Lubrizol. Une vidéo montrant le nettoyage des quais de Seine à Rouen fait débat. Une vidéo publiée samedi 19 octobre 2019, sur les réseaux sociaux alimente vives discussions et rumeurs.
Au total, au 23 octobre 2019, sur Twitter et Facebook, plus de 6400 internautes l’ont regardée. Sur celle-ci, on voit des agents équipés d’une combinaison jaune, nettoyant les berges de la Seine à Rouen (Seine-Maritime) à l’aide d’un jet d’eau. L’auteur de la vidéo, commente du haut du Pont Flaubert : « Nettoyage en cours et pas près d’être terminé. Les hydrocarbures nettoyés partent dans la Seine. Je ne suis pas expert en nettoyage, mais cela parait bien curieux comme procédé. » #Lubrizol #Rouen nettoyage bien loin d'être terminé en ce 19 octobre. Nappes d’hydrocarbures collectées. Ce que l’on sait après l’incendie de l’usine Lubrizol à Rouen. A Rouen, la mise en pièces d’une identité verte. Le 24 septembre, deux jours avant l’incendie de l’usine Lubrizol, un quotidien régional titrait «Pour les élections municipales de Rouen, tous les candidats seront écolos».
Une telle unanimité politique répond aux attentes des électeurs du centre-ville de plus en plus verts - dans la commune de Rouen, ils sont plus de 18 % à avoir voté Europe Ecologie aux européennes. Depuis plusieurs années, les ambitions vertes ont donc été déclinées à tous les échelons de la politique locale et sous toutes les formes : une COP 21 et un Giec locaux ont vu le jour, ainsi qu’un plan d’urbanisme intercommunal se donnant pour objectif de densifier la ville afin d’y améliorer les possibilités de desserte en transports en commun.
Reconquête. À Rouen, l’histoire de l’implantation des sites Seveso sur la rive gauche - Société - Paris Normandie. «Les communes essentiellement industrielles de Petit-Quevilly et de Grand-Quevilly sont infestées par les émanations provenant des usines.
Sur les bords de la Seine, tout ce que l’on respire, tout ce que l’on mange, tout ce que l’on boit est saturé de pétrole. Si l’on quitte les rives du fleuve, l’atmosphère n’est guère meilleure, elle est empoisonnée par les vapeurs nitreuses, qui dessèchent la gorge et provoquent la toux. » Ces quelques lignes n’ont pas été écrites cette semaine mais il y a près d’un siècle par Pierre Sement, un membre de l’Académie de Rouen et l’un des fondateurs de l’École sociale, un mouvement catholique. Il n’y a pourtant pas eu d’accident industriel en 1921, mais le chroniqueur décrit juste le quotidien de la rive gauche, alors en pleine saturation industrielle. « L’industrie s’est tout naturellement développée autour du port.
Les matières premières nécessaires aux entreprises arrivaient à l’époque par bateau. Du textile aux engrais Une pollution omniprésente. La Basse-Seine. La question de la patrimonialisation de l'industrie A l'issue de ce formidable processus d'industrialisation et en dépit des multiples crises sectorielles, la vallée de la Basse-Seine avec ses trois bassins dominants (Le Havre, Port-Jérôme, Rouen) est devenue l’un des plus puissants pôles économiques de l’Europe du Nord-Ouest.
Aujourd’hui, le projet Axe-Seine réaffirme le rôle stratégique de la Basse-Seine dans le positionnement du Grand Paris comme un territoire économique intégré, suffisamment puissant pour peser dans la compétition internationale mondialisée. Dans ce contexte, la question de la patrimonialisation des industries de la Basse-Seine s’avère particulièrement délicate, car ces usines géantes édifiées le long du fleuve constituent un héritage complexe dont on s’empresse de gommer les traces (quand elles ferment) ou dont on déplore l’impact visuel et environnemental (quand elles sont encore en activité) tout en souhaitant profiter des ressources économiques qu’elles génèrent. Rouen : l'incendie de l'usine Lubrizol filmé par un drone.
Ces images fournies par les sapeurs-pompiers de Seine-Maritime montrent l'étendue du désastre qui a touché l'usine chimique dans la nuit de mercredi à jeudi.
Réagir à cette vidéo Pour commenter cet article, veuillez vous connecter avec votre compte Mon Figaro. Connexion Gaberjo. Lubrizol : le préfet a donné son feu vert à des augmentations de capacités sans évaluation environnementale. Profitant d'assouplissements de la réglementation mis en œuvre par le gouvernement, le préfet a autorisé en début d'année une augmentation de capacité des produits dangereux dans l'usine de Rouen à l'origine de l'accident industriel.
La réglementation des installations classées a fait l'objet de nombreux assouplissements ces dernières années qui pourraient ne pas être étrangers à l'accident survenu dans l'usine de Lubrizol de Rouen le 26 septembre. En juin 2018, le gouvernement a publié un décret qui réduit le périmètre des projets soumis à évaluation environnementale. Lubrizol encore. DIAPORAMA - Rouen : les images de l'incendie de l'usine Lubrizol. Vers 2h30, un incendie s'est déclaré jeudi dans un entrepôt de l'usine de Lubrizol, située à environ 3 km du centre-ville et de la cathédrale de Rouen, qui n'a pas fait de victime.
Un périmètre de confinement a été instauré 500 mètres autour du site. L'usine classée Seveso seuil haut, où travaillent environ 400 employés, fabrique et commercialise des additifs qui servent à enrichir les huiles, les carburants ou les peintures industriels. Incendie à Rouen : pourquoi l'usine Lubrizol est-elle classée Seveso « seuil haut » ? - Société - Paris Normandie. Dans la nuit du 25 au 26 septembre 2019, un important incendie s'est déclaré dans un entrepôt de l'usine Lubrizol, à Rouen, provoquant des explosions et un impressionnant panache de fumée.
Cette usine, spécialisée dans la production d'additifs pour les huiles, est classée Seveso « seuil haut », compte tenu du volume de ses stocks de produits inflammables. Elle a fait l'objet d'une récente inspection des services spécialisées en date du 6 septembre 2019, selon les services en charge des installations classées. Cette directive Seveso a été adoptée, par les États européens en 1982 sous le nom de « Seveso I » et remplacée en 1996 par « Seveso II » puis par « Seveso III » en 2015. Elle fait suite à la catastrophe chimique qui eut lieu à Seveso (Italie) en 1976 dans une usine pharmaceutique et cosmétique 110 sites Seveso en Normandie Lubrizol fait partie des 110 sites classés Seveso en Normandie.
L’incendie dans l’usine Lubrizol à Rouen, classée Seveso, « maîtrisé » mais toujours en cours. Un spectaculaire incendie, désormais « maîtrisé » et qui n’a pas fait de victime, s’est déclaré dans la nuit du jeudi 26 septembre, dans un bâtiment de l’usine Lubrizol, située à environ 3 km du centre-ville de Rouen, en Normandie.
Le site, qui fabrique des additifs servant à enrichir les huiles, les carburants ou les peintures industriels, est classé Seveso « seuil haut », c’est-à-dire sous surveillance en raison des matières premières qu’il utilise. La partie affectée par l’incendie représente « environ 10 % du site », soit « 1,1 hectare sur 14 », a expliqué le préfet de Normandie, Pierre-André Durand. La préfecture a pris plusieurs mesures de protection des habitants, en attendant que l’incendie s’éteigne complètement, probablement d’ici plusieurs jours. Incendie de l'usine Lubrizol à Rouen. Sur le plan sanitaire, les résultats des premières mesures (air, eau) font apparaître un état habituel de la qualité de l’air, à l’exception de la mesure effectuée sur le site de Lubrizol pour ce qui concerne le benzène, et une bonne qualité de l'eau.
Toutefois après la parution de la liste des produits impliqués dans l’incendie, des interrogations demeurent sur la présence ou non de produits dangereux dans les dérivés des combustions, qui n'auraient pas été mesurés. La préfecture de région se veut cependant rassurante et publie régulièrement ses analyses[1]. En juillet 2020, un rapport gouvernemental tirant les leçons du retour d'expérience est publié[2]. L'accident a également des conséquences économiques (entreprises en activité partielle, agriculteurs en arrêt de production). Une mission d'information parlementaire est lancée. Caractéristiques de l’usine et risques associés[modifier | modifier le code] Caractéristiques générales[modifier | modifier le code] C.