Et si on inversait la classe. Ce modèle part d’une idée très simple : le précieux temps de classe serait mieux utilisé si on s’en servait pour interagir et travailler ensemble plutôt que de laisser une seule personne parler.
La classe inversée, Florent Berthet y croit très fort, aide ceux qui veulent s’y mettre et nous en parle. Comment décririez-vous le principe de la classe inversée ? Le principe est simple : l’élève visionne des cours en vidéo chez lui au moment des devoirs, et le temps de classe est utilisé pour les exercices et du soutient personnalisé. Ce modèle a deux avantages : d’une part, les élèves peuvent mettre en pause les vidéos et revenir en arrière dès que nécessaire, ils avancent à leur rythme, ce qui est impossible quand le cours est donné en classe. Questions de classe(s) NB : ces notes ont été prises lors de la seconde session de l’atelier, le vendredi après-midi. rédigé par Carine Gabayet 2ème session, vendredi 31 janvier après-midi, 12 à 15 participant-e-s.
Atelier animé par Héloïse DUFOUR, enseignante-chercheuse en neurobiologie qui s’intéresse aux différents moyens permettant aux élèves de s’émanciper et de devenir acteurs voire producteurs de leurs savoirs. Après 6 années passées aux Etats-Unis où la pratique de la classe inversée se répand rapidement, elle est désormais convaincue de son efficacité. De ce fait, elle cherche aussi bien à en transmettre les principes et variantes qu’à collecter les expériences des enseignant-e-s qui s’y risquent déjà en France ou ailleurs. Les participant-e-s sont invité-e-s à remplir un QCM sur leurs connaissances et attentes.
L'Agence nationale des Usages des TICE - La classe inversée : que peut-elle apporter aux élèves ? Par Isabelle Nizet * et Florian Meyer * Rappelons qu’il n’existe pas un seul dispositif de classe inversée, mais une infinité de dispositifs résultant des choix de l’enseignant concernant les paramètres suivants : la nature des apprentissages à réaliser, l’étape du processus d’apprentissage qu’il veut privilégier, les types d’activités mises en place et ses choix de supports numériques.
On peut donc considérer que la classe inversée peut être un bon « véhicule » pédagogique, à certaines conditions : Comment un dispositif de classe inversée peut-il faire mieux apprendre ? Les leurres de la classe inversée (suite) La publication du texte du 13 février a entraîné de nombreuses réactions auxquels je propose quelques éléments de réponse. « Pour Paul Devin (FSU), la classe inversée c'est mal car ça induit des économies. » Ceux qui ont lu le texte auront de la peine à considérer qu’une telle réaction ne procède pas du seul procès d’intention.
Le paradoxe c’est que l’auteur de ce tweet laconique, Anthony Lozac’h écrivait lui-même en septembre 2013 (voir son article) que la classe inversée « ne résout en soit aucun des enjeux scolaires, pédagogiques et éducatifs qui se posent actuellement », que la mise à « disposition de ressources d’apprentissage variées ne garantira pas leur acquisition » et qu’en conclusion de son billet, il affirmait qu’il était peu probable qu’un usage massif de la « classe inversée » ne résolve la question de la motivation, des apprentissages et de la réussite.
Voilà bien des points où nous sommes parfaitement d’accord. . « Quel mépris pour les enseignants ! Classes inversées, causerie avec Marcel 4 ans après. La classe inversée, un modèle à suivre pour l’école numérique ? Pas certain… L’état de l’art Faisons le point.
Sans retourner trop en arrière, se tient, à l’initiative de l’ancienne directrice de la DNE, Catherine Becchetti-Bizot, en marge des dernières « Boussoles du numérique » à Bordeaux-Cenon, les 14 et 15 octobre derniers, un séminaire exceptionnel du Plan national de formation intitulé « Le numérique : nouvelles manières d’apprendre, nouvelles manières d’enseigner ». Au programme, du beau monde : Philippe Meirieu, André Tricot, d’autres encore… notamment de nombreux enseignants venus dire leur expérience de la classe inversée.
Sitôt « débarquée » de la DNE, l’été dernier, Catherine Becchetti-Bizot s’est vue confier une mission d’étude « des pratiques mobilisant des pédagogies actives liées à l’utilisation des outils et ressources numériques » à laquelle elle travaille d’arrache-pied, parcourant la France pour y rencontrer les collègues qui pratiquent la classe inversée. Les interrogations, les doutes. Les leurres de la classe inversée. Au dire de certains, la classe inversée constituerait une révolution pédagogique.
Elle ferait renaître la motivation d’élèves s’ennuyant dans la classe « traditionnelle », permettrait une différenciation favorable à une meilleure réussite des élèves en difficulté, tout en offrant à tous d’être « acteurs de leurs apprentissages et producteurs de leur savoirs ». Forcer le trait pour construire l’opposition radicale des modèles. La description de l’activité pédagogique « traditionnelle » sur les sites promoteurs de la pédagogie inversée repose sur une analyse quelque peu simplificatrice.