 20 juin, à la Salle du jeu de paume et décident de prêter serment de ne se séparer qu’après avoir donné une constitution à la France. La situation n’est pas alors sans danger pour les députés qui bravent la volonté royale à quelques pas du fastueux palais de Versailles. La réunion suivante de l’Assemblée nationale qui se tient deux jours plus tard dans l’église Saint-Louis de Versailles voit l’amorce du rassemblement des trois ordres : une députation de la majorité du Clergé et deux nobles viennent se joindre au Tiers. Analyse des images Au centre, trois personnages s’étreignent. Le serment du jeu de paume – Jacques Louis David - Au Sarrussophone. La Révolution Française connaît le 20 juin 1789 une épreuve de force, véritable acte de courage politique : le serment du jeu de paume.
Pour commémorer cet évènement, une souscription est peu après organisée par le club des Jacobins pour un tableau dont la réalisation est confiée à David. Seule une esquisse sera achevée en 1793, à une période où d’autres bouleversements ont déjà eu lieu et, pour cette raison et d’autres, le peintre ne terminera jamais cette œuvre. Etude de personnages Le peuple - observant la scène depuis les deux galeries surplombant la salle du jeu de paume - souffle un vent de liberté vers ses représentants, les rideaux se soulèvent. (1 et 2) Il règne une ferveur quasi religieuse. Jean François Marie Goupillau de Fontenay, bien que malade, est présent assis sur une chaise. (4) Le juriste et journaliste Bertrand de Barère prend des notes pour un article à paraître dans ‘Le point du jour’. (5) Michel René Maupetit semble égaré, cet évènement le dépasse t-il ?
L'exécution de Marie-Antoinette. Contexte historique Depuis sa fuite et son arrestation à Varennes en juin 1791, le sort de la famille royale était en suspens.
La journée insurrectionnelle du 10 août 1792 allait sceller tragiquement son avenir. Louis XVI, reconnu coupable d’intelligence avec les puissances étrangères, est exécuté le 21 janvier 1793. Enfermée à la prison du Temple avec ses enfants et sa belle-sœur, Marie-Antoinette redoute ce qui l’attend, même si pendant le procès du roi le sort des autres membres de la famille royale n’a pas été envisagé.
Alors que les difficultés intérieures et extérieures menacent de renverser la jeune République, Marie-Antoinette, symbole de l’Ancien Régime et incarnation du mal pour une Révolution tentant d’édifier une ère nouvelle, est transférée à la Conciergerie. Analyse de l'image Marie-Antoinette apparaît au centre du tableau dans un déshabillé de piqué blanc et coiffée d’un petit bonnet de linon. Interprétation.
La Liberté guidant le peuple d'Eugène Delacroix. Contexte historique Charles X, et son impopulaire ministre, le prince de Polignac, remettent en cause les acquis de la Révolution.
L’opposition libérale, par le biais du journal Le National, prépare son remplacement par le duc Louis-Philippe d’Orléans. La condamnation de Louis XVI. Contexte historique Le procès de Louis XVI A la suite de l’insurrection du 10 août 1792, le roi, dont le pouvoir est suspendu, est incarcéré avec sa famille à la prison du Temple.
C’est la Convention, élue au suffrage universel, qui doit se prononcer sur une série de questions qui engagent la signification et l’avenir de la Révolution. Le roi peut-il être jugé, alors qu’il est réputé inviolable par la Constitution ? L’argumentation de Robespierre développe celle de Saint-Just : juger Louis XVI, c’est le présumer innocent, et donc mettre en doute la révolution du 10 Août. La chute de la royauté. Contexte historique A l’été 1792, les conflits intérieurs s’aggravent avec les défaites militaires : l’Assemblée crée un camp des Fédérés près de Paris. Le roi y oppose son véto et ne cède pas à la pression populaire. Paris apprend le fameux « manifeste » du duc de Brunswick, généralissime de l’armée coalisée, qui menace maladroitement Paris de subversion totale pour le cas où le roi et sa famille seraient menacés. En réaction, Sans-culottes et Fédérés proposent la déchéance du roi et l’élection d’une Convention au suffrage universel.
Si, à minuit, aucune décision n’était prise par l’Assemblée, le peuple s’insurgerait. Analyse de l'image Cette composition présentée au Salon de 1793 représente la cour du Carrousel où se tient le combat opposant les Sections aux gardes suisses. Interprétation Lors du concours de peinture de l’an II de la République, cinq artistes présentèrent des esquisses représentant l’assaut des Tuileries.