L'écoterrorisme est-il un réel danger au Canada? Délaissant les banderoles et les porte-voix, certains groupes environnementaux ont recours à des techniques plus radicales pour se faire entendre.
Du sable dans les réservoirs d’essence de machinerie lourde, des clous dans les arbres ou le sabotage de laboratoire scientifique sont quelques-unes des méthodes qu’utilisent des militants écologiques plus extrémistes. Ces méthodes peu orthodoxes ont été citées par le professeur adjoint en criminologie Garth Davies, de l’Université Simon Fraser (SFU). Il affirme que cette situation est liée à l’augmentation des frustrations vécues par les citoyens en raison de l’inaction des gouvernements envers les changements climatiques. Et si on arrêtait de transformer les terroristes en stars ? FIGAROVOX/ANALYSE - Salah Abdeslam vient d'être remis aux autorités françaises dans une véritable frénésie médiatique.
Pour Gaspard Koenig, la meilleure manière de punir les djihadistes serait de «leur refuser un nom» et de les cantonner à l'anonymat. Ancien élève de l'École Normale Supérieure, agrégé de philosophie, Gaspard Koenig est Président du think-tank GenerationLibre. Son dernier livre, «Le révolutionnaire, l'expert et le geek. Combat pour l'autonomie» vient de paraitre aux éditions Plon. Impossible de ne pas connaître leurs noms, leurs visages, leurs adresses, leurs habitudes, leurs vacances, les moindres méandres de leurs vies misérables. Ces terroristes que les médias transforment en vedettes. International Ces terroristes que les médias transforment en vedettes Le mardi 3 mai 2016 Les informations répétées sur les auteurs d'attentats terroristes tout comme la diffusion de leurs vidéos lors de prises d'otages pourraient nourrir la soif de publicité des djihadistes et, ainsi, les aider.
Les médias face au terrorisme et aux populations affectées, l’impossible équation. Un article d’Evelyne Josse, novembre 2015 La mort scénarisée pour inspirer l’effroi En 1962, le philosophe et politologue français Raymond Aron, dans son ouvrage « Paix et guerre entre les nations » définissait l’action terroriste de la façon suivante : « Est dite terroriste une action de violence dont les effets psychologiques sont hors de proportion avec ses résultats purement physiques » [1].
Le terrorisme cherche moins à tuer qu’à tuer abominablement ; il vise moins à tuer en masse qu’à propager l’effroi. Son but est d’inspirer l’horreur, l’indignation, la répulsion et la terreur dans l’opinion publique en infligeant aux victimes une mort horrible qui remet en question l’ordre social et la morale. Décapitations, éventrations, castrations, vies fauchées à la fleur de l’âge, la scénarisation monstrueuse de la mort revêt une pluralité des formes. Sans média, le terrorisme pourrait-il survivre ? Sans média, le terrorisme moderne ne survivrait pas. Médias : faut-il divulguer l’identité et la photo des terroristes ? BFM-TV et Europe 1 ont décidé de ne plus publier de clichés de terroristes. « Le Monde » a adopté la même politique.
France Télévisions, en revanche, a fait un tout autre choix. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Alexandre Piquard Les attentats se poursuivent, et avec eux le débat sur leur traitement médiatique. Ce dernier porte désormais sur le risque de glorifier les djihadistes ou de participer à la terreur que ceux-ci recherchent. Médias et terrorisme: La difficile équation. "Le terrorisme existe essentiellement grâce aux médias", déclarait en août dernier le colonel retraité Mokhtar Ben Nasr sur les ondes de radio Mosaïque FM.
"Le terrorisme n'a pas de sens sans les médias", selon ses termes. La presse doit-elle faire un black out total sur ce qui se passe pour éviter de répandre ce climat de terreur? Les évènements survenus ce week-end à Jendouba, et les opérations anti-terroristes à Raoued et Borj Louzir, ont relancé le débat sur le traitement médiatique et la lutte contre le terrorisme. Rendre compte du terrorisme n'est pas un soutien au terrorisme. Terrorisme et médias. Selon une phrase célèbre « le terroriste ne veut pas que beaucoup de gens meurent, il veut que beaucoup de gens sachent ».
Raymond Aron le caractérisait par la recherche d’un impact psychologique supérieur à son impact militaire. S’efforçant autant de produire un message que de faire un ravage, le terrorisme utilise ses armes pour faire connaître plutôt que pour faire mourir. Surtout, historiquement, il considère les médias comme des armes. - Directement d’abord, il peut tenter d’employer Internet et l’ordinateur comme moyens de sabotage dirigé contre nos sociétés qui reposent sur l’information. Les médias face au défi du traitement des actes terroristes - rts.ch - Monde. Le 27 juillet, au lendemain de l'assassinat d'un prêtre en Normandie revendiqué par le groupe Etat islamique (EI), plusieurs médias français ont annoncé des changements éditoriaux destinés à éviter tout phénomène de "glorification posthume" des terroristes.
La chaîne d'information en continu BFM-TV et le journal Le Monde, notamment, ont décidé de ne plus publier les photographies des auteurs des tueries. Dans la foulée, des députés français de centre-droit ont déposé une proposition de loi visant à totalement interdire la diffusion des photographies et de l'identité des terroristes sur internet et dans les médias. >> Jérôme Fenoglio, directeur de la rédaction du Monde, explique ce choix au micro de l'émission Forum de la Première: Forum - Publié le 27 juillet 2016. Nouvelles, actualités, politique, culture et chroniques. Et si les médias faisaient partie du problème ?
Grâce à ces derniers, nul besoin d’avoir été approché par le groupe État islamique pour savoir ce qu’il faut pour obtenir la gloire instantanée : n’importe quel loup solitaire connaît désormais le mode d’emploi pour passer à l’histoire, paralysant notre « village planétaire » le temps de quelques jours. Comment prévenir le prochain attentat, dans ces circonstances ? Ne devrait-on pas taire le nom des déséquilibrés qui commettent ces crimes plutôt que d’en faire des martyrs récupérables par le groupe EI, à la carte ? C’est dans l’air du temps, notre Zeitgeist contemporain porte en lui cette grande dichotomie polarisante entre le « bon Occidental » — amant d’une laïcité partiale en faveur du christianisme —, d’une part, et le méchant musulman, caricaturé en sorte de bombe à retardement, supposément méfiant de notre mode de vie occidental. Nos produits culturels véhiculent d’emblée ces idées, implicitement.
Justin Trudeau, pareil. LaPresse.ca. Les professionnels de la presse en ligne initiés sur les enjeux de la prévention de l’extrémisme violent en Afrique. « le terroriste ne veut pas que beaucoup de gens meurent, il veut que beaucoup de gens sachent », célébre phrase de Raymond Aron.
On comprend donc bien que l’impact psychologique est supérieur à l’impact militaire. Aujourd’hui, les médias sont dans une dialectique entre l’utilisation qu’en font les terroristes pour véhiculer leurs messages et rendre spectaculaire leurs actes, la volonté parfois des pouvoirs publics de restreindre leur sphère d’action et leur volonté de diffuser l’information aux populaires.
L’UNESCO exhorte les journalistes à ne pas attiser la peur. Le 22 mars 2017 après-midi, la ville de Londres a été la cible d’une attaque terroriste, à proximité de Westminster et des Chambres du Parlement. Les médias se trouvent donc de nouveau confrontés aux défis posés par une couverture du terrorisme qui ne participe pas à exacerber les tensions, la peur et l’intolérance. C’est dans ce contexte que l’UNESCO a récemment publié « Les médias face au terrorisme : Manuel pour les journalistes ». La publication établit un cadre pour la couverture médiatique des attaques terroristes et encourage les journalistes à produire des contenus indépendants, basés sur les faits, sans peur ni sensationnalisme. Le terrorisme mis à distance. Une partie de la presse a traité avec distance les actes terroristes d'Orly et de Londres. Effet de banalisation ou effet d'une réflexion sur le rôle des médias face à la terreur ? Il y a quelques années encore, les attaques terroristes successives à Orly puis à Londres auraient provoqué une énorme couverture journalistique.
Cette fois les média, pour la plupart, ont gardé une certaine distance. Les médias face au terrorisme – Manuel pour les journalistes. L’UNESCO a publié un manuel à l’usage des journalistes afin de les aider à poursuivre leur mission d’informer tout en évitant de servir de caisse de résonance aux terroristes dont l’objectif est de diviser les sociétés et de monter les populations les unes contre les autres. La publication vise à attirer l’attention des journalistes sur la nécessité de faire preuve de vigilance concernant les personnes qu’ils citent, les messages qu’ils véhiculent et la manière dont ils replacent l’information dans son contexte malgré la compétition exacerbée entre les différents médias pour gagner des lecteurs, des visiteurs ou des auditeurs. Le manuel, publié par l’UNESCO, est disponible en ligne. En 110 pages, il examine la nature du terrorisme et les défis qui se posent aux journalistes pour présenter des nouvelles équilibrées sur un sujet aussi chargé émotionnellement.
Lire la publication: Vidéo. Devrait-on montrer les photos des terroristes? Un texte de Ximena Sampson Dans son éditorial, le directeur du quotidien Le Monde, Jérôme Fenoglio, écrit : « À la suite de l'attentat de Nice, nous ne publierons plus de photographies des auteurs de tueries, pour éviter d'éventuels effets de glorification posthume. »