Test pour détecter Rohypnol ou GHB. 18% des Américaines ont été victimes d’une agression sexuelle dans leur vie, selon Undercover Colors.
S’il est impossible de déterminer combien sont dues à des drogues (le GHB disparaît des urines 12 heures après la prise, empêchant généralement de le détecter lorsqu’il a servi à pratiquer une agression sexuelle), le phénomène doit être pris au sérieux. Un homme malintentionné peut aisément verser du GHB dans le verre de sa victime pour abuser d’elle. Afin d’aider les adeptes des sorties à se protéger, l’entreprise va commercialiser un produit pour repérer la présence de la molécule de Rohypnol (interdite en France depuis 2013), le GHB et ou encore la ketamine dans plus d’une centaine de boissons.
Les tests ressemblent à de petits poudriers. / Crédits : Undercover Colors Ressemblant à un poudrier, l’objet fonctionne à la manière d’un test de grossesse. Une entreprise spécialisée dans ce domaine Undercover Colors n’en est pas à sa première idée concernant les substances liées aux viols. Drogues du viol: Rohypnol, Roofies. L’une des craintes les plus courantes de toutes les filles et en particulier lorsqu’elles sortent seules dans des soirées ou en boite de nuit est de se faire agresser sexuellement.
Personne ne peut dire que cela n’arrive pas. Heureusement, il s’agit d’un événement extrêmement rare, mais il faut quand même en être conscient et s’en protéger lorsque vous sortez le soir, ici à Papeete ou à l’étranger. Lisez ce qui suit pour en savoir plus sur les drogues du viol, comment les reconnaître et ce qu’il faut faire si vous pensez avoir été droguée. Que sont les Roofies ? Le Rohypnol (nom de marque du Flunitrazépam), ou « roofie », est une benzodiazapine, une pilule prescrite semblable au Valium, mais dix fois plus forte. Les Roofies se présentent sous forme de comprimés de 0,5 mg ou de 1,0 mg, qui sont ensuite broyés et mélangés dans des boissons. Que font les Roofies ? Les Roofies provoquent la somnolence, une sensation d’intoxication extrême et l’amnésie. Comment puis-je me protéger ? 29 août 2019. Lean et purple drank. Médiatisé depuis quelques années, le purple drank, lean ou sizzurp, un mélange associant un sirop pour la toux à la codéine (un des sirops codéinés disponible sans prescription contient également de la promathézine, un anti-histaminique et un colorant violet) et un soda, continue d’être populaire chez les jeunes.
Phénomène hautement culturel, associé au milieu du rap, cet usage considéré anodin par les consommateurs, peut constituer une véritable porte d’entrée dans l’addiction et présente des risques d’overdoses. En réaction à ce risque grandissant, le ministère de la Santé vient d’interdire par un arrêté ministériel la vente de médicaments contenant de la codéine ainsi que d’autres dérivés d’opium. Cet arrêté est à effet immédiat et ces médicaments seront désormais uniquement délivrés sur ordonnance. Les «smart drugs» Image : Alex Horne Depuis la nuit des temps, des étudiants prennent de la drogue à l’université.
Mais récemment, de nombreux articles se sont mis à suggérer que les étudiants se défoncaient pour « booster » leurs capacités intellectuelles plutôt que pour faire la fête. La majorité des médias qui ont évoqué le cas des « smart drugs » ont dénoncé leur utilisation abusive, en expliquant que les substances les plus populaires – comme la Ritaline, l'Adderall et le modafinil – étaient initialement conçus pour lutter contre des troubles spécifiques, tels que l’hyperactivité ou la narcolepsie.
Mais on constate une augmentation de l'utilisation de ces médicaments chez les jeunes adultes en bonne santé. Ces suppléments sont connus sous le nom de nootropiques, et peuvent aussi bien être des plantes ordinaires (comme le ginseng) que des substances au nom imprononçable (comme la phénylalanine). Bien entendu, tout le monde n'est pas de cet avis. Image : Jonny Mellor @allhorne. Ritaline, la « kiddy coke » des ados.
Impossible de s’en procurer. Depuis quelques semaines, la Ritaline est en rupture de stock. Commercialisé par le groupe pharmaceutique Novartis pour le traitement du Trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité (TDAH), ce médicament pourrait bien être victime d’un tout autre succès. Les jeunes l’utilisent ainsi de plus en plus souvent pour son effet psychostimulant – surtout à l’approche des examens. Le phénomène est tellement répandu dans le monde anglo-saxon que le produit à un même un surnom : « kiddy coke » – soit la cocaïne des enfants. En France, cet usage détourné commence aussi à se banaliser… La molécule active de la Ritaline, le méthylphénidate, est en effet proche de l’amphétamine.
Arthur, quinze ans, en fait partie.