Économie ET environnement vont de pair. Environnement et Changement climatique Canada évalue le coût social du carbone à 45 dollars la tonne actuellement.
Cet indicateur nous aide à quantifier la valeur économique des effets négatifs liés aux émissions de gaz à effet de serre. Ce n’est pas une mesure parfaite, mais c’est une estimation des répercussions économiques liées aux émissions de gaz à effet de serre. Plus les émissions vont grandir, plus les écosystèmes vont se fragiliser et plus le coût social du carbone sera élevé. Au rythme actuel, le coût social du carbone devrait atteindre 80 dollars en 2050.
Le Québec pourrait surfer sur la vague de l’infonuagique. Depuis quelques années, le Québec tente de s'établir comme pôle d’attraction auprès des entreprises d’infonuagique.
La province possède d’ailleurs des avantages considérables pour développer cette industrie. On a de l’énergie à revendre, on a de l’hydroélectricité, on a de l’eau fraîche, il fait froid. 17 nouvelles forêts « exceptionnelles » protégées au Québec. À la différence des parcs nationaux, les EFE sont généralement de plus petits milieux forestiers, hors des réserves de biodiversité, qui présentent des caractéristiques uniques, soit par leur rareté ou parce qu’ils n’ont jamais été perturbés par les activités humaines.
Ce sont des éléments qui sont présents dans notre patrimoine depuis des siècles, des millénaires, et qui aujourd’hui seraient menacés de disparition sans même qu’on les connaisse, explique Normand Villeneuve, ingénieur forestier au ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs. Les 17 nouveaux EFE protégés sont répartis dans huit régions du Québec. L’homme influence le climat, on le sait maintenant. Des liens entre cancer et pesticides? Chronique PLANÈTE avec Catherine Mercier. Où produit-on le plus de déchets? La réponse en carte. Un texte de Mathieu Gobeil À la veille de la Journée mondiale de l'environnement, dimanche, rappelons qu'au cours du dernier siècle la quantité mondiale de déchets produite dans les villes a été multipliée par 10, passant de 300 000 à 3 millions de tonnes quotidiennement.
D'ici 2025, les chercheurs prévoient que la quantité totale doublera encore, à mesure que l'urbanisation et la consommation mondiale augmentent. Québec n’a pas de portrait précis de l’utilisation des pesticides. Même si les pesticides posent des risques sérieux pour la santé humaine et l’environnement, le ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC) ne fait pas de suivi adéquat de leur utilisation, conclut le commissaire au développement durable dans son rapport rendu public jeudi. « Le MDDELCC n’a pas de portrait complet de l’utilisation des pesticides pour le milieu agricole, ce qui limite la précision de son calcul des indicateurs de risque pour la santé et l’environnement », souligne ainsi le commissaire Jean Cinq-Mars.
À titre d’exemple, la majeure partie des néonicotinoïdes utilisés pour enrober des semences « n’est pas comptabilisée dans le bilan des ventes ». Or, la quasi-totalité des semences de maïs et environ la moitié des semences de soya sont traitées avec ces insecticides. Ventes en hausse Le gouvernement Québec avait pourtant promis en 2011 de réduire le recours aux pesticides de 25 %, et ce, d’ici 2021. Une étudiante propose de commercialiser de la farine d'insecte. Lorsque les gens surmontent leur dégoût, affirme l'étudiante Holly Fisher, ils aiment ce produit qui a un goût de noisette.
Elle travaille avec la société de la Couronne Perennia afin de produire de la farine avec des ténébrions meuniers et de commercialiser le produit. Mme Fisher précise qu'une centaine de grammes de cette farine peut procurer assez de protéines pour une journée. David Suzuki: «Le mouvement environnemental a échoué»
«J'ai bu trop de vin et je me suis couché trop tard», lance tout de go le célèbre scientifique.
Derrière les lunettes, les yeux sont petits et fatigués, mais le regard est vif. David Suzuki parle d'un ton assuré, sans détour, parsemant même certains propos de jurons bien sentis. Le péril des abeilles. Le déclin des abeilles préoccupe les apiculteurs, qui voient leurs colonies diminuer depuis des années.
C’est également un problème de taille pour l’agriculture, puisqu’on estime qu’un tiers de ce que nous consommons dépend de la pollinisation. Or, les abeilles à miel sont les plus grands pollinisateurs. L'ONU s'inquiète du sort des pollinisateurs. Les quelque 20 000 espèces de pollinisateurs sont cruciales à la récolte de centaines de milliards de dollars de cultures chaque année - des fruits aux légumes, en passant par le chocolat et le café.
Pourtant, 40 % des pollinisateurs invertébrés, comme les papillons et les abeilles, semblent se diriger tout droit vers l'extinction, affirme le premier rapport jamais réalisé sur la question. Les pollinisateurs ayant une colonne vertébrale, comme les chauves-souris et les oiseaux-mouches, s'en tirent à peine mieux, avec une espèce sur six menacée d'extinction. Le réchauffement climatique visible à l’oeil nu. Depuis dix ans, le gouvernement du Québec a créé trois nouveaux parcs au Nunavik.
Tous sont gérés par les Inuits de l’administration régionale Kativik. Les Cris participent pour leur part à la gestion du dernier-né, le parc Tursujuq, qui est aussi sur leur territoire. C’est donc un pas de plus dans l’autonomie pour les Inuits, qui ont vécu de grands bouleversements ces dernières années. Aujourd’hui, l’impact du réchauffement climatique. Earthship Global Model: Radically Sustainable Buildings. 10 gestes pour réduire votre empreinte écologique. Leur écologie et la nôtre, par André Gorz. Evoquer l’écologie, c’est comme parler du suffrage universel et du repos du dimanche : dans un premier temps, tous les bourgeois et tous les partisans de l’ordre vous disent que vous voulez leur ruine, le triomphe de l’anarchie et de l’obscurantisme.
Puis, dans un deuxième temps, quand la force des choses et la pression populaire deviennent irrésistibles, on vous accorde ce qu’on vous refusait hier et, fondamentalement, rien ne change. La prise en compte des exigences écologiques conserve beaucoup d’adversaires dans le patronat. Mais elle a déjà assez de partisans capitalistes pour que son acceptation par les puissances d’argent devienne une probabilité sérieuse. Alors mieux vaut, dès à présent, ne pas jouer à cache-cache : la lutte écologique n’est pas une fin en soi, c’est une étape.
FAUNE et FLORE. Plastique / Pollution. EAU. ÉNERGIE. Ruée en vue pour les terres d’ici. Les bouleversements climatiques qui frappent de plus en plus la planète risquent d’accélérer l’accaparement de terres agricoles québécoises, de plus en plus convoitées en raison de l’accroissement des possibilités de production alimentaire.
C’est ce que conclut une étude de la Fondation David Suzuki qui sera publiée lundi et dont Le Devoir a obtenu copie. Une situation qui menacerait le secteur agricole de la province, mais aussi notre sécurité alimentaire. « Sous l’effet des changements climatiques, de plus en plus d’investisseurs pourraient être amenés à tourner leur regard vers les terres agricoles québécoises, qui devraient profiter d’un avantage concurrentiel par rapport aux terres agricoles des pays plus au sud », soutient le rapport intitulé « Climat d’accaparement ». Or, au cours des prochaines décennies, la population mondiale devrait dépasser les neuf milliards de personnes, ce qui signifie qu’il faudra augmenter la production alimentaire mondiale d’au moins 50 % d’ici 2050. Qui sont les cancres et les zélés du climat? La réponse en cartes. Quelles provinces font le plus d'efforts pour réduire les émissions de gaz à effet de serre?
Quelles sont celles qui se croisent les bras? Voici un tour d'horizon avec des cartes et des analyses. Un texte de Danielle Beaudoin Pour voir cette carte sur votre appareil mobile, cliquez ici. La Terre vue de l'espace, belle mais si fragile. Science et technologie La Terre vue de l'espace, belle mais si fragile Le dimanche 22 novembre 2015 Les pieds sur Terre, mais la tête dans les étoiles, Jacques Arnould appréhende d'une manière différente la crise climatique. « J'ai la chance de prendre le temps de réfléchir au pourquoi de nos activités spatiales et en quoi ces activités vont changer notre vie humaine sur Terre. » En entrevue avec Chantal Srivastava, le philosophe et historien des sciences chargé des questions éthiques au Centre national d'études spatiales (CNES) explique comment l'espace peut être un instrument de lutte aux changements climatiques.
Un 30e record d'émissions de CO2 d'affilée en 2014. Le secrétaire général de l'OMM, Michel Jarraud, montre des graphiques du plus récent bulletin sur les gaz à effet de serre publié par son agence. Photo : GI/FABRICE COFFRINI Les rejets de gaz à effet de serre dans l'atmosphère ont atteint un record en 2014, le trentième de suite, a annoncé lundi l'Organisation météorologique mondiale (OMM), une agence dépendant de l'ONU.
Des graphiques publiés par cette agence l'OMM montrent que le niveau de dioxyde de carbone (CO2), le principal gaz à effet de serre, monte progressivement vers le seuil des 400 parties par million (ppm), année après année. Chaque année montre un nouveau record depuis la tenue des premières statistiques fiables à partir de 1984. « Chaque année, les concentrations de gaz à effet de serre battent de nouveaux records. Les niveaux de CO2 ont atteint en moyenne 397,7 ppm l'an dernier et ont brièvement franchi la barre des 400 ppm début 2014 dans l'hémisphère nord, puis à nouveau dans le monde début 2015. Zoom sur les Amérindiens d'Amazonie. Les cartes postales climat des Années lumière. Les cartes postales climat des Années lumière. 50 ans de progrès en santé menacés. Les menaces que représentent les bouleversements climatiques pour la santé humaine sont telles qu’elles sont de nature à contrecarrer les gains dans ce domaine obtenus au cours des dernières décennies, conclut une nouvelle étude internationale dont Le Devoir a obtenu copie.
Tous responsables ?, par Christophe Bonneuil (Le Monde diplomatique, novembre 2015) Isaac Cordal. – « Résistance », 2013 cementeclipses.com — L’artiste expose à la galerie COA à Montréal jusqu’au 28 novembre. ICI Radio-Canada.ca.