«Un Décalogue laïc» Le juriste français René Cassin fut l’un des principaux rédacteurs de la Déclaration universelle des droits de l’homme, qu’il considérait comme « les tables de la Loi humaine ».
Les historiens attribuent d’ordinaire la paternité de la Déclaration universelle des droits de l’homme à deux juristes : le Canadien John Peters Humphrey et le Français René Cassin – et plus volontiers encore à ce dernier. René Cassin était né le 5 octobre 1887. Avocat inscrit au Barreau de Paris, il fut mobilisé en 1914 et fut rapidement très grièvement blessé sur le front.
Marqué par cette expérience, il sera à l’origine de la loi française de 1919 sur les pensions d’invalidité : ce « droit à réparation », qui introduisait l’idée que l’État avait des devoirs envers les citoyens mobilisés pour défendre la patrie. Le 20 juin 1940, il sera l’un des premiers Français à rallier le général de Gaulle à Londres. Le monopole de la violence légitime. Dans le Savant et le Politique, Max Weber forge le concept politique de violence légitime.
Weber définit en effet l’Etat comme l’institution détenant le monopole de l’usage légitime de la force physique : « un Etat est une communauté humaine qui revendique le monopole de l’usage légitime de la force physique sur un territoire donné » (citations de Max Weber) Le terme important de cette définition est « légitime ». «Voyage en misarchie» Les utopies sociales ont fait l’année dernière leur retour en force : de nombreux ouvrages s’intéressent à leur potentiel de transformation.
C’est le cas du roman du juriste Emmanuel Dockès. Avec son Voyage en misarchie, le juriste Emmanuel Dockès adopte la forme du roman, plutôt que de l’essai de philosophie politique, pour nous présenter les utopies auxquelles il croit ou qu’il nous expose pour nous faire réfléchir. Le style en est très didactique. Son personnage débarque, contraint et forcé, en Arcanie, où il découvre les institutions du pays, qui sont censées réduire au maximum la domination, en se les faisant expliquer et parfois en payant de sa personne.
L’association volontaire y tient une large place, ainsi que l’autogouvernement, encadrés simplement par quelques principes fondamentaux ou supplétifs. Dans cet entretien, Emmanuel Dockès revient sur les éléments de philosophie politique qui s’expriment sous ces dehors amusants. Cette division est opérée par fonctions. Jean BASTIEN. Bernays, père de la propagande. Qui était Edward Bernays ? Neveu de Freud, Bernays est considéré comme le père des relations publiques. Il a inventé cette technique moderne qui consiste à plier nos esprits aux projets de certains, technique que l’on nomme communement "propagande".
Pour Bernays, la démocratie doit être pilotée par la minorité intelligente, c’est à dire, par l’élite...( extrait de ... Labas .org) Edward Bernays est né en 1891 à Vienne et il est mort en 1995 à Boston. 103 années d’une vie fructueuse. Sa discrétion dans notre paysage culturel actuel est inversement proportionnelle à l’ampleur de sa tâche. Ayant étudié la science de son tonton (la psychanalyse), et ayant été en contact régulier avec ce dernier, puis avec sa fille, Bernays va, par la mise en pratique de tels enseignements, passer maître dans l’art de manipuler l’opinion dans un environnement démocratique et « libre », que ce soit à des fins politiques ou publicitaires. Pourquoi les relations publiques ? Sources : Source pour Santodji : La fabrique du consentement. De la propagande médiatique en démocratie...
Noam Chomsky - La fabrique du consentement Noam Chomsky, né Avram Noam Chomsky1 le 7 décembre 1928 à Philadelphie en Pennsylvanie, est un linguiste et philosophe américain. Professeur émérite de linguistique au Massachusetts Institute of Technology où il a enseigné toute sa carrière2, il a fondé la linguistique générative. Mythe prométhéen du surhomme. Extrait du début de l'article : Plusieurs principes philosophiques liés à l’avènement de la modernité ont permis la naissance de l’idéal surhumain : l’individualisme, le rationalisme et l’athéisme.
Tous trois étant intimement liés. L’individualisme d’abord, entendu comme volonté subjective, trouve sa source, entre autres, dans Les Essais de Montaigne et dans la formulation du cogito par Descartes dans le Discours de la méthode. Pour la première fois, les hommes vont se penser comme la cause première de leurs actions et non plus comme subordonnés à une entité qui les dépasse. Pour le christianisme, l’homme naît esclave du péché et trouve son salut dans l’amour de Dieu.
Dans le cadre religieux, l’individualisme renvoie à la pratique du libre examen encouragée par la Réforme protestante. L’Hubris et le rêve de conquérir le ciel. Grégoire Gicquel, Drones militaires, 2014, dessin Il y a une quinzaine de jours, nous avons évoqué les quatre grandes vertus cardinales, dont une des plus importantes est la tempérance.
Le Neo-luddisme. Le néo-luddisme est une philosophie personnelle contre la technologie moderne.
Le néo-luddisme est basé sur l'héritage historique des luddites, mouvement de revendication ouvrier et artisan actifs entre 1811 et 1816. Le néo-luddisme n'équivaut pas à la technophobie et comprend plutôt l'examen critique des technologies et de leurs effets sur les individus et les communautés. Les néo-luddites prônent un retour à des valeurs plus « naturelles » et plus simples que celles de la technologie moderne, jugée artificielle et de plus en plus complexe voire dangereuse. Le lanceur d’alerte. Management Tribune – “Laocoon dévale, tout excité, du sommet de la citadelle et crie de loin : ?
Malheureux concitoyens, quelle immense folie vous prend ? (…) Ne connaissez-vous pas Ulysse ? Ou des Achéens sont enfermés et cachés dans ce cheval de bois, (…) ou alors elle recèle un autre piège ; Troyens, ne vous fiez pas au cheval.