École : enseigner autrement. Faire le ménage, apprendre à s'habiller, découvrir les continents, lire des mots, voilà la méthode utilisée dans cette école maternelle pendant trois ans, où les enfants n'avaient même plus peur des opérations compliquées.
Ces élèves n'étaient pas des surdoués, mais ils ont bénéficié d'outils pédagogiques différents, sélectionnés par Céline Alverez, une enseignante révoltée par l'échec scolaire qui cherchait à "stimuler le potentiel des enfants". Dans son livre, Les lois naturelles de l'enfant, Céline détaille son expérience tout comme les nombreuses études scientifiques sur lesquelles elle s'est appuyée pour réinventer l'école. Aujourd'hui en CE2, Kenza a passé deux ans dans cette maternelle si particulière et dès la grande section, c'était une grande lectrice. Sophie: "Education et scolarité ne vont pas forcément de pair" - L'Express Styles. Je vis à Barcelone avec Claudio, mon mari, qui est argentin.
Nous avons deux enfants, Rita, sept ans, et Sasha, quatre ans. A la naissance de Rita, l'idée de la garder à la maison s'est imposée d'elle-même. Nos métiers -je suis costumière indépendante et Claudio est professeur à mi-temps dans une école d'art- nous permettaient de jongler avec nos emplois du temps respectifs pour nous occuper de notre fille. Ce n'est qu'à l'approche de son troisième anniversaire que nous l'avons, "comme tout le monde", inscrite à la maternelle du quartier. "Je voyais bien que quelque chose n'allait pas" Très vite, Rita a mal réagi.
LIRE AUSSI >> "Les enfants malades de l'école sont de plus en plus nombreux" Le fameux "temps d'adaptation" commençait à me paraître franchement long. En quête d'une école publique et alternative Nous avons finalement pris rendez-vous avec la directrice pour l'informer de notre décision de retirer Rita de la maternelle. Il y en a trois à Barcelone. L'éducation démocratique : une utopie ou une urgence ? Ce que l’éducation démocratique est Dans l’éducation démocratique, l’enfant a le droit de choisir d’apprendre ce qu’il veut, comme il veut, quand il le veut et avec qui il le fait.
Il s’agit de laisser les enfants prendre en main leur propre éducation en leur apportant le soutien dont ils ont besoin pour mener de manière indépendante leur voyage au pays des apprentissages, leur permettant d’utiliser leur initiative et de suivre leur motivation intrinsèque. L’éducation démocratique, c’est respecter les droits des enfants. Combien d’écoles permettent aux enfants d’exprimer librement leurs opinions et d’avoir leur mot à dire sur leur emploi du temps, sur la manière dont leurs activités sont programmées (et imposées) ? L’environnement dans lequel ils se trouvent et la manière dont ils sont traités fait toute la différence dans la manière dont les humains se conduisent :
«La pédagogie coopérative c'est une panoplie de techniques» Trois questions à Philippe Meirieu. Dans l’histoire de la pédagogie, la coopération entre élèves prend sa source au sein de plusieurs courants.
On la trouve promue, dès les 18e et 19e siècles, par les pédagogues libertaires comme Joseph Jacotot, Sébastien Faure et Paul Robin, par exemple. Pour eux, la coopération est, essentiellement, une subversion des rapports de pouvoir entre le « sujet-supposé-savoir » et les « individus-supposés-apprendre ». Ces rapports hiérarchiques préfigurant les rapports de domination au sein d’une société profondément injuste, il faut les faire disparaître dès l’école : J. Jacotot, S. Faure et P. Article de 1271 mots. 10 méthodes pour réviser, mémoriser et apprendre. Dans les situations d’apprentissage, le bachotage est décrié et tous les enseignants conseillent à leurs élèves de relire leur leçon le soir-même pour mieux mémoriser.
Mais, pour les élèves, les questions demeurent les mêmes : comment faire pour relire efficacement ? Comment éviter de bachoter ? Comment mémoriser durablement ? Quelles sont les méthodes efficaces pour réviser ? Les élèves disent parfois : « Les profs, ils nous disent de relire nos leçons le soir mais moi, ça me sert à rien. Comment trouver des moyens de dire au cerveau que l’information lue, écrite, consultée et apprise est importante, qu’elle a de la valeur, de l’intérêt pour le long-terme… et qu’elle mérite donc d’être retenue ? 1. Une manière de signaler une information importante au cerveau est d’en parler, de jouer soi-même au professeur. J’ai rédigé un article consacré à l’art de (se) poser des questions pour apprendre : Apprenons aux enfants à se poser des questions. 2. 3.
Les styles d'apprentissage, une vaste rigolade ? Depuis 2010, les articles académiques et grand public se multiplient aux Etats-Unis pour dénoncer ce que certains appellent "l'imposture" ou "l'erreur" des styles d'apprentissage.
Non que ce concept ne recouvre certaines réalités évidentes : les apprenants n'apprennent pas tous de la même façon, pas la peine d'être diplômé en psychologie ou en neurosciences pour le savoir; mais ce qui est fortement remis en cause aujourd'hui, c'est l'utilisation faite de cette théorie dans la conception et l'animation de formations, en présence ou en ligne. Les éducateurs sont donc les premiers touchés par la remise en cause de l'importance des styles d'apprentissage. Aucune vérification de la théorie par la recherche Quels sont donc les termes de cette remise en cause ? Dans un article intitulé "Challenging the Notion of Learning Styles", Maryellen Weimer les résume ainsi : D'après C. Ingénierie pédagogique : on sait ce qui fonctionne.
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